L’extraordinaire diversité des villages de France
Rares sont les pays sur la planète où, sur une superficie comparable à celle de la France métropolitaine, la diversité architecturale des villages est si grande et si spectaculaire. Petit visite guidée...
550 000 km², c’est grosso modo une superficie comparable à celle de pays comme le Cameroun, le Kenya, le Maroc, la Suède, l’Ukraine, la Thaïlande ou le Yémen. Des pays aux attraits plus ou moins diversifiés en matière d’habitat rural, mais dont les villages ne se caractérisent pas par des différences qui, d’une région à l’autre, sautent aux yeux des visiteurs. Tel n’est pas le cas en France où le voyageur qui parcourt le pays du nord au sud et d’est en ouest découvre un patrimoine d’architecture rurale d’une variété probablement unique au monde sur un territoire de cette taille.
L’explication de ces différences – souvent spectaculaires – entre les villages de nos terroirs est due à plusieurs causes principales. En tout premier lieu, à la diversité des cultures et des traditions locales qui, avant de s’agréger au fil du temps pour constituer la nation française telle que nous la connaissons aujourd’hui, ont profondément marqué les patrimoines régionaux. Autre facteur important : les contrastes climatiques marqués qui opposent les régions de plaine aux massifs montagneux, les régions du nord à celles du sud, les contrées de l’intérieur aux zones littorales, les différences étant accentuées pour ces dernières par les influences maritimes très marquées de l’Atlantique et de la Méditerranée. À cela il convient d’ajouter la grande diversité des activités agricoles, très impactées par le climat local, le relief et les caractéristiques géologiques de chaque terroir. Enfin, la nature des matériaux de construction disponibles sur place, et le savoir-faire des artisans locaux, progressivement sortis de la condition agricole pour devenir des bâtisseurs, ont évidemment joué un rôle important dans le style des constructions.
Les habitations qui, de nos jours, composent le cœur des villages de France ont, pour la plupart d’entre elles, été construites au cours des 18e et 19e siècles en remplacement de l’habitat précaire et périssable (murs de terre ou de torchis, toits de chaume) qui prévalait auparavant. Mais il existe également, en de nombreuses régions, des habitations plus anciennes – ici en pierre, là en pans de bois – qui datent des 16e et 17e siècles. La plupart du temps, il s’agit de logis de maître, voire d’hôtels particuliers, érigés par les nobliaux du cru, les riches négociants ou les vignerons fortunés. Des belles bâtisses qui, bien souvent, ont servi de modèle aux paysans enrichis et aux habitants embourgeoisés pour construire leur propre habitation, plus modeste que ces demeures huppées, mais de facture proche dans le choix des matériaux, les appareillages de la pierre ou du bois, et parfois les éléments décoratifs.
On a coutume de dire que les matériaux disponibles ont très largement induit les différents modes de construction dans l’habitat rural, et ce fait est vérifiable le plus souvent. Quelques exemples : les maisons picardes ou flandriennes à dominante de brique là où manquaient le bois et la pierre de taille ; les chalets en bois du massif alpin où prédominait la forêt ; les habitations en grès de Provence ou en tuffeau du Val-de-Loire, régions où ces matériaux étaient aisément accessibles et de surcroît faciles à « travailler ». Pour autant, il existe des exceptions remarquables comme la Bretagne, la Corse ou les Cévennes, contrées naguère riches en forêts mais où les populations ont clairement fait le choix de la solidité et de la pérennité en optant très tôt pour le granit ou le schiste omniprésents.
Du village circulaire à la bastide carrée
Il résulte de tout cela une formidable diversité qui ne manque pas de surprendre les visiteurs de notre pays et qui réjouit tous les amoureux du patrimoine bâti, entre les habitations à colombages de différents types (alsacien, basque, bressan, gascon, normand) ; les maisons en pierre de toute nature (calcaire, grès, granit, basalte, voire poudingue et galet) et de tous styles, y compris gothique ; les chalets de montagne plus ou moins trapus ; les habitations appareillées en brique, avec ou sans association à des moellons ou des pans de bois. Sans compter les édifices publics et religieux qui apportent eux aussi leur touche régionaliste et contribuent incontestablement à l’identité du village, de même que les châteaux qui dominent certains villages, les remparts qui en ceignent d’autres ici et là, ou les innombrables halles, lavoirs, puits sculptés et fontaines anciennes.
La couverture des maisons joue, cela va de soi, un rôle de séduction important. Ici, l’on a eu recours à des tuiles plates (possiblement vernissées), là à des tuiles canal, ailleurs à des ardoises plus ou moins épaisses selon la nature des filons, quand ce n’est pas à des dalles de lauze ou à des bardeaux de mélèze.
Quant à l’aspect des façades, il varie considérablement selon les régions, entre celles qui laissent la pierre ou le bois nu, celles qui offrent à la vue des appareillages décoratifs plus ou moins sophistiqués, celles qui osent les couleurs les plus vives, et celles qui offrent de multiples nuances d’ocre à la mode italienne. Sans oublier les essentages d’ardoise ou de tavaillons que l’on peut observer en divers lieux.
La forme des villages varie également fortement selon la nature du terrain et, le cas échéant, de la nécessité de se protéger. Nombreux sont, principalement dans la partie méridionale du pays, les villages perchés sur des collines et souvent constitués de rues concentriques, parfois caladées et reliées par des andrones, autour de l’église et de la place centrale. D’autres au contraire ont été bâtis au fil du temps de manière plus empirique pour profiter de l’ensoleillement ou laisser libre cours à la volonté de chacun. Enfin, il en est dont les bâtisseurs ont délibérément adopté le plan carré. C’est notamment le cas des nombreuses bastides du Sud-ouest construites au Moyen Âge autour d’une place, elle-même carrée et caractérisée sur son pourtour par des arcades en berceau et des galeries couvertes. Mais c’est aussi le cas des villages garnison édifiés au cœur d’une enceinte fortifiée de type Vauban.
D’autres particularités locales s’ajoutent ici et là, telle la présence dans chaque village basque d’un fronton de pelote, d’un trinquet ou d’un jaï-alaï. Et que dire de ces modestes villages ruraux du Finistère qui, aux 16e et 17e siècles, ont été dotés de remarquables et coûteux enclos paroissiaux, directement nés de l’orgueil de leurs habitants ?
Toutes les régions disposent de villages remarquables, chacun doté d’un caractère propre lié à la géographie, à la culture locale, et parfois aux soubresauts d’une histoire agitée. Il suffit, pour se convaincre de cette extraordinaire diversité, d’effectuer un tour de France... alphabétique en cliquant sur le nom de chaque village :
Autoire (Lot), Baumes-les-Messieurs (Jura), Collonges-la-Rouge (Corrèze), Domme (Dordogne), Espelette (Pyrénées-Atlantiques), Flavigny-sur-Ozerain (Côte-d’Or), Gerberoy (Oise), Hérisson (Allier), Ile-d’Aix (Charente-Maritime), Jausiers (Alpes-de-Haute-Provence), Kaysersberg (Haut-Rhin), Locronan (Finistère), Montsoreau (Maine-et-Loire), Noyers-sur-Serein (Yonne), Oppède-le-Vieux (Vaucluse), Peillon (Alpes-Maritimes), Quintin (Côtes d’Armor), Rochefort-en-Terre (Morbihan), Salers (Cantal), Turenne (Corrèze), Usson (Puy-de-Dôme), Vézénobres (Gard), Wissant (Pas-de-Calais), Xaintrailles (Lot-et-Garonne), Yvoire (Haute-Savoie), Zonza (Corse-du-Sud).
Un salut amical à tous les compatriotes d’outremer : malgré le caractère métropolitain de ce tour d’horizon, ils ne sont évidemment pas oubliés.
Dans les villages de naguère :
108 réactions à cet article
-
Le p’tit Charles 30 mars 2016 09:01+++++
Intéressant article...mais vous oubliez un facteur important....le climat (il me semble)-
Bonjour, Le p’tit Charles
Cet élément joue évidemment un grand rôle dans le choix des sites et la nature du bâti. Et c’est pourquoi, dans la première partie de l’article, j’ai écrit ceci : « Autre facteur important : les contrastes climatiques marqués qui opposent les régions de plaine aux massifs montagneux, les régions du nord à celles du sud, les contrées de l’intérieur aux zones littorales, les différences étant accentuées pour ces dernières par les influences maritimes très marquées de l’Atlantique et de la Méditerranée. »
-
Le p’tit Charles 30 mars 2016 09:47@Fergus...je dirais un rôle prépondérant...influant sur tout le reste..c’est mon sentiment.. !
-
@ Le p’tit Charles
« influant sur tout le reste »
A mon avis, non, bien que ce facteur soit très important.
La preuve en est dans les innombrables maisons à colombages d’Alsace, région à climat continental très marqué (très chaud l’été, très froid l’hiver), comparables aux très nombreuses maisons du Pays basque, région à climat doux !
-
@Le p’tit Charles
Ce n’est pas le climat qui explique l’absence totale de diversité des villages et villes étasuniens, mais l’histoire, comme c’est l’histoire qui explique pour quoi ce sont les régions les plus « identitaires » qui valorisent et entretiennent le plus leur patrimoine. -
Bonjour, M de Sourcessure
« c’est l’histoire qui explique pour quoi ce sont les régions les plus « identitaires » qui valorisent et entretiennent le plus leur patrimoine. »
Entièrement d’accord avec vous sur ce point.
-
Le p’tit Charles 30 mars 2016 12:39@M de Sourcessure...Les variations climatiques dépendent étroitement de la position astronomique de la Terre....
L’inclinaison de l’axe des pôles par rapport à la perpendiculaire au plan de l’écliptique et la révolution engendrent les saisons astronomiques à partir de quatre positions :L’activité volcanique rejette notamment du CO2 (actuellement en quantité moindre que les activités humaines) et de l’acide sulfurique sous forme de gouttelettes. Les rejets de cendres peuvent atteindre des millions de tonnes jusqu’à plusieurs kilomètres d’altitude.Toutes les éruptions volcaniques ont des effets sur le climat de l’échelle locale à régionale. Certaines d’entre elles, particulièrement importantes, rejetent des poussières dans la stratosphère (au-delà de 13 km d’altitude) et modifient le climat planétaire pendant quelques mois. Dans ce cas, ce phénomène crée une couverture atmosphérique opaque qui filtre la luminosité et la chaleur qui vient du soleil. Ceci peut entraîner un refroidissement du climat comme le volcanisme intense d’une centaine de milliers d’années qui a eu lieu lors de l’extinction des dinosaures....Au niveau planétaire, actuellement, les eaux de surface des mers de Norvège et du Labrador, plus salées avec la formation de glace, plongent entre 2 000 et 4 000 mètres de profondeur (on parle de l’Eau Profonde Nord Atlantique) et circulent lentement vers les autres bassins océaniques. Dans le même temps, les eaux tropicales chaudes de surface remontent notamment vers le pôle Nord. Cette circulation lente (environ 1 500 ans) atténue les différences de températures entre les latitudes....Les travaux du mathématicien serbe Milutin Milankovitch (1941) confirmés par l’astronome belge André Berger, le paléoclimatologue américain John Imbrie et le mathématicien J.Laskar mettent en évidence que la variation de la position de la Terre sur son orbite induit des variations climatiques majeures...L’interglaciaire actuel a débuté il y a 10 000 ans. La circulation atmosphérique générale s’est alors décalée (l’anticyclone des Açores passe de 35 à 30° nord, la dépression d’Islande de 55 à 65 ° nord). Et, il ne devrait pas y avoir de glaciation majeure avant 60 000 ans (JOUSSAUME, 1993 ; FOUCAULT, 1993, etc.).Infime source de la variation du climat sur la terre comme sur ses régions, donc sur l’homme et son environnement... ! -
@Fergus l’histoire certes et évidemment le lieu puisqu auparavant les matériaux pour des raisons de cout et de nécessite de ne traversaient pas le pays Mon pays est l’ain les maisons traditionnelles sont en pise Si les murs sont proteges cette terre argileuse presente des caracteriques thermiques excellente Je pratique la montagne en France nous avons pas su conserver le style traditionnel et l architecture est hétéroclite contrairement a la valle d’aoste ou les italiens ont conserve le style en toit de lauze qui donne une unite architecturale Mais depuis quelques annees le tavaillons ( tuile en meleze ) est de retour dans la vallee de Chamonix Notre pays a un tres grand privileges l extraordianire diversite des paysage qui donne donc des architectures des vins et des terroirs gastronomiques tres différencies Les francais devraient prendre soins de ce cadeau ( detritus ) naturel
-
Bonjour, mmbbb
Sauf erreur de ma part, le pisé en Franche-Comté est principalement visible dans les régions de plaine. En montagne, c’est surtout des maisons trapues en pierre (notamment calcaire) qui prédominent, parfois complétés par des greniers en bois. Mais, malgré mes crapahust dans la région, je ne suis pas spécialiste de la question.
Pour ce qui est de l’architecture montagnarde préservée, il n’y a pas que le Val d’Aoste dans les Alpes : la haute vallée de la Maurienne - entre autres - comporte de nombreux villages et hameaux qui ont conservé leurs constructions traditionnelles en pierre et leurs toits de lauze. De l’autre côté du Galibier, de nombreux villages du Briançonnais et, un peu plus bas, du Queyras, ont conservé de nombreuses habitations anciennes au cachet parfaitement préservé, à l’exception - malheureusement - de trop nombreuses toitures en bac acier ayant remplacé les bardeaux de mélèze traditionnels.
Tant mieux si les tavaillons sont de retour ici et là. C’est incontestablement un « plus » tout à la fois sur le plan du patrimoine et sur celui du tourisme. Il faut dire à cet égard qu’il existe des aides financières des collectivités locales qui ont fort heureusement donné le coup de pouce nécessaire.
D’accord avec votre conclusion sur le soin que nos compatriotes devraient apporter à soutenir cette diversité, non seulement de l’architecture, mais aussi des paysages, des cultures et des produits de nos terroirs. Tout cela contribue à faire de la France un pays exceptionnel à bien des égards.
-
Une amie qui a beaucoup voyagé me disait que nulle part au monde elle n’avait vu un pays avec une telle diversité de paysages et de villes et de villages. Dans certains pays le paysage ne change pas pendant des centaines, voire des milliers de kilomètres. Par exemple la taïga c’est des bouleaux et des sapins pendant des milliers de kilomètres
Ce sont les villageois qui ont laissé leur patrimoine se dégrader, souvent trop heureux de vendre la bicoque à un couillon de ’’parisien’’, qui a fait les travaux nécessaires pour la relever, alors qu’ eux sont allés faire construire pas loin une maison en parpaings avec barbecue en béton rose !
L’arrivée d’internet, de la télé par satellite, du matos de bricolage à petits prix, et des paby-boomers, ont beaucoup changé ces petits coins perdus. Ils sont en train de revivre après l’exode rurale.
Bon article.
-
Bonjour, Garibaldi2
Merci pour votre commentaire.
Entièrement d’accord avec votre amie. J’envisage d’ailleurs un deuxième volet consacré cette fois à la diversité des paysages, elle aussi unique au monde sur un territoire de cette taille.
« Ils sont en train de revivre après l’exode rural. »
Entièrement d’accord.
-
@ Cadoudal
« rééduquer les bouseux réfractaires au vivre ensemble »
Voilà un propos très désobligeant, non seulement pour les urbains convertis aux vertus du terroir, mais également pour les ruraux que vous vous prétendez défendre et dont le portrait que vous faites en filigrane est celui de gens rétrogrades, enfermés dans un mode de vie de reclus.
Vous oubliez que ces « étrangers au pays » ont sauvé de très nombreux villages et hameaux de la ruine. Allez donc, comme je l’ai fait très souvent, vous balader près de chez vous dans les Monts d’Arrée et vous verrez tous ces hameaux qui connaissent une nouvelle vie après avoir été au bord de la ruine. J’ai même aidé avec un ami peintre lorsque j’habitais à Morlaix une amie peintre américaine à sauver un bâtiment agricole abandonné par son ex-propriétaire en arrachant tout les plantes parasites qui étaient en train de détruire murs et toiture.
Au fait, cette amie ne voulait rééduquer personne ; tellement peu qu’elle était l’épouse d’un biniawer traditionnel qui se produit dans les festoù-noz ! Et contrairement à ce que vous affirmez ceux qui sont restés dans les villages et les hameaux sont heureux de ce renouveau et du retour, ici et là, d’enfants qui avaient disparu du paysage.
Pour le reste, à quoi rime ce ton si plein de mépris (« vos vies de parasites mielleux ») ? Est-ce là l’idée que vous avez du débat ?
-
Bonjour, Cadoudal
« Mon mépris est a l’image du votre, la condescendance en moins »
« Tel on est, tel on voit les autres », avait coutume de dire un ancien collègue.
Plus sérieusement, je n’éprouve ni « mépris » ni « condescendance » à l’égard de quiconque. La preuve en est dans les rapports courtois que j’entretiens sur ce site avec des personnes dont les idées politiques ou sociales sont aux antipodes des miennes.
Et je m’efforce d’agir de même avec vous. Malheureusement, l’exercice est difficile avec une personne comme vous qui harcèle (combien de messages ici ? Une vingtaine ?) en postant des commentaires redondants à propos de sujets sur lesquels je n’ai pas de prise, et la plupart du temps de plus en plus agressifs et diffamatoires.
Sur la question musulmane, le plus cocasse est que j’exprime assez régulièrement sur AgoraVox, d’une part, mon souhait de voir mis hors d’état de prêcher tous les imams salafistes qui distillent une parole de haine contre l’occident ; d’autre part, ma conviction que doit être éradiqué de la rue le port du voile intégral, comme l’exige la loi.
Sur ces plans-là, vous menez un combat que je comprends d’autant mieux que la situation de Pontanezen est en effet insupportable, et cela d’autant plus que l’imam est soutenu par des élus de gauche au motif qu’il a contribué à limiter les trafics de drogue. Mais je n’y peux rien, pas plus que vous en l’occurrence, et c’est pourquoi vos attaques incessantes sur cette question sont tout aussi infondées qu’aberrantes.
Je vous souhaite de profiter du beau temps qui semble devoir s’imposer aujourd’hui si j’en crois ce qui m’a été dit ce matin de Crozon. Mais il est vrai que, d’un côté à l’autre de la rade, la météo peut se montrer capricieuse, comme je l’ai parfois constaté.
-
Et tout ça n’a pas fini de changer, mon fergus...avec le remplacement qu’on se prend en plein tête vous allez voir l’extraordinaire uniformité des bleds de France...
-
Bonjour, francesca2
« avec le remplacement qu’on se prend en plein tête »
Un tantinet excessif, non ? D’autant plus que les immigrés sont très peu attirés par les villages ruraux, eu égard au manque d’emploi local qui les caractérise le plus souvent.
L’Insee affiche en outre un solde migratoire de 60 000 personnes l’année 2015 ; rapporté à une population de 60 millions d’habitants, c’est peanuts.
-
@Fergus
Décidément gentil Fergus vous semblez être souvent dans le minimalisme, voir le déni du problème . Je pense que c’est une foncière méconnaissance des mécanismes intrinsèques à l’islam qui vous font adopter cet attitude , certes humaniste, mais bien utopique....
Si nous n’y prenons garde ces beaux villages de France finiront par être dominés par un minaret en lieu et place de nos clochers !
L’islamisation de l’Occident mode d’emploi ÉDIFIANT NON ??
Méfions nous des « peanuts » certains corps sont allergiques à l’arachide.....
-
Bonjour, colere48
Je ne suis ni dans le « minimalisme » ni dans le « déni », je dis simplement que les problèmes posés à notre pays ne sont pas d’ordre quantitatif. Ces problèmes sont en revanche bien réels et très aigus dans nombre de cités où les pouvoirs publics ont laissé se dégrader de manière irresponsable la situation en facilitant la ghettoïsation et en laissant se développer une économie parallèle au mépris des lois françaises.
Par chance, nous n’en sommes pas à voir des minarets dans les villages. Cette « menace » pèse plus sûrement sur les banlieues délaissées où l’on a fermé les yeux sur les trafics et sur l’émergence de prêches insidieux et porteurs de dangers pour la cohésion nationale. C’est là qu’il faut agir, et cela devient urgent, nous sommes d’accord sur ce point.
-
@Fergus
« Par chance, nous n’en sommes pas à voir des minarets dans les villages. »
Oui enfin vu la trajectoire qu’on prend ce n’est qu’une question de temps. Il ne faut pas etre naif non plus. -
@ Phalanx
Les minarets ont déjà du mal à s’implanter dans les villes, ce n’est pas demain qu’ils remplaceront les clochers dans les villages.
Il n’empêche qu’il est grand temps d’aider les communautés musulmanes à mettre de l’ordre dans leurs rangs en éradiquant les imams salafistes et en facilitant la mise en place d’un pouvoir religieux central qui agisse sur le terrain, un peu sur le modèle du Consistoire israélite né de la volonté de Napoléon d’organiser le culte juif.
-
@Fergus
Nous sommes trop souvent dans la culpabilité de ne pas avoir fait les choses correctement pour ces populations. Certes, mais enfin, ne pourrait-on pas prendre en compte, plus sérieusement, que le but avoué de cette religion est « l’islamisation du monde » et l’instauration de la « charia »
Le « clergé » islamique bien présent quoiqu’on en dise est très actif et militant dans la communauté.
(l’absence de clergé est une pure légende destinée aux « incroyants »)
Le nombre est déterminant ainsi que le montre cette étude :
Nous sommes dans la tranche de 5 à 10 %... -
@ colere48
« le but avoué de cette religion est « l’islamisation du monde » et l’instauration de la « charia » »
Pas d’accord : les Maghrébins venus en France dans les années 60 à 80 n’ont jamais eu un tel objectif. Et si celui-ci est apparu du fait des manipulations orchestrées notamment par l’Arabie Saoudite et dont Daech s’est fait le bras armé, le phénomène ne concerne qu’une minorité de personnes, notamment des jeunes en perte de repères au grand désespoir de leurs parents le plus souvent.
« Le « clergé » islamique bien présent »
Oui, mais il est constitué d’imams indépendants qui n’ont à répondre à personne au plan hiérarchique. De là nait le danger car un certain nombre est issu de pays du Golfe et porteur de l’idéologie salafiste. D’où l’intérêt qu’il y aurait à constituer une hiérarchie pyramidale.
-
@Fergus
Oui les Maghrébins de ces années là, partageaient les valeurs républicaines et pratiquaient (ou pas) un Islam apaisé . Beaucoup de mes camarades de classes on suivi ce cursus et on bien réussi leur vie ici ou la-bas. Mais , hélas, une autre lecture de l’ Islam promue par les saoudiens (entre autres) et venue détruire et ravager (guerre civile en Algérie de 200 à 300 000 morts suivants sources).
Oui ici on a favorisé le noyautage de la communauté par abandon, idéologie tiers-mondiste, et par ignorance du réel danger que cette religion peut représenter poussée dans ses extrêmes (comme beaucoup d’autre d’ailleurs)
Cet organisation que beaucoup aspire à voir naitre dans notre pays est une utopie compte tenu de la structure même de l’Islam et du Coran.
Cela reviendrai à créer un Islam de France différent des autres et surement inaccepté si créé par le pouvoir.
Seul les musulmans de France pourraient éventuellement tenter cette aventure ...Je doute personnellement qu’ils en aient la volonté et le désir.
C’est ce qui me rend si pessimiste pour la suite des événements ! -
@Fergus
Euh, Fergus ,
P’t’être ben d’accord mais en matière de hiérarchie j’y connais pas grand chose .
Bref , tu proposes la constitution d’une « hiérarchie pyramidale » ...
Mais j’en connais pas d’autre .
De plus l’inconvénient d’une telle hiérarchie c’est que le pouvoir est concentré au sommet .
« Pour le meilleur et pour le pire » comme on dit au prêtre lors d’un mariage religieux .
S’iou plait : éclaire ma modeste lanterne !
-
@ chantecler
Toutes mes excuses pour le pléonasme.
En fait, ce qui me semblerait nécessaire n’est pas une hiérarchie au sens strict (comme dans l’Eglise catholique), mais une organisation centrale qui puisse valider le droit des imams à exercer en France dans le cadre des lois de notre pays, y compris sur les aspects laïcs.
Or, le CFCM ne s’acquitte pas de cela, même s’il forme quelques imams. C’est pourquoi je pense qu’il conviendrait soit de le doter d’une structure complémentaire, soit de renforcer son pouvoir. Mais comme le souligne Colère48, cela doit venir de la communauté musulmane elle-même.
-
-
@colere48
Mais ca c’est bien un reflexe de supremasiste gauchiste. Vous vous prenez pour qui ? Est ce Dieu qui vous à mandater pour « aider les musulmans » ? Est ce que les musulmans ont envie d’être « aider » par des occidentaux dont la principale qualité est la naiveté et la richesse ? Sont ils seulement « aidables » ? avez vous lu leur livre sacré ?L’Islam pour être compatbile avec la France devrait se réformer en profondeur, se débarraser de beaucoup de verset du Coran etc ... c’est un chantier énorme qui pour le coup n’interresse qu’une infime minorité de musulmans, ils sont infiniement plus nombreux à soutenir l’Etat Islamique.Napoléon n’a pas « aider » les juifs, il leur a dit « vous faites comme ça sinon vous dégager » ce qui est évidemment une trés bonne chose, mais aucun politicien ne s’y risquera jamais et il est bien trop tard detoute façon.Donc profiter de vos villages Francais, ce n’est pas demain qu’on y verra des minarets, mais dans 50 ans c’est une quasi certitude.Si ca peut vous rassurer, c’est trés jolie un minaret dans un village de montagne. -
@Fergus
Bonjour FergusTrès bel article que je mets en référence, et qui pourrait me servir de guide pour un tour de quelques mois des villages de France cet été. Merci.Encore l’islamisation.... ! J’ai hésité à en parler encore, mais je me sentirais coupable ne pas répéter une derrière fois ici ce qui me semble une évidence.Le problème, que nous pose l’Islam, à nous Occidentaux, c’est qu’il nous est présenté comme une religion, alors qu’il n’est PAS une simple religion, au sens d’une croyance, mais une vision globale du monde et de la vie qui joint, en un tout indissoluble, des principes et des devoirs sociaux, économiques et relationnels dont certains sont incompatibles avec ceux qu’on attend d’un citoyen français respectueux des loi de la RépubliqueA titre d’exemple, un Musulman ne peut pas accepter la laïcité - la séparation de la religion et de l’État, l’égalité de tous les cultes devant la loi, le droit de chacun de choisir une religion (ou aucune) et d’en changer, etc - ni l’application de règles identiques aux homme et aux femmes....Le Musulman sincère est donc inassimilable en France. Le greffon mourra ou il tuera l’arbre. En fait, la loi étant perçue comme l’expression d’une morale - une notion du Bien qui fait consensus - il est illusoire de vouloir faire cohabiter sous un seule autorité civile des citoyens ayant des principes moraux incompatibles, voire contradictoires. Une récette pour génocides.On l’a compris à la dissolution du Raj britannique. On en a fait (2) deux pays - Inde et Pakistan - au prix de seulement une quinzaine de millions de morts.... . On l’a échappé belle.....Pierre JC -
Bonjour, Pierre JC Allard
Il se trouve que, pendant des décennies passées en région parisienne, j’ai été au contact de nombreuses familles musulmanes (à Paris et en banlieue) et que je n’ai jamais constaté qu’« un Musulman ne peut pas accepter la laïcité ». Bien au contraire, la majorité faisaient des efforts d’intégration et une forte proportion y parvenait en s’éloignant le plus souvent de la religion sur le modèle des catholiques et des protestants de leur entourage. Un musulman sincère est parfaitement assimilable en France, et je vous invite à cet égard à aller échanger, lors d’un prochain voyage à Paris, avec les musulmans qui fréquentent la grande mosquée.
Le problème que l’on connaît aujourd’hui en France est avant tout lié aux dérives d’une jeunesse livrée à elle-même et déboussolée qui utilise une lecture tendancieuse du Coran (celle des salafistes) en rupture avec celle de leurs parents pour justifier un idéal perverti. Le plus pathétique étant que la plupart de ces jeunes ne savent quasiment rien des textes de référence hors quelques sourates hors contexte et dénaturées. Ces jeunes-là sont en effet pourris de la tête par la doctrine selon laquelle la loi doit être morale ce que n’est évidemment pas la loi française qui définit des droits mais pas une morale.
Il y a donc un problème aigu, mais encore une fois, il n’est pas inhérent à l’Islam de France tel qu’il est pratiqué par la majorité, mais à la manipulation mentale dont sont victimes des jeunes sans perspective et en manque d’idéal.
-
@Fergus
JE SUIS TOUT A FAIT DE VOTRE AVIS. Mais ma définition du problème demeure impeccable. On ne peut pas être a la fois un authentique Musulman pratiquant ET un bon citoyen d’un État démocratique de culture occidental. La réalité, c’est qu’il ne restait presque plus de Musulmans en France quand a commencé cette confrontation ignoble créé de toutes peine par ceux qui en profitent . Il y avait seulement des tas de ’post-islamiques« , dans une France très majoritairement peuplée de ’post-chretiens. ... et entre »post-fanatiques" on ne se chicane pas trop, on attend que chacun guérisse sa crise d’urticaire.Mais que faire sauf séparer les belligérants, quand des agents provocateurs on réussi a convaincre une majorité effective des gens que leurs dogmes sont ce qui donne un sens a leur vie et que les moins doués sont prêts a mourir pour leur florilège d’absurdité respectif ?Séparer les belligérants. MEME CHOSE DANS LE MONDE ENTIER.... !Pierre JC
-
Bonsoir, Pierre JC Allard
A le lecture du premier paragraphe, je constate que nous sommes d’accord sur ces points et je m’en réjouis.
Sur le 2e point, vous posez un problème difficile, et pour tout dire sans réelle solution rapide dans la mesure où la seule approche répressive ne peut évidemment suffire à faire rentrer les moutons noirs dans le rang. Encore faudrait-il d’ailleurs savoir qui ils sont et quels sont leurs amis. Encore faudrait-il en outre réussir à surmonter l’omerta tacite des familles de radicalisés.
Bref, la lutte contre cette hydre islamique prendra beaucoup de temps, demandera beaucoup d’énergie et sera sans doute encore marquée par d’autres épisodes sanglants. Mais elle est une nécessité, et chacun, y compris au sein de la gauche angélique, doit en prendre conscience.
Le lien ne fonctionne pas.
-
@Pierre JC Allard
Voici le lien que promet l’article précédent.... Je crois qu’il définit bien la problématique et distribue correctement les blâmes.... -
Bonjour, Pierre JC Allard
Merci pour ce très intéressant lien.
Le fait est que les Américains portent une écrasante responsabilité dans l’émergence de cet islamisme radical qui se trouve désormais au cœur, non seulement des problèmes géopolitiques majeurs de la planète, mais également de la survie de la cohésion sociétale dans de nombreux pays, y compris la France et ses proches voisins.
A cet égard, la position de Trump, qui affirme vouloir promouvoir un recentrage de l’action des Etats-Unis sur son territoire, est intéressante. Le temps des apprentis-sorciers est en effet passé, car si tel n’est pas le cas, nous irons vers des déchirements encore plus grands.
-
@ Cadoudal
1) Je n’ai jamais été un « bobo », ni vécu à Pontanezen
2) Je n’ai jamais été un « adepte » de Mélenchon, mais un électeur du FdG dont j’estime qu’il était le parti le plus proche de mes idées
3) Je n’ai strictement rien à voir avec Trump dont j’estime qu’il est avant tout un populiste prêt à toutes les provocations pour attirer le vote populaire
Bref, tout faux !
Et je ne comprends strictement rien à votre dernière phrase.
-
Merci pour l’article, je me permets de rajouter le splendide village de Parcé sur les rives et dans le département la Sarthe : https://fr.wikipedia.org/wiki/Parc%C3%A9-sur-Sarthe
-
Bonjour, Domkishoot
Merci pour ce lien. Je ne connaissais pas ce village. En revanche, j’en connais un autre, très joli également, à 40 km de là environ dans la Mayenne : Sainte-Suzanne.
-
@Fergus
Je connais SainteSuzanne... Un ami m’avait prêté une piaule bien confortable a Segré et j’ai pas mal circulé dans la région. ... je me souviens d’un petit guide sans prétention qui m’avait mené au constat qu’il y avait plus a voir en Haute Mayenne que dans tout le Canada de Halifax à Victoria... Je pense que ce souvenir a scellé mon été.... Au diable les élucubrations politiques !MerciPierre JC -
Diversité des villages mais aussi des paysages . Voila ce que les etrangers nous envient, la France des terroirs , cette France eternelle chrétienne et paysanne répudiée par une gauche qui est née en 1789 et ne jure plus que par les nouveaux nids a electeurs que sont les villes branchées sur la mondialisation .
Peut etre aurions nous du installer les immigrés dans ces villages témoins de la France afin de les imprégner de notre ame ,loin de ces barres de béton aux murs si gris et lisses surlesquels meme des souris de laboratoires auraient disjoncté a force de tourner en rond .-
Bonjour, franc tireur
« Diversité des villages mais aussi des paysages »
Effectivement, et j’y consacrerai un prochain article.
Pour ce qui est des barres de béton, je n’ai pas été le dernier à en dénoncer souvent les effets potentiellement dévastateurs.
Des immigrés, il y en a ici et là dans des villages ou des petites villes de cette « France profonde ». Et en général, cela fonctionne plutôt bien en termes d’intégration car il n’y a pas de phénomène communautariste.
Un documentaire aussi intéressant qu’émouvant a été diffusé samedi dernier sur Public-Sénat : « Des clés dans la poche ». Il montre comment des immigrés et des SDF ont trouvé, grâce à l’action combinée de deux associations, l’une en région parisienne, l’autre en Auvergne, non seulement un logement digne mais aussi des possibilités d’emploi. Cela se passe à Aurillac, mais vu de Paris, la préfecture du Cantal n’est qu’un gros village. Ce document sera rediffusé, sur la chaîne et en replay sur le net.
-
Merveilleuse diversité des villages français qui fascine quantités de lointains étrangers et mème encore de bon vieux français restés émerveillés comme des enfants... merci Fergus. http://www.bing.com/images/search?q=apremont+sur+allier&view=detailv2&id=9FEC5E3200F00C1E139F785F67770C2A4BC0A0B2&selectedindex=17&ccid=BSXBG7a4&simid=608019228031713956&thid=OIP.M0525c11bb6b85fc5b0a06c3b8eb5ed42o0&mode=overlay&first=1
-
Bonjour, Lisa SION 2
« de bon vieux français restés émerveillés comme des enfants »
J’en suis !
Merci pour ce commentaire et pour le lien. Je connais bien Apremont-sur-Allier (j’y suis passé plusieurs fois en faisant la route buissonnière entre Paris et l’Auvergne). Pour être franc, j’ai hésité entre ce village et Autoire pour illustrer la lettre A, mais j’ai estimé ne pas pouvoir zapper le Lot, si riche en villages remarquables.
-
Intéressant, mais cependant une remarque : Tous ces magnifiques villages, labellisés, promotionnés, et que vous avez choisi de mettre en tête de gondole, ne sont plus souvent que des musées à ciel ouvert, où la vraie vie a complètement disparu. Gordes, Roussillon, Locronan, etc...Je ne m’y arrête plus. Dans les années 70 ils étaient à peu près encore visibles, mais ils croulent maintenant sous les géraniums et le vernis. Plus un fil de téléphone ne dépasse. Le village passe tous les jours au coiffeur. Plus une alimentation, même parfois une boulangerie...( J’ai la nostalgie de ces années là où tout cela vivait encore, même si les façades des maisons n’étaient pas très clean) Plus que des chambres d’hôtes, du faux, du kitsch, des souvenirs parfois venus de chine..
Bien sûr, on peut y jeter un coup d’œil, et tenter de se convaincre que ça vaut le coup, faire des photos qui sont faites 10 000 fois par jour, mais la vraie vie est ailleurs...Et là je ne peux qu’être d’accord avec vous, la France est un pays magnifique et varié, qu’il faut parcourir le plus lentement possible, afin d’être sensible à la lente évolution des toits, du passage de la brique au granit, dans ces territoires qu’on appelait autrefois les marges....Comme pour tout, le trajet et la démarche est au moins aussi importante que l’arrivée, c’est ce qui explique par exemple le succès des chemins de Compostelle...L’approche d’un village conditionnera votre regard. Je me souviens d’une arrivée à Malestroit en vélo par la forêt, et de Josselin par le canal.Et là vous trouverez quantité de villages extraordinaires, bien plus merveilleux que ceux que les guides vous indiquent...Les gens ne sont pas saturés du tourisme, il y a cette note de fraîcheur et d’authenticité, comme ces jolies filles, toutes jeunes, qui ne savent pas encore qu’elles sont jolies. Trop leur dire les gâche et en font parfois des pétasses....Il y a deux ans, je campais dans un petit village de la haute Ardèche, magnifique, dont je tairais le nom, mais qui valait Pont saint esprit ou Entraygues, par sa splendeur. Il n’y avait que nous et un couple de belges, aussi extasiés que nous. Le jeune gardien du camping nous a demandé de remplir le livre du camping et de mettre un mot, car il se désolait que les autorités n’aient pas pris comme lui conscience de l’intérêt du village...« Il y a une semaine, nous a t’il dit, le maire m’a dit : Mais pourquoi investir dans le tourisme ?..On est né ici, alors on y reste. Mais pourquoi veux tu que des gens viennent ici ?....Il n’y a rien à voir ! »J’ai traversé la France tant de fois, à pied, en vélo et en moto, que tous les chemins que j’ai pris se croisent et entretiennent dans ma mémoire des splendeurs, dont je parviens pas toujours à remettre des noms de pancartes dessus....Certains départements magnifiques sont ignorés, et donc à voir. Près de la Bretagne, la Mayenne et la manche par exemple vous éblouiront, la haute-Loire dans le sud du massif central, où l’Ain et la Drôme, moins porteurs que les Alpes, mais qui détiennent autant de trésors, en dehors des lignes souvent arbitraires des départements. Il faudrait citer en fait tous les départements, pour ne pas être injuste. Comme toujours, s’éloignez donc des parcours balisés, et des « plus beaux villages de France », labels prometteurs hyperboles, qui ne correspondent qu’à un droit qu’il faut payer à une association, à fuir le plus souvent. Faire juste un pas de coté, et vous serez sauvé, et ébloui.-
@bakerstreet
L’exemple de Pontrieux, par contre correspond à mes critères, de petite ville qui vaut vraiment le détour. De même évidemment que Tréguier, Lamballe, Paimpol dans les côtes d’armor, ou Josselin ( extraordinaire) Guimgamp ( !!!) Montcontour, ou Malestroit dans le Morbihan, moins connus que Rochefort sur terre maintenant, ce qui est un comble, au niveau de la variété et de l’architecture. Dinan, où vous vivez si je ne m’abuse a su garder en dépit de son intérêt extraordinaire, une vraie vie à l’intérieur de ses murs.......Mais que dire de tous les villages extraordinaires, des chapelles prodigieuses, perdues en pleine campagne ; je pense à celle de Kernascleden , de sainte barbe, de saint fiacre près de Plouay, et celle de Quelven, haute comme une cathédrale, avec sa vierge à tiroirs, et ses statues assez uniques. http://bit.ly/25wcyRk -
Bonjour, bakerstreet
Je n’ai pas listé que des villages « labellisés » et certains ont conservé une vie authentique, ce qui n’est en effet pas le cas dans d’autres parmi ceux que vous avez cités.
Pour autant, leur richesse patrimoniale ne permet pas de zapper ces villages remarquables. Encore faut-il les voir de préférence tôt le matin en dehors des périodes de grandes migrations touristiques.
Josselin, Moncontour, Malestroit, je connais évidemment très bien, et c’est avec un grand plaisir que j’y fait une petite escale lorsque je me rends dans le sud de la Bretagne.
De même, je connais les édifices religieux religieux remarquables que vous citez et auxquels j’ajouterai l’impressionnante chapelle de Saint-Herbot et celle de Saint-Michel-de-Brasparts, perdues toutes les deux au cœur des Monts d’Arrée, ou bien encore la magnifique basilique Notre-Dame du Folgoët (extraordianire jube en granit de Kersanton), construite « sur les lieux de la rencontre entre la vierge et un pauvre fou », d’où le nom de Folgoët, le fou du bois.
Guingamp, Lamballe, Paimpol et la superbe Tréguier (fief de Saint-Yves) sont des villes, et à ce titre ne pouvaient être citées. Mais toutes présentes indiscutablement un grand intérêt.
-
Erratum (dans le dernier paragraphe) : ... présentent...
-
@ Cadoudal
Voilà un commentaire tellement caricatural qu’il suffit à discréditer celui qui en est l’auteur. Le commentaire d’un type tellement aigri qu’il en vient à proférer des énormités réactionnaires et hyper-nationalistes, de celles qui font le terreau des pouvoirs fascistes. Attention de ne pas glisser plus avant sur cette pente nauséabonde !
-
Merveilleuse France...
Prenons garde, préservons la, protégeons la , ne soyons pas naïf !
L’islamisation de l’Occident mode d’emploi : ÉDIFIANT NON ??
-
@ colere48
J’ai répondu un peu plus haut, sur un autre de vos commentaires.
-
Tu as oublié le pisé ! une bande de Grenoble à St Étienne, mais aussi au pays basque.. ; tu me diras cela ne fait pas « urbanisme », mais la terre est un matériau formidable, isolant, phoniquement très agréable, l’ambiance dans la maison se ressent dès qu’on entre.
Comment dire... ils sont beaux nos villages... dommage qu’ils soient habités !!
( si tu ne me pardonnes pas, tu pardonneras au grand Georges !!!)-
Bonjour, alinea
« Tu as oublié le pisé ! »
J’ai failli le citer, mais j’y ai renoncé car - peut-être suis-je dans l’erreur -, il concerne très peu de maisons de village, mais plutôt des dépendances agricoles, encore qu’il y ait encore de nos jours des maisons habitées construites en usant de cette technique ; c’est d’ailleurs le cas en Ille-et-Vilaine, mais uniquement dans les campagnes.
« ils sont beaux nos villages... dommage qu’ils soient habités ! »
Vaste sujet de débat : le fait est qu’il y a de vrais cons, mais on trouve également des personnes d’une grande richesse humaine. Personnellement, j’ai plutôt tendance à me lier facilement avec les gens, cela peut aider.
Pour ce qui est de Georges, il adorait les boutades un tantinet provocatrices. Or, lui-même était d’un naturel plutôt sociable sous des abords quelque peu bourrus, ce que confirment les habitants de Lézardrieux où il a eu une résidence secondaire.
-
@Fergus
Oui Fergus !! c’était mitigé car moi aussi je me lie facilement à ceux qui sont authentiques, les autres je les repère et les évite !!
Je crois que toutes les maisons anciennes du Forez sont en pisé ; pas seulement les dépendances ; j’ai l’impression aussi- mais c’est sans certitude- qu’il n’y a pas beaucoup de cailloux dans le coin, et plus beaucoup de bois !! -
@ alinea
Je connais assez mal le Forez. Mais le fait est qu’il y a là pas mal de maisons en pisé, moins toutefois en altitude que dans les plaines. La caractéristique qui me vient à l’esprit concernant ces maisons, qu’elles soient en pisé ou en pierre - en général du « tout-venant » complété par des moellons d’angle ou autour des ouvertures -, c’est la présence de galeries de bois comme on en trouve également dans le Beaujolais ou la Bresse.
Pour ce qui est de la pierre, il n’en manque pas en Forez : granit, basalte, trachyte. Bref, guère différent du Velay voisin.
-
Bonjour Fergus,
Votre article optimiste et admiratif me change de la tristesse qui émane de celui d’alinea...Connaissez-vous le Chaylar l’Evêque en Lozère ? Oui certainement.Quelle majesté modeste émane de ces maisons en granit, de ce ruisseau furtif, de cette chapelle en haut de la colline ! Et quel amour des vieilles pierres ont manifesté ceux qui ont retapé les maisons avec autant d’art (presque rupestre) !Quand je pense que ce village a appartenu à un Evêque ! La robe pourpre et la mitre me semblent si éloignées de cette perfection.Mais c’est une huguenote qui vous parle...Bien à vous.-
Bonjour, cevennevive
« Connaissez-vous le Chaylar l’Evêque en Lozère ? Oui certainement. »
Eh bien non. Je connais plutôt bien la Lozère (pays natal de ma mère), mais à l’est de cette contrée je n’ai jamais dépassé Châteauneuf-de-Randon.
Cela dit, la manière dont vous en parlez m’oblige : je m’y rendrai un jour prochain, et avec d’autant plus de plaisir que je suis amoureux de pierres de Lozère, que ce soit au naturel ou dans le bâti, voire dans les clôtures.
Huguenote ou pas importe peu dans le regard que l’on porte aux choses et aux lieux, tant les guerres de religion sont loin derrière nous dans les Cévennes. A ce propos, aviez-vous vu le film de René Allio « Les camisards » ? Y sont mis en scène les célèbres Gédéon Laporte et Abraham Mazel confrontés aux dragonnades édictées par Louis XiV.
Cordialement.
-
@Fergus
Avec Rufus !
Tu connais La Garde Guérin, quand même ?!! -
@ alinea
La Garde-Guérin, oui : j’y suis allé une année où j’ai séjourné quelques jours à Villefort. Cette petite cité fortifiée est le pendant lozérien de La Couvertoirade dans l’Aveyron. Deux lieux que j’apprécie tout particulièrement.
-
Ca manque de migrants et de MacDo ... mais que fait Valls ?
-
Bonjour, Phalanx
Des migrants, il n’en manque pas dans les villages de France : des Anglais, des Belges, des Néerlandais, des Allemands et même des Suisses.
Les MacDo y sont en revanche totalement absents. Une faute de goût !
-
@Fergus
Oui, mais il y a des brocantes !
Est ce que certains savent ici que pour le prix d’une chambre de bonne à Paris on peut se dégotter une chouette maison avec un petit terrain ? -
@chantecler
Et même avec un grand terrain, quand on voit le prix du marché qui se creuse de plus en plus, entre quelques villes surévaluées, et le terroir. C’est la loi du marché, comme on dit, mais en Bretagne, pour 100 000 euros, dans certains coins superbes, vous pouvez trouver une chouette maison en granit, peut être avec quelques petits travaux, mais habitable.Le problème est de savoir est de savoir ce que l’on vient y faire. Il est plus facile à des jeunes avec de jeunes enfants d’être admis dans une communauté que quand on prend de l’age. Avant d’acheter une maison, de toute façon, il faut faire le tour du quartier, puis l’agrandir, afin de prendre en compte tous les éléments hyper importants qui ne sont pas marqués sur l’acte de vente, et qui détermineront la qualité de votre vie : Environnement, pollution sonore, visuelle, sonore, agricole, voisinage....Dans les monts d’Arée, près d’Helgoat, ou même vers la côte, beaucoup de maisons d’anglais à vendre qui laissent les meubles dedans...Mais la brocante a incroyablement chuté en une vingtaine d’années. j’ai vu dernièrement une grande bibliothèque en chêne, de 5 mètres sur trois, dans un dépôt vente pour moins de 300 euros....Bof, tout cela me laisse assez froid maintenant ; je ne cherche plus à accumuler, mais plutôt à me débarrasser des livres superflus, de tous les trucs qui encombrent.Peut être est-ce une tendance générale due au fait que les gens prennent conscience qu’ils devront être nomades, un terme à la mode pour dire qu’on est obligé de se bouger le cul pour trouver du boulot, survivre. Les bleds la dedans, leur beauté, les labels, on l’oublie si la vie en est absente, si l’école a fermé et que l’EPAD à ouvert à la place.La vraie beauté, c’est celle de la vie, de sa fermentation. Les villages transformés en musée n’arriveront jamais à satisfaire les hommes s’ils n’y puisent pas les ressources nécessaires pour y vivre, y travailler, les raisons d’y fonder une famille, d’y faire des enfants, la grande affaire tout de même de la vie.Quand les gens sont heureux, ils adorent l’endroit où ils vivent.Ca peut paraître moche pour l’étranger, plat, sans style, mais ils ont appris à aimer, plus beau village de France ou pas. Pour rien au monde les enfants ne voudraient partir. Un peu de patience et ils vous convaincront.Le bonheur est contagieux. Et puis il y a toujours une petite rivière. Je fais toujours confiance aux rivières pour trouver les beaux endroits. Remontez un cours d’eau et vous trouverez souvent de beaux villages qui s’y mirent ! Une démarche peut être liée au fait que je suis né près d’une rivière. Inconsciemment, je cherche l’eau. On recherche toujours à remonter comme les saumons à l’origine de notre vie. -
Les villages sont « pourris » par des constructions nouvelles... Cela me désole. Mais il faut bien que les jeunes couples s’installent.
Mon village, Peyremale, avec son église du 11e siècle sur la montagne, et ses quelques maisons disséminées, certaines construites avant le 13e siècle (dont la mienne) a été transformé par des enduits, des toits rouges, des villas, des réparations à l’emporte pièce, des garages moches, etc.J’ai fait réparer ma maison en prenant soin de ne pas abîmer son ancienneté. Pas d’enduit, pas de toit rouge, pas de ciment apparent. Je l’aime car c’est une vieille dame qui me raconte plein d’histoires.Il se trouve encore quelques personnes (dont des Anglais ou des Hollandais) qui achètent de vieilles pierres et qui réparent sans dégrader. L’un des hameaux du village le Puech (perché tout en haut de la montagne) a gardé son caractère moyenâgeux. Bravo !Ces villas blanches ou ocres, ont transformé la plupart de nos villages en banlieue de grande ville.-
@ cevennevive
« Ces villas blanches ou ocres, ont transformé la plupart de nos villages en banlieue de grande ville. »
En effet, et c’est bien dommage. D’autant plus que ce sont des construction sans âme ni valeur architecturale : des murs de parpaings et des chevrons étiques.
« Il se trouve encore quelques personnes (dont des Anglais ou des Hollandais) qui achètent de vieilles pierres et qui réparent sans dégrader. »
Très souvent, je remercie moi également ces gens d’avoir sauvé de la ruine des maisons de village abandonnées. En Bretagne, ce sont les Britanniques qui se sont chargé de ces restaurations, notamment dans les Monts d’Arrée.
-
@Fergus
Dans les années 60 des démarcheurs parcouraient les campagnes ..
Ils proposaient de vendre aux fermiers du mobilier recouvert de « formica » que l’on entretient « d’un coup d’éponge »et de les débarrasser de leurs « vieux meubles en bois » : tables , buffets, armoires, horloges etc...
C’est sans doute le même phénomène depuis 20 ans que l’on retrouve en périphérie des villages .
Les gens se font construire du moderne, en parpaings , peut être un peu plus « confortable » et abandonnent « leurs vieilles bâtisses » totalement magnifiques avec souvent des murs de 50 cm au bas mot et des charpentes chiadées ...
Mais oh, hein, bon !
Si vous voyez ce que je veux dire . -
Bonjour, chantecler
« des démarcheurs parcouraient les campagnes »
Je n’ai pas connu ce genre de personnage, mais dans le même genre un épicier ambulant qui circulait de village en village dans le canton de Saint-Flour. Pour « rendre service » (au motif de débarrasser les fermes de leurs vieilleries), il a acheté pour des sommes dérisoires de nombreux meubles anciens qu’il a ensuite pu revendre en ouvrant une brocante en ville.
Ce type s’est fait pas mal de fric. De même que quelques vrais brocanteurs qui, mieux connaisseurs que lui de la valeur réelle des meubles, lui ont acheté à leur tour à prix très réduit des objets dont cet épicier n’avait pas décelé la véritable valeur.
« Les gens se font construire du moderne, en parpaings , peut être un peu plus « confortable » et abandonnent « leurs vieilles bâtisses » totalement magnifiques »
J’ai un cousin dans le Puy-de-Dôme qui, dans un village de vignoble, a commis cette faute en abandonnant une vieille maison traditionnelle de village à murs épais et tuiles rondes pour se faire construire une villa d’une affligeante banalité dans un pré du voisinage. Par chance, la vieille maison a été sauvée par un étranger. Quel gâchis !
-
@chantecler
Cela me rappelle une nouvelle de Roal Dahl, un auteur anglais que je vais tâcher de raconter rapidement : Un riche brocanteur de Londres, travaillant pour le gotha, très malin, a pris l’habitude de se déguiser en pasteur, quand il se promène dans les villages du Devon, à la recherche des belles occases dans les fermes. C’est qu’ainsi déguisé, et déambulant dans un van, il a déjà fait des « affaires », plaidant l’aide aux pauvres, auprès de vieux paysans qui stockent parfois les vieux meubles dans leur ferme, inconscient de leur valeur. Ce jour là, il arrive dans une ferme très délabrée. Il laisse son van à l’écart, peut être trop neuf, pour ne pas trahir ses effets, et frappe à la porte ; il sent déjà l’affaire, une question de « pif »....Un vieux gars pas rasé lui ouvre, et tout en lui parlant pour se présenter, disant qu’il prospecte pour meubler les pauvres, il voit dans l’obscurité de la pièce une table de prix. Et puis un buffet tout autant intéressant. « Vous n’avez rien à vendre à bas prix, par hasard ? »Le gars se gratte la tête, et lui demande de le suivre dans la grange. Il a effectivement une vieille commode qui sert de perchoir aux poules....Dans la grange, il tombe à la renverse : Il a identifié en un coup d’oeil, une commode vieille de trois siècles, et portant la signature d’un maître ébéniste du roi, dont on ne connaissait plus que deux ou trois originaux....Un truc qui vaut plusieurs centaines de milliers de livres, l’affaire de sa vie....Ne voulant pas trop montrer son émotion, il parle de choses et d’autres, et revient sur le meuble, commence à marchander.....Finalement le vieux paysan lui file, puisque c’est pour les pauvres....« De toute façon, vous savez, dans l’état où elle est, elle ne servira que de bois de chauffage ! » Se croit obligé de dire le margoulin.L’affaire est faite ; Il se frotte les mains en allant chercher son camion ; quand il revient il cherche le meuble, un peu étonné de ne plus le trouver. Il interroge le paysan.« Il est là, dans le coin...Je me suis dit : Continue ta bonne action, et ne laisse pas ce vieux pasteur débiter ta vieille commode pour les pauvres.... »Ce n’était plus qu’un tas de planches pour le petit bois de chauffage. ..... -
Bonjour, bakerstreet
Attention, malheureux : Roald Dahl était... gallois !
Je ne connaissais par cette nouvelle, mais elle bien dans la veine ironique de l’auteur dont j’ai beaucoup apprécié « La grande entourloupe ».
-
Givet. J’y ai échappé de justesse, deux mois avant d’être libéré, ouf ! Aujourd’hui, cet article me fait toucher à quel point je suis privilégié : j’ai habité 11 ans à Espelette puis 2 ans à Ainhoa. Je confirme la tendance à devenir plus ou moins des réserves d’Indiens pour les touristes, mais : 1) ça permet à des jeunes de vivre au pays au lieu d’aller grossir les bataillons HLM dans les banlieues. 2) les relations habitants/visiteurs c’est aussi tributaire du regard qu’on décide de porter sur l’autre…
-
Bonsoir, Rincevent
D’accord avec vous sur les différents aspects du commentaire.
Très joli, Espelette et Ainhoa, de même que Sare et Ascain. En fait, la majeure partie des villages du Labourd.
-
@ sampiero
« Tous les villages sont beaux. »
Permets-moi d’être en désaccord avec toi sur ce point. Il en est de parfaitement quelconques et d’autres qui ont été défigurés par les délires du maire.
« il s’agit de lutter contre la spéculation ».
Ce qui est vrai dans les lieux les plus prisés ne l’est pas partout. On peut acheter de grandes et belles maisons pour des prix dérisoires dans la Creuse ou la Haute-Marne, pour ne citer que ces deux-là. Et pour cause : dans ces départements, l’offre est supérieure à la demande, et les acheteurs - d’où qu’ils viennent - sont le bienvenus. D’où la difficulté de mettre sur pied des règles drastiques qui devraient être valables sur l’ensemble du territoire.
-
@sampiero
Puisque vous connaissez le Pays Basque, vous devez connaitre aussi ses particularités, notamment pour les maisons.
Pour ce qui est de la descendance, les familles nombreuses n’y étaient pas rares d’où émigration (Californie, Amérique du Sud) et indivision de la ferme familiale. Maintenant c’est comme partout, 2 à 3 enfants. Pour une ferme, au décès des parents, l’enfant qui reste pour exploiter compense aux autres, soit en argent, soit en nature ou encore en terrains (à bâtir). Ça va même jusqu’à garder disponible en permanence leurs chambres, quand ils viennent sur des congés (transgresser ça peut être une source de conflit familial grave, je l’ai vu). Tout ça pour dire qu’il y en a relativement peu à vendre, sauf s’il n’y a plus du tout d’héritiers restés au pays. Ma description est surtout valable pour l’intérieur du pays, la côte n’étant plus vraiment basque depuis longtemps.
N’étant pas d’ici, j’ai acheté sans problème, au contraire : que des coups de main. Quant à la spéculation, ça s’est nettement calmé avec la crise de 2008…
-
@Fergus
Plus que la spéculation c’est bien le rapport offre/demande qui fait la loi. Pourquoi la Creuse et la Haute-Marne (j’y ajouterais la Meuse) ne sont pas chères ? Parce que l’activité économique y est en berne, tout simplement. Alors, résidence secondaire à la rigueur, oui mais c’est tout. Le tissu économique se resserrant autour des grandes métropoles, ce que sampiero voit comme de la spéculation est purement mécanique.
-
-
@Fergus
Ben moi pas du tout ,
Ce qui est dit ici est légèrement caricatural ...
« De riches estrangers s’abattent sur une région ,sur une ville , se rassemblent dans quelques villages , ça spécule , etc etc ...
C’est vrai et c’est faux .
C’est vrai : certains villages, dans des régions (devenues) touristiques ont été pris d’assaut avec poussée de gîtes ruraux , restaux hôtels , brocantes , etc , avec tout autour des maisons rénovées chicos , de façon parfois trop recherchée à mon goût....
C’est faux : à 10 km de là , à peine , vous trouverez dans des villages pas encore »élus« de chouettes baraques un peu à retaper , comme je l’ai indiqué plus haut .
C’est pas encore la mode ?
Tant mieux !
C’est donc accessible .
Vous risquez d’y rencontrer de vrais gens , des potes ,qui vivent ou désirent vivre comme vous encore qu’il ne faut pas non plus exagérer , devenir manichéen :
des gens »intéressants« on en trouve partout : suffit d’avoir l’esprit ouvert et non bourré de stéréotypes ....
Alors, ..... je suis emmerdé : j’écris sur un site pluraliste et tout et tout .
Pas envie de voir des cons rappliquer de partout et pourrir »l’environnement social"avec leur sottise et leurs carnets de chèques .
Mais pas envie de désespérer d’autres personnes qui sont pleines de qualités, de désirs , de vie , en leur faisant croire que c’est fichu et que tout est bouché ...
Même pour habiter pas cher , dans du plus que correct , et éventuellement gagner sa croûte c’est possible , aujourd’hui.
.....
Maintenant je ne suis pas votre mère .... !
Réfléchissez , bougez vous les fesses , ouvrez vos yeux , vos oreilles , cliquez , tentez et voilà .... -
Dépêchez vous de mettre ces belles photos de nos villages de France dans vos docs ; bientôt ils vont s appeler « mechta » avec des minarets pour remplacer les clochers ; et vos ruisseaux , des oueds : Babel sur oued çà en jette non ?
-
Bonjour, Signal
Bonjour le fantasme ! Je vous renvoie aux commentaires précédents.
-
@Fergus
Bravo pour ce travail de synthèse.Les conflits (donc l’Histoire, comme tu l’écris), ont joué un rôle prépondérant dans les formes d’habitats. Par exemple dans l’Est, qui a payé trois fois un lourd tribu, on trouve dans les villages détruits entre 1914 et 1918, ces affreuses églises « moderno gothiques » construites sur le même modèle dans les années 20.Le modèle des bastides, fréquent dans le sud-ouest, a d’abord été une façon simple et rapide (relativement), de fixer une population errante dont les terres avaient été ravagés pendant les croisades contre les cathares. A l’époque de leur construction sur un plan commun issu directement du castrum romain, elles n’étaient pas ceintes de remparts, ceux-ci sont arrivés plus tard pour se protéger des bandes de pillards et de mercenaires « inoccupés » pendant la guerre de 100 ans.Les impératifs économiques et industriels ont joué aussi un rôle important, expliquant les alignements des cités ouvrières du milieu du 19 eme siècle toutes semblables d’Albi à Roubaix en passant par Saint-Etienne et Chaumont, ou bien la multiplication des mûriers autour des petites exploitations de la Vallée du Rhône pour l’élevage du ver à soie. Le climat, bien évidemment, à contribué à l’originalité des paysages, ne serait-ce que par la pente des toits.Et si les paysages ruraux et urbains sont si originaux que dire de celui des noms de famille ! La France est le pays au monde qui en comporte le plus... Et il y a sans doute un rapport entre les deux.-
Bonjour, Anthrax
Le fait est que les chapelles ou églises construites sur les territoires détruits durant la Grande Guerre ne sont pas très réussies en matière de style. A propos de ces lieux, j’ai écrit en 2009 un article intitulé Ces villages de Lorraine « morts pour la France ».
Merci pour ces précisions sur les lotissements ouvriers et les bastides. A noter cette curiosité : Fourcès (Gers) est la seule bastide construite sur un plan circulaire.
En effet, il existe une très grande diversité dans les noms de famille, mais également dans les noms de tous ces villages de France, de Landrévarzec (Finistère) à Ammerschwihr (Haut-Rhin), ou de Godewaersvelde (Nord) à Cucugnan (Aude), en passant par Rocamadour (Lot) ou Aïnhoa (Pyréenées-Atlantiques). Cela aussi fait partie du charme de notre pays.
-
@Fergus
Fources est une « circulade », pas une bastide, mais le but est le même : rassembler des populations et créer une activité. Les circulades, dont la plus belle est sans doute Bram dans l’Aude, ont été crées pour la plupart au moins un siècle avant les bastides. Les bastides étaient - aussi - un système politique qui permettait aux seigneurs de contrôler les populations plus facilement. -
-
Bonsoir, gerard5567
Merci à vous de vous être joint à ce petit tour de France des villages.
-
Bonsoir,
Bien sûr...
Il faudrait néanmoins éviter le pénible écueil français qui consiste, pour des gens qui ne sont très majoritairement jamais sortis de l’Hexagone et ne parlent aucune langue étrangère (c’est lié !) à croire que l’on possède toujours quelque chose d’unique...au Monde (que ce soit une dune, des vins ,des fromages, voire même une culture ou des châteaux...)
Comme j’aime à corriger, telle chose est unique au Monde...en France.J’évite le procès d’intentions, ne vous connaissant pas.
Si l’on parle diversité des habitats et diversité des paysages, et en restant dans des territoires proches et comparables en taille (ou plus petits) je puis vous affirmer que l’Allemagne (même ce qu’il en reste), l’Italie et l’Espagne n’ont strictement RIEN à envier aux territoires sous actuelle obédience parisienne.
Témoignage de première main (centaines de milliers de km à moto ou en voiture) de la part de quelqu’un qui habite l’endroit de France où la diversité des paysages (pas vraiment des habitats !) sur un rayon donné (disons 100 km) est la plus fantastique. Hasard dû aux reliefs + zones climatiques que je n’ai, de fait, jamais retrouvé ailleurs en Europe. Pour le reste...je suis vacciné.
-
Bonjour, Chamiot
« je puis vous affirmer que l’Allemagne (même ce qu’il en reste), l’Italie et l’Espagne n’ont strictement RIEN à envier aux territoires sous actuelle obédience parisienne. »
Il se trouve que je connais l’Allemagne et l’Italie, de même que d’autres pays d’Europe.
Certes, il existe en Italie des différences très importantes, et que je ne nie pas, entre les maisons du Trentin-Haut Adige, celles des Abruzzes, celles de Toscane, celles de la côte méditerranéennes et celles des Pouilles ou de Sicile. C’est une évidence. Et les différences y sont sans doute plus nombreuses qu’en Allemagne.
A cet égard, le pays d’Europe où, hors de la France et de l’Italie, les différences sont les plus nombreuses à mes yeux est... la Suisse, entre les habitats très différenciés des régions de plaine et celui des régions de montagne comme l’Oberland Bernois ou le Valais, sans oublier celui, très italien, du Tessin.
Cela dit, et sans être d’un naturel chauvin*, je continue à affirmer que la diversité est plus grande en France car elle s’appuie en outre sur des différences culturelles plus importantes qu’en Allemagne ou en Italie : influences flandrienne, germanique, celte, basque, espagnole, italienne qui, toutes, ont joué un rôle majeur lorsque sont nés les villages, tels qu’on les connaît, au cours des 3 ou 4 siècles passés.
* Je suis même tout le contraire de cela, au point d’être souvent traité d’« européiste » et de ne pas être compris lorsque j’affirme être indifférent à la couleur du drapeau d’un vainqueur sportif.
-
@Fergus
Je ne sais ce que vous connaissez de l’Allemagne. A part une propreté maniaque, un entretien méticuleux, l’absence de chiens divaguant et d’indigènes-propriétaires les vidant sur la voie publique, le respect des piétons et cyclistes inscrit dans la voirie (et dans la tête des habitants), un souci esthétique et un respect de la Nature permanents, des Konditoreien accueillantes, des églises emplies de musique...qu’y a-t-il de commun entre les formes d’habitat (symbiose entre une Nature « humanisée » depuis des siècles et des aménagements matériels) de Forêt-Noire, des Alpes bavaroises, de Franconie et de l’Eifel ? Rien. Entre le Rhin « romantique » , la haute vallée du Danube et celle de la Weser, rien non plus. Quel rapport entre la lande de Lüneburg et les îles frisonnes, entre le Vieux Pays, la Suisse du Hosltein et les stations balnéaires de Rügen ? aucun. Entre les maisons à colombages de Rothenburg/Tauber, Miltenberg, Monschau, Einbeck et Celle ? Elles différent tellement...
Bien sûr, le domaine « français » est hétérogène (état pluri-ethnique assemblé par l’appétit capétien) Nous avons notamment un gradient depuis l’Alsace (encore un peu germanique, quoique bien abîmée si l’on compare avec la maison-mère) jusqu’à la « poubelle » marseillaise, beaucoup plus africaine qu’européenne. Mais le gradient Nord-Sud de l’Italie est encore plus cinglant entre les villages montagnards et germanophones du Süd-Tirol (épargnés par l’italianisation qui, après l’annexion, s’est heureusement limitée aux villes) et la chienlit ultime napolitaine (d’où l’on peut ressentir ensuite Marseille comme une ville propre et ordonnée, presque rassurante).
Maintenant, si vous voulez éprouver les contrastes physiques et climatiques les plus violents (de très très loin) qui existent en Europe (et si vous n’avez pas peur des km et du vide / de la solitude) parcourez l’Espagne (bien plutôt les Espagnes). Je ne parle pas, bien sûr du Pays basque, ni de la Catalogne, beaucoup trop industrialisés mais...du reste. Rien à voir avec l’Italie et le Midi français fait figure, en comparaison, de timbre-poste. C’est du grand et du brutal, depuis les dunes géantes et brûlantes près d’Huelva (avec un océan si chaud !), l’enfer venteux de Tarifa, la magie de Grenade et de son étrange montagne, jusqu’au grand plongeon sur la côte Nord (la Suisse ibérique - une marche qui peut atteindre 1600 m de haut si on vise les Picos de Europa !) en passant par l’immense Meseta sillonnée de sierras désertes. Solitudes arides - hors Sierras - où l’on se pose des questions sur les formes militaires de la Reconquista et sur sa durée et où on peut rencontrer (connaître !), dans plus d’un pueblo, l’inverse absolu de l’omniprésente politesse germanique, à savoir l’absence, due à l’isolement, de toute formule (superflue) de politesse (chose très différente de l’impolitesse à la parisienne !)
Bons voyages de toutes façons....
-
@Chamiot
« l’Allemagne (même ce qu’il en reste) »
Et bien je peux t’affirmer qu’il en reste beaucoup à l’Allemagne .
Certes de très grande villes et ports industrielles ont été rasés et reconstruit après guerre ...
Mais les campagnes allemandes avec des villes de taille moyenne : 10 000 à 60 000 habitants sont intactes .
J’avais effectué un un périple en Allemagne juste après la réunification .
L’ex Allemagne de l’est n’avait pas bougé (sauf les grandes agglomération évidemment )
Tout était resté en état mais peu entretenu .
Campagnes magnifiques, côtes mer du nord nickel ...(Ligue hanséatique).
Encore que !
L’Allemagne n’a pas connu les destructions qu’elle nous a infligées lors de la première guerre mondiale que ce soit dans notre pays : le nord , l’est , en Belgique et en Hollande où tout a été ravagé , détruit vandalisé (c’est le mot exact : jouissance de destructions dans les combats puis au fur et à mesure de son retrait )...
Et le traité de Versailles a tourné à la farce.
Car ni les British , ni les Américains n’ont insisté pour qu’elle paie les dégâts .
Pire , ce sont les méchants français qui ont été accusés de vouloir se venger et qui naturellement l’ont eu dans l’os avec en plus la seconde guerre mondiale : merci Adolf .
Incroyable .. -
31 mars 2016-Fergugus 14h21-14h29- Mais vous n’étiez pas dans les manifs- Ah il est vrai que nous avons un gvt de gauche.
-
Bonjour, troletbuse
Ah ah ah ! Il se trouve que chez moi, la manifestation a eu lieu vers midi, et que j’y étais !!!
Quant à un « gouvernement de gauche », c’est vous le dites (fût-ce avec ironie) car je considère pour ma part que ses choix politiques sont plus droitiers encore que ceux de Sarkozy. Ce qui ne m’étonne pas, venant d’un président comme Hollande que j’ai toujours considéré comme foncièrement libéral !
-
@ l’auteur : N’importe lequel des « patelins » « Français » à son histoire !..... Je pense que dans peu de temps une nouvelle loi « européenne » interdira à chaque pays d’avoir une « histoire de patelins » !.... Au nom de la « mondialisation » !... Heureusement je vais avoir 60 ans bientôt !... J’ai encore le temps de crever au sein du pays qui m’aura vu naitre !..... 10, 15 ans !...... Ce pays s’appelait encore « FRANCE » !.. C’était celui de mes aïeuls !.... SVP, enterrez-moi auprès de ceux-là !.... Dans ce sol, cette terre qui m’avait vu naître !... Et après, puisque vous en mourrez d’envie, faites-vous détruire et envahir !.... Remplacez nos églises par des mosquées !... Nos foulards par des niqabs !... Et soyez heureux !.... Inch’allah !... Ou comme on disait à mon époque : « Qu’a Dieu ne plaise » !..... Adishatz.
-
@smilodon : gardez bien mes messages.... Dans 1 siècle ou 2, quand d’autres voudront connaitre leurs « origines », mes messages pourront servir !... Adishatz.
-
@smilodon
Dans les mêmes eaux (âge) que vous, j’ai également grandi dans un pays européen avant « l’infusion » forcée d’une grosse dizaine de millions d’Africains et j’ai vu l’effondrement radical d’une civilisation.
Depuis plusieurs décennies j’ai reconnu vers quoi nous allons, vers quoi nous devons nécessairement aller (on ne se relève pas du triomphe des anti-valeurs du troupeau). J’étonnais toujours quand, in fine, je confiais que l’optimisme était néanmoins possible. Comme vous (quant à moi depuis longtemps) j’ai mis mon espoir dans la course de vitesse entre ma disparition physique et la survenue de la « France » « bougnoulisée », africanisée, féminisée, infantilisée, assistée, surveillée, sous le poing de fer de la dictature juive (pour cause de profits immédiats et par la manipulation médiatique)
En fait, en « France », il n’y a plus guère qu’en montagne (en montagne vraie, pas en stations !) que je peux encore me sentir en Europe. Heureusement que j’ai pu faire plein de choses...avant.
Quand le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme (valeurs positives, fondatrices même - exclusion, rejet du non-soi - pour qui a analysé toutes les formes d’organisation) deviennent - fait inouï - des délits imputés aux « nationaux », quand on préfère l’inutile au notable, quand on promeut et rembourse les assassinats de foetus viables tout en s’acharnant à faire survivre les ratés, quand on organise la chasse au mâle, à l’instruction, à l’élitisme, à l’effort, au travail, il est évident que cela sent très mauvais...
Je me demande d’ailleurs si je n’ai pas été, lorsque j’étais petit, abusé sexuellement par un prêtre en culottes courtes nommé Barbarin
En plus le malheureux se prénomme Philippe, comme l’autre, celui des « zheures les + sombres... » comme ils disent. -
Bonsoir, smilodon
Par chance, on est encore bien loin de votre scénario apocalyptique.
-
@ Cadoudal
« loger des migrants, comme par hasard musulmans, dans nos villages désertés. »
Ah oui ? Ou cela ? Dans le documentaire d’Arte ? Mais les gens concernés n’étaient pas tous musulmans. Et cela s’est fait sur proposition d’Auvergnats membres d’une association d’Aurillac.
« venir se réfugier en Bretagne, y vivre tranquille sa retraite entouré de blancs chrétiens »
Grotesque et diffamatoire. D’une part, si la majeure partie de ma famille est auvergnate, l’un de mes quatre grands-parents était breton, de Binic. Et l’une de mes tantes y résidait encore il y a quelques années lorsqu’elle est décédée. Bref, vous affirmez sans rie savoir.
D’autre part, je me fiche de la religion et de la couleur de peau des gens de mon voisinage. Ce qui détermine le choix de mes lieux de résidence, c’est le passé historique du lieu.
« refuser l’expulsion de l’imam de Brest »
Vous êtes d’une parfaite mauvaise foi. Cette expulsion, j’ai dit et écrit que je la souhaitais, tant les propos de cet imam sont choquants. Mais le fait est qu’il ne tombe pas sous le coup de la loi en l’état de ses prêches, et cela je n’y peux rien de plus que vous !
Sur les votes de 2012 et de 2017, en en effet, je n’ai pas voté et je ne voterai pas Le Pen.
Pour le reste, vos conclusions insultantes et, je le répète, diffamatoires, me laissent indifférent, vu le contexte d’aigreur et de souffrance dans lequel elles ont manifestement été rédigées !
-
@ Cadoudal
A propos de la Bretagne et moi, j’ai oublié de préciser : 1) que si la mère de ma femme était arcachonnaise, son père était un Breton pur jus ! 2) que mes deux sœurs vivent en Bretagne, l’une ayant épousé un Crozonnais.
Et quand bien même nous n’aurions ni l’un ni l’autre des attaches familiales en Bretagne, la France est un pays ouvert où chacun est légitime à s’installer où bon lui semble, en fonction de ses affinités avec la région choisie.
-
@ Cadoudal
C’est quoi ce délire ?
« arrêtez de nous prendre constamment pour des imbéciles »
Qui est ce « nous » ? Soyez clair ! Vos commentaires ne sont qu’un amalgame constant d’accusations fausses, de procès d’intention et de sous-entendus incompréhensibles.
-
Bonjour, Cadoudal
Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, je ne suis ni membre de l’exécutif ni parlementaire. Je n’ai donc pas plus de pouvoir que vous sur l’évolution des lois, et cela d’autant moins que les personnes pour lesquelles je vote ne sont jamais au pouvoir !
Ce message sera le dernier que je vous adresse sur ce fil que vous inondez de vos frustrations.
-
@Fergus
T’as raison, laisse ce pitre déblatérer dans son coin. -
Bonsoir, Anthrax
Merci pour ton soutien.
-
@Cadoudal
Pauvre Cadoudal qui ne sait même pas que ce sont les imbéciles qui ont toujours le dernier mot . -
@Cadoudal
Tu abuserais pas du chouchen des fois ? -
@Cadoudal
Je savions bien cher Cadoudal que t’es un mec bien !
https://www.youtube.com/watch?v=dTEijho9l2k -
-
Oui en en tout cas il est certain que la france possède, bien plus que les autres pays européens une variété infinie de paysages, de coutumes, et donc de villages, ces derniers en étant juste l’expression, la finalité. Un point de vue non chauvin d’un voyageur qui reconnait que le mieux est l’ennemi du bien et que l’excellence et la beauté ne peuvent faire office d’un concours, et qu’il est hors de question de confronter une beauté à un autre.
Mais s’il y a bien un pays qui est au centre de l’europe, des influence du sud, de l’est et du nord c’est le notre. Un pays atlantique, et méditerranéen : La mer a été pendant longtemps et reste déterminante. C’est pas Fernand Braudel qui dira le contraire. Lui qui fut aussi très sensible à la musique des fleuves, les grands vecteurs de communication, bien plus que les routes pendant des siècles, et là le Rhin nous unit au monde des marchés de la hanse.C’est toute cette construction culturelle et cette évidence géographique, allant de monts en plaines, qui ont construit les villages. Nous n’avons pas de mérite autre que celles des terres qui nous ont fait, et enregistré tant de passages. Ne parlons pas de l’influence des saisons, et des climats, très variés eux aussi, puisque méditerranéen, continentaux, et atlantiques, ce qui est une rareté : Mais si les invasions donnent le réflexe aux gens de construire des bastides et des murs, rien de tel que le froid et la neige pour établir des contingences qui font que les maisons de savoie et des alpes ont parfois quelque chose de commun avec celles du Népal.C’est cette adaptation qui travaille la main des artisans et des artistes. Voilà pourquoi notre pays est si varié. Je me souvient toujours d’un instit de CM2 qui nous avait dressé un portrait amoureux de la france, trois coté mers, trois coté terres, et une place si privilégiée, avec son château d’eau au milieu qu’on ne pouvait être que bénie par les dieux de vivre dans un tel pays. J’en ai gardé la certitude.-
Bonjour, bakerstreet
Merci pour ce commentaire qui rejoint si bien ce que j’ai tenté de montrer dans cet article. A cet égard, cette phrase « s’il y a bien un pays qui est au centre de l’europe, des influence du sud, de l’est et du nord c’est le notre » symbolise bien ce qui fait la richesse incomparable de la France en termes de patrimoine architectural rural..
-
@Fergus
Bonjour .Sans oublier l’ouest d’ailleurs, qui est la dimension onirique, mais aussi commerciale et culturelle vers la mer l’imaginaire et nouveau monde. L’histoire et la géographie se superposent sur le paysage, qui n’est souvent qu’une construction, mais si harmonieuse, quand elle est réussie, qu’on en oublie les strates, les facteurs environnementaux et culturels. -
@ bakerstreet
Bien d’accord avec vous.
-
@Fergus
Mer du nord, atlantique et mer Méditérannée, creuset de la civilisation. Ce qui fait que nous sommes à la fois frontalier de l’Afrique de la Grèce, et des pays du nord. Trois types de climats différents : continental, méditerranéen, et océanique. Ne parlons par du carrefour de langue, puisqu’on rencontre à la fois le catalan et la langue d’oc pour nous mettre en relation avec le sud dans le sud ouest, l’alsacien avec l’Allemagne, le Breton qui ressemble au gallois des îles britanniques ; mais je fais abstraction d’autant d’exceptions, souvent oubliées de rencontre, et dont la pierre et l’architecture se souviennent....Le pays niçois et la Savoie appartenaient il y a un peu plus d’un siècle encore à l’Italie. Si tout le monde connait l’influence espagnole dans les villes du nord, elle est présente dans d’autres endroits, comme à Port Louis dans le Morbihan, où une garnison espagnole fut présente pendant les guerres de la ligue...Anecdotique sans doute, mais justement. Les influences sont légions, et dans la langue aussi, et certains mots normands , ou noms, comme « Orbec », ou « Honfleur » « Bel et loing », sont clairement d’origine scandinaves. L’invasion normande en Angleterre fut tout autant origine d’exportation, et les maisons de briques d’Angleterre ne ressemblent pas pour rien à leur homologues de l’autre coté de la manche. On n’est bien loin des fermes languedociennes, avec leur toits d’ardoises, où là, l’espace se rétrécit : Car il suffit de partir de l’autre coté de la montagne, vers le nord, pour arriver aux fermes cévenoles, et leurs toits de lauzes. Le paysage, c’est toute une symphonie, ou un cours d’eau, avec des espaces tranquilles, avant que parfois tout s’accélère, pour aller vers un autre mouvement. -
@ bakerstreet
A propos d’influence étrangère sur la toponymie, on prétend également souvent qu’Egletons (Corrèze) viendrait de « Eagle Town », mais c’est faux ! Les Anglais sont d’ailleurs arrivés là bien après la naissance de la ville, au temps des gallo-romains.
Evidemment d’accord avec vous sur les différents points abordés.
-
@Fergus
Et bien c’est ce que je te dis ! -
Bonjour,
en retard d’un ou plusieurs trains (absence dans un lieu perdu), mais comment faire l’impasse de cet article. Il est vraiment plaisant. La diversité est du au climat +histoire+ la diversité des peuples voisins.Alors je te remercies pour un article qui consacre les villages représentatifs.Comme cela tu donnes la tranquillité autres patelins qui eux pourrons en profiter tranquillement sans les déboires du tourisme. Je le sais le pognon est primordiale,mais si les tableaux sont magnifiques la réalité ne devient que rajoutée. virtuelle ,arrangée.Alors vivre dans de tel lieux ne devient utile qu’à vouloir faire de l’argent.Adieux ! la tranqulité.C’est cela a morale de l’histoire.« Allez donc faire du tourisme et foutez nous la paix.Pour vivre heureux,vivons caché !,ye ! »-
Bonjour, hervepasgrave
« tu donnes la tranquillité autres patelins qui eux pourrons en profiter tranquillement sans les déboires du tourisme. »
Inutile de me remercier.
Cela dit, même les villages les plus touristiques peuvent être visités dans des conditions de tranquillité réelle. Il suffit pour cela de bien choisir son moment. Et cette tranquillité vaut également pour les habitants, cela va de soi.
De plus, très peu nombreux sont les villages qui souffrent réellement d’une sur-fréquentation, du genre Beynac, Conques, Les Baux-de- Provence, Locronan, Riquewihr ou Saint-Cirq-Lapopie, pour ne citer que ceux-là. Nombre d’autres ont gardé leur authenticité et leur cachet sans être vendus aux marchands du temple.
J’ajoute à cela que la présence de touristes n’est pas forcément désagréable, dès lors qu’elle n’est pas trop envahissante. Foi de Dinannais !
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON