@ Cadoudal
« rééduquer les bouseux réfractaires au vivre ensemble »
Voilà un propos très désobligeant, non seulement pour les urbains convertis aux vertus du terroir, mais également pour les ruraux que vous vous prétendez défendre et dont le portrait que vous faites en filigrane est celui de gens rétrogrades, enfermés dans un mode de vie de reclus.
Vous oubliez que ces « étrangers au pays » ont sauvé de très nombreux villages et hameaux de la ruine. Allez donc, comme je l’ai fait très souvent, vous balader près de chez vous dans les Monts d’Arrée et vous verrez tous ces hameaux qui connaissent une nouvelle vie après avoir été au bord de la ruine. J’ai même aidé avec un ami peintre lorsque j’habitais à Morlaix une amie peintre américaine à sauver un bâtiment agricole abandonné par son ex-propriétaire en arrachant tout les plantes parasites qui étaient en train de détruire murs et toiture.
Au fait, cette amie ne voulait rééduquer personne ; tellement peu qu’elle était l’épouse d’un biniawer traditionnel qui se produit dans les festoù-noz ! Et contrairement à ce que vous affirmez ceux qui sont restés dans les villages et les hameaux sont heureux de ce renouveau et du retour, ici et là, d’enfants qui avaient disparu du paysage.
Pour le reste, à quoi rime ce ton si plein de mépris (« vos vies de parasites mielleux ») ? Est-ce là l’idée que vous avez du débat ?