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Commentaire de Nicolas Ernandez

sur Les Beach Boys, le groupe qui priva le monde de la lumière


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Nicolas Cavaliere Nicolas Ernandez 1er avril 2016 16:32

@Julien Gioux
Faut que j’y pense, la réponse ci-dessus est une forme de boutade, je me vois mal écrire autant d’articles sur autant d’artistes différents. Ce texte-là sur les Beach Boys est une sorte de miroir inverse de celui sur les Beatles, les deux groupes servant d’excuse pour essayer de dégager une sorte d’idéologie - oui, j’ose écrire un gros mot - sur la manière de façonner une œuvre artistique. Si Dylan est intéressant de ce point de vue, c’est qu’il a construit toute la sienne sur un matériau antique qu’il s’est « approprié », et qu’il est passé aux yeux de ses contemporains pour un héros original alors même que sa démarche était clairement liée au passé. A vrai dire, je trouve que le moment à la fois le plus génial et le plus embarrassant de la carrière de Dylan, c’est quand il l’a volontairement sabordée en sortant « Self Portrait », pour que les gens arrêtent de le voir comme le « porte-parole de leur génération », alors même qu’il était d’abord un messager et un transmetteur de valeurs plus anciennes, même pendant sa période électrique/Rimbaud/« Tambourine Man ». Oui, en y pensant, ça pourrait faire un beau texte....


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