@La mouche du coche
Problème, si je n’ai jamais rencontré de loups, par contre j’ai croisé plus d’une fois des patoux, ces monstrueux chiens soi disant inoffensifs sur mon chemin, me montrant les dents.
« C’est que vous aviez rien à foutre où vous étiez ! » me suis je entendu dire...Problème : Le berger avait délègué la garde à ses monstres, et le troupeau était installé carrément sur le chemin de randonnée....Je suis un peu fatigué d’avoir à défendre l’intérêt du vivant, ou de ce qui en reste...Les espèces animales sont pratiquement toutes sur le déclin, et même l’abeille et la pollinisation sont menacés. C’est l’apocalypse des animaux, pas des bénéfices, on le sait...Le fric le fric le fric !.La myopie..... Les arboriculteurs ne veulent pas entendre parler d’une législation européenne qui interdit un pesticide ultra dangereux : Votre cancer ne les concerne pas.....
Tout cela n’a rien à voir, si, bien sûr...Car Ouragan, même s’il a raison sur un point, en ce sens que la présence du loup, ou du moins son retour sur ses terres est source d’ennuis oubliés, ne regarde que par le biais des intérêts propres et exclusifs à une profession. C’est le petit bout de la lorgnette, c’est du corporatisme. Et c’est le genre d’argumentation et de pratiques qui nous en emmené droit dans le mur. La terre au service de l’homme. Quand à la montagne, il faut bien reconnaître que dans certains secteurs, l’hiver est une bénédiction, dans le sens où il recouvre de blanc toutes les horreurs qu’on y a implantés : Stations en barres, comme dans le 93, équipées de canon à neige et de dameuses, qui ont laminé le paysage. Ce sont des loups qui sont à l’origine de ces erreurs et de ces horreurs, mais de ceux là on ne parlera pas ici.
Quand aux autres loups, à fourrure, sans faire dans l’angélisme, il faut avouer que depuis un siècle ou deux, il y a une distorsion de moyens, et donc de destruction, entre ceux qui veulent la peau de la terre et ceux qui veulent la sauver.
Mais vous savez, c’est comme l’histoire du type qui scie la branche de l’arbre sur laquelle il est assis. Maintenant, il est pourvu d’une tronçonneuse.
Tout cela me rend très triste ! Je commence à être à l’orée de ma vie. Je guetterai encore le retour des hirondelles, mais elles sont si rares qu’on ne peut plus guère en parler. Je me souviens des années 60 où elles étaient tant et tant. Les jeunes n’ont plus ce souvenir aujourd’hui ; On s’habitue à tout surtout quand on n’a pas goutté autre chose. Pas plus tard qu’hier je suis tombé sur une bande de gros cons en treillis qui faisaient une chasse aux renards ; des nuisibles disent ils.....