@ouragan
Dans les années 70 j’ai gardé un refuge dans les alpes du sud, et une bergerie était installée pour l’été à proximité. Les bergers gardaient à l’époque leurs moutons en transhumance, et ne déléguaient pas à des patous hargneux la garde. Les loups n’existaient pas d’accord mais ils étaient présent en Italie, et cela ne posait pas les problèmes qu’ils posent à des gens en France. Le pastoralisme a bien sûr une valeur, mais tout autant les loups , qui ont eux aussi leur place dans l’écosystème. Vous évoquez la défense de la régulation de l’eau : Il faudrait parler des grandes aberrations, celui des stations d’hiver qui ont estropié la montagne, damé les sols, et favorisé l’écoulement de l’eau, sans compter les canons à neige qui sont une ineptie, au niveau de l’exploitation des ressources.
On ne sans prendra pas aux puissants et à l’économie des copains. Qui descend dans la rue, me demandez vous ?..Les agriculteurs pas mal, me semble t’il. Dépendant maintenant totalement des subventions, ils cassent cependant tout au moindre retour de marché, dont ils ont flatté la main. Un libéralisme à géométrie variable là aussi, qui se régale du marché quand il est porteur, et se retourne contre l’état au moindre revers....J’en ai vu en Bretagne de ces gros cons, il n’y a pas d’autres mots qui en profitaient pour se débarrasser de leurs plaques d’amiante pourris le long des routes, à charge pour la communauté et la région de payer..4 millions rien que pour la Bretagne....Pour autant je ne confond pas les paysans liés à la FNSEA et celui de la confédération paysanne. Et je soutiens les aides à l’agriculture de montagne bien sûr, pour autant qu’elle accepte les charges environnementales qu’elle possède et qui sont à mon avis aussi une chance, au niveau collectif. Les loups en faisant bien sûr partis, ainsi que tous les animaux sauvages qui étaient là avant nous. Le soin qu’on prendra à les protéger en dira beaucoup sur le sort qui nous attend nous même demain. En tout cas, aucune profession, aucun lobby, même s’il peut s’exprimer bien sûr sur le problème, ne peut décider seul des intérêts qui le dépasse : celui des espèces et du vivant ; J’entend aussi des pêcheurs en Bretagne qui voudraient se débarrasser des cormorans, trop bons pécheurs sur les rivières qu’ils fréquentent !