• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de bakerstreet

sur Immobilier : qui seront les dindons de la farce ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

bakerstreet bakerstreet 4 avril 2016 16:39

@Laurent CRIADO

Comment sera jugé le territoire où vous habitez dans 20 ans, dans 30 ans ?...Imaginez la centrale nucléaire à 50 bornes de chez vous qui explose ?..Même pas de prime d’assurance, car vous ne serez pas dans le périmètre reconnu impactée. Prenez des pastilles d’iode quand même, on ne sait jamais...Les prévisions son devenus de plus en plus illusoires, soumises à la loi du marché, qui ne voit pas plus loin que le bout des son nez de son portefeuille d’action. Si vous vivez en pleine campagne, dans certaines régions, peut être faudra t’il faire avec des bandes de soudards-routiers, comme on moyen-âge, une époque où les exclus se réunissaient parfois en colonnes de bandits de grands chemins ?...Fantasmes ?...Je ne sais pas....Les politiques sont morts, il n’y a plus que des carriéristes, avec un carnet d’adresses dans la poche portefeuille. 
 Beaucoup de choses ont changé depuis que je suis né, une époque où l’on distribuait le courrier en ville deux fois par jour, où quel que soit l’endroit du territoire où vous viviez, vous pouviez trouver une gare à moins d’un quart d’heure, quand elle n’était pas dans votre village, vous mettant en relation avec n’importe quel point de France.
 Il est maintenant plus facile d’aller de Nantes à Manille, que d’Uzés à Bagnole de l’orne, par exemple. Traverser la France à 40 ans de distance est une expérience semblable à celle des changements de paysages, de la marée haute à la marée basse. Métaphore bretonne, liée à ma localisation. Par chance la Bretagne a su garder un réseau à peu près cohérent, bien que l’immobilier se soit resséré sur la ceinture cotière, mais rien à voir avec les paysage désolés du centre, ou de l’est...
L’industrialisation a été une chance et une malédiction plus tard pour certaines régions. On voit par là les méfaits de la mondialisation, de la perte des frontières, et surtout du sens de la cohérence nationale du fait d’un état qui a déserté ses obligations de redistribution et de planification pour s’en remettre au marché. Tatcher et Reagan ont fait des émules. Il y avait des couilles en or à se faire, en tranchant dans le gras, comme ils disaient. Ce qui a abouti à des catastrophes qui ne peuvent que se renforcer, car demain l’état prévoyant de diminuer encore ses subventions. De la misère qui en résultera il ne faudra pas s’étonner qu’elle soit porteuse de violence, des choses non prévus par nos économistes qui n’ont pas de master en histoire et en sociologie. On ne peut être bon partout. 
L’important, ce n’est pas la maison, c’est ce qu’il y a autour. Je parle de la qualité de l’air, et de celle de l’époque. Mais tout cela est illusoire si la vie est absente du livre de comptes

Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès