@Nicole CHEVERNEY
Bonjour Nicole,
Je comprends tout à fait votre réaction, ayant eu plusieurs fois envie de supprimer mon compte Agoravox, suite à des ’’commentaires’’ insultants ou diffamatoires, qui ont été rapidement supprimés, mais bon...
Sur ce fil par exemple, nous sommes les seuls à commenter sous notre identité véritable, et les autres intervenants semblent ne pas comprendre ou faire semblant de ; qu’insulter, dénigrer, diffamer un pseudo n’a finalement aucune incidence sur la personne attaquée, ’personne’ qui, intellectuellement, juridiquement, physiquement, n’existe pas, tout simplement.
Les pseudos les plus agressifs s’en donnent à coeur-’joie’ simplement par ce qu’ils sont à l’abri ; a-no-nymes !
En plus, aucun intervenant réel, cad écrivant en son propre nom sur Agoravox, ne vient, à part vous ou moi, commenter les autres articles que les siens, jamais.
Se prenant sans doute pour des stars, les quelques personnes ayant une quelconque notoriété littéraire, journalistique ou autre, ne répondent généralement m^me pas aux commentaires sous leur article.
Alors accepter de se faire insulter gratuitement par des taupes anonymes, à moins d’^tre maso, n’a rien d’agréable.
Et, servir en plus de ’’caution morale’’ à une confrérie de trolls, y compris parmi les rédacteurs ne sert à rien.
Les laisser se débrouiller entre eux serait assez sage, car le troll n’existe que pour dispatcher sa propagande & contre-dire, et si personne ne le contrarie, il disparaîtra sans laisser de trace.
Alors il ne faut pas trop se faire d’illusion sur le web-microcosme Agoravox. J’ai découvert ce média en 2012 et déjà, sans être spécialiste en trolleries, je savais avant d’écrire ici à quoi m’en tenir. j’avais remarqué que, si des articles étaient réellement ’’subversifs’’, ou anti-système, d’autres, issus parfois de rédacteurs réguliers, n’étaient rien d’autre que du mainstream déguisé.
Les lecteurs avertis ne sont pas dupes, et finalement tant pis pour les autres qui s’y laissent prendre, les trolls font partie du décor ici, ce n’est pas très grave tant qu’ils se déchirent entre ’’eux’’, (eux entre guillemets car souvent ’’eux’’ ne sont qu’un seul et m^me individu qui se répond, histoire de meubler la conversation).
Pour moi l’intérêt d’écrire ici est de voir les réactions (vraies ou supposées telles) que notre prose génère, et motive aussi une recherche créative en écriture de textes volontairement à 180° de ce qui m’énerve. J’aime bien copier le story-telling mainstream, mais en le pervertissant jusqu’à l’absurde.
Aujourd’hui par exemple, j’ai eu un article refusé récemment, bon, je ne l’ai laissé que 3 jours en ligne et j’ai parfaitement conscience que sa goritude était sans doute trop exagérée pour être publiée sur un média grand public. Depuis, j’ai amélioré ce texte :
Oh, bien sûr Agoravox est de moins en moins grand public ; d’abord par la fuite massive des lecteurs sensés et des rédacteurs sincères, dégoûtés du con-texte, et de l’atmosphère délétère du troll-spirit ambiant pénible émergeant, envers et contre tout article ou commentaire non doxa-aligné.
Allons nous fuir ce lieu définitivement et laisser le champ libre aux trolls ?
Je suis 1 peu comme vous Nicole, je m’accorde encore un peu de réflexion, qui vivra verra...
Une fois que nous serons tous partis, que restera-t-il d’Agoravox et de son alternative citoyenne au mensonge d’Etat ?
Amicalement
