Malheureusement, Alinéa, quand on justifie par la pudeur le port du voile, (comme le fait philouie) on considère d’emblée qu’avoir le cheveu libre en public est impudique...(ou laisser voir un morceau de cheville, un bras, un cou tout ce que de plus en plus de nos concitoyennes de confession musulmanes couvrent quand ce ne sont pas les mains et le visage ou les pieds en été.)
On se retrouve donc avec un nombre croissant d’ individus (femmes, maris, frères et mêmes enfants) qui en viennent à porter un regard désapprobateur ( au pire crachats et insultes) sur qui ne partage pas ces critères de la « pudeur »...qui virent aux normes.(sauf à être miro ou de mauvaise foi)
Ce que pressent notre société pourtant ouverte, compréhensive et tolérante..( puisqu’on peut s’y vêtir comme on le désire du moment que l’on expose pas en public ses parties intimes : en mini jupe, en bikini, en robe maxi, et porter tous les couvres chefs possibles et imaginables) loin donc de l’homogéneité vestimentaire puisque tous les styles, genres, originalités y sont permis voire encouragées....
Voilà ou le bât blesse.. et le pourquoi à mon avis un si banal morceau de tissu, provoque un malaise et tant de débats dans nos sociétés qui sentent se profiler derrière le textile incriminé la contrainte ( par la violence physique, l’amende, la prison dans certains pays ou par la pression psychologique du milieu ici comme j’en ai eu écho par des jadis « en cheveux » qui pour « avoir la paix » ont cédé au voile puis de fil en aiguille ont rallongé leurs jupes (avant au dessous du genou, maintenant à la cheville)...
Quid de la liberté dont nous parle philouie ?
combien pour avoir la paix ? combien par « choix » ? et combien ne risquent de ne plus l’avoir demain ce choix ?
That is toute la question.