L’auteur nous parle de pays ou la consommation augmente malgré une taxation à 40 %. Il en tire la conclusion que la taxation ne marche pas. Sauf qu’il oublie de nous dire deux choses : d’une part que la taxation en France est encore plus forte (90%), et d’autre part que la consommation diminue progressivement en France.
On peux faire une conclusion radicalement différente de la sienne : l’information sur les dangers et une forte montée des prix sont efficaces pour faire diminuer la consommation.
Donc sa démonstration est biaisée pour nous induire en erreur.
Il nous parle ensuite du sort des pauvres buralistes. L’Etat pourrais parfaitement augmenter la part versée aux buralistes. Ils vendraient ainsi moins de tabac, mais le vendant plus cher ils garderaient le même chiffre d’affaire. Cette solution de bon sens n’est pas proposée par l’auteur qui prétends pourtant défendre leurs intérêts.
Dans son précédent article (l’auteur n’en a fait que deux) l’auteur fait un lien entre l’intérêt des viticulteurs Français et l’intérêt des producteur de tabac Indonésiens : si nous agissons contre leurs intérêts, ils agiront en retour contre les nôtres. Sauf que l’Indonésie est le premier pays musulman de la planète et n’est donc pas un gros acheteur de vin. Encore une démonstration très discutable.
Par ailleurs si l’auteur considère que la montée des prix n’est pas efficace comme méthode de lutte contre le tabac, il se garde de bien ne nous en conseiller une meilleure.
L’auteur, en plus de nous prendre pour des demeurés, serait-il donc autre chose qu’un envoyé du puissant lobby du tabac ?