@Jo.Di
Quand vous cessez de mélanger le Marx expliquant le capitalisme, du Marx méditant sur la condition humaine et du communisme, là, vous redevenez cohérent !
Par contre, il vous reste de distinguer votre interprétation de ce que dit Marx, de ce qu’il dit effectivement. La première, relève de votre opinion, seule la citation peut être prise pour la pensée exacte de Marx.
Pour ce qui est de l’augmentation du coût de la vie, là n’était pas la question !
"Quel que soit le système, la société est toujours le moteur de richesse
Non,
le paysan peut vivre tout seul, le tailleur de silex aussi , pas
l’ingénieur en informatique, c’est l’évolution que marque Marx«
Si, quand on parle de création de richesse, on parle de création de biens matériels, or, votre paysan seul ne pourra pas élever sa richesse matérielle de manière significative, il pourra la maintenir, mais sauf exception à la règle, il ne pourra pas l’élever, pour cela, il devra s’associer à d’autres paysans et former une communauté. Idem pour le tailleur de silex. il faut donc nécessairement que les humains s’associent, se réunissent en communauté pour créer de la richesse. Peu importe ce qu’ils en font, le fait est qu’il doit vivre en société pour augmenter de manière significative sa richesse. C’était aussi vrai pour les sociétés de chasseurs cueilleurs en Amérique.
»le prix des marchandises évolue en fonction du temps humain que demande sa fabrication
Pas dans le communisme de Marx. Il n’y a pas de « prix » mais juste un « usage » utile où pas.«
Le problème de Marx, c’est de ne pas avoir compris ce qu’est la monnaie, car il reste avec l’idée d’une monnaie d’échange de marchandise du système capitaliste et non du temps de vie dédié à autrui. Ce qui change toute la conscience que nous avons de l’outil argent.
Lisez ces articles, vous comprendrez mieux
la monnaie du XXIème siècle expliqué aux nuls, mais surtout aux experts
l’origine des crises systémiques monétaires
monnaie de dépôt ou de crédit ?
Je ne prétend pas dire ce qui est utile à une personne et ce qui ne l’est pas, cela relève de la souveraineté individuelle, par contre, on peut et doit dire que ce qui nuit à la communauté, ne peut être déclaré utile à un individu vivant en société, car il entre alors en conflit ouvert avec elle. Sauf si l’individu en question s’isole de la société pour ne pas lui nuire (bref, s’il se fait ermite).
Je suis communiste, mais je ne conçoit pas celui-ci sans la liberté individuelle. Sauf qu’en société, la liberté individuelle est conditionné à celle d’autrui et donc, impose des règles communes placés au dessus de tous, sans exception aucune.
Bref, le communisme est la conséquence de la volonté d’étendre la liberté à tous ses membres et non à une seule élite, ça, c’est le principe capitaliste. Capitaliser la vie d’autrui. Le communisme n’interdit donc pas qu’une personne s’exploite elle même, mais qu’elle puisse exploiter autrui à son profit exclusif, via le surtravail.
Donc, non, le communisme n’a pas à décider ce qui est utile pour une personne, mais poser les conditions d’accès à cette »utilité".
Je le résume de la sorte
L’intérêt général (social) est la somme des utilités particulières (individu) à l’accomplissement de la volonté générale (retour au social), définit par la somme des besoins de chacun (utilité primaire) et de leur aspirations supérieures (utilité secondaire), dans les limites du respect des autres formes de vie et des droits/devoirs intergénérationnels.
On peut l’écrire autrement de la sorte
le laisser faire économique (futilité) commence là où s’arrête les nécessités du contrat social et s’arrête, là où commence les contraintes jugés supérieures que sont le respect des autres formes de vie et des droits/devoirs intergénérationnels.
Le laisser faire économique est la variable d’ajustement des nécessités et contraintes.
De là, il en découle que le principe de la croissance économique devient caduque, car on passe alors dans un système d’équilibre.
ainsi, l’équilibre économique est définit par la satisfaction des besoins primaires de chacun, tout en respectant l’environnement écologique et culturel.
c’est seulement à l’intérieur de ces limites et nécessités, qu’on peut accroitre la production de marchandises accessoires. Encore une fois, même un jeu vidéo a une valeur d’usage pour celui qui l’utilise, mais n’est pas une nécessité et est tributaire des contraintes cités plus haut. Mais tant qu’une marchandise ne touche à aucun des deux, nul ne peut l’interdire en invoquant la raison de l’utilité !
Une fois cela définit, qu’est abolit la propriété économique et donc la concurrence, que l’argent devient une création personnelle, conditionné à son utilité à faire prospérer la société, alors, peu importe la motivation de la personne, car il produira dans une relation personnelle et non impersonnelle en exploitant autrui.
selon le principe que nul ne peut exiger plus de droits (argent) qu’il n’accomplit de devoirs (activité utile à la société) et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs, qu’il ne réclame de droits.
Mais pour cela, il faut transposer la propriété en responsabilité économique et sociale.
15/04 01:35 - Jo.Di
Un article sur Houellebecq aussi extension du domaine de la lutte des classes les autres je (...)
15/04 01:00 - Jo.Di
@Shawford Seul le premier passe par surprise .... y en avait un rigolo Anthropologie (...)
14/04 15:30 - Shawford
@Jo.Di el guru Himalayen :-)) Chalut !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! en v’là un cri du (...)
12/04 16:55 - Jo.Di
« Honorer les Dieux c’est honorer la Cité. C’est défendre l’ordre social, le (...)
12/04 16:47 - Jo.Di
@Hervé Hum Allez, montrez moi où j’écris une seule des choses dont vous m’accusez (...)
12/04 16:34 - Jo.Di
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