@Jean Keim
Mais la question n’est pas d’arrêter ou non le profit, mais de redéfinir cette notion au regard des besoins et contraintes présentent.
Pour le dire en métaphore, ce n’est pas en jetant le bébé avec l’eau du bain qu’on règle le problème.
Le profit est jusqu’à aujourd’hui exclusif et particulier, alors que l’économie actuelle, de plus en plus mise en réseau, doit être collectivisé, c’est à dire, porté dans le gain de productivité.
Or, la manière la plus efficace de gagner en gain de productivité de manière spectaculaire, n’est pas dans la réduction du coût de production, mais dans la fabrication de produits de haute qualité et de haute valeur ajoutée. C’est à dire, où l’obsolescence est réduite le plus possible, c’est à dire, dans la recherche de la plus grande la durée de sa valeur d’usage et donc de sa fiabilité.
Mais ce n’est possible, que si les moyens de production sont socialisés, donc, la propriété économique de production de masse abolit, mais aussi, conséquence oblige, la monnaie ne plus représenter la valeur d’échange des marchandises, mais du temps de vie dédié, car si l’environnement économique est collectivisé, alors, ce n’est plus les marchandises qui s’échangent contre de l’argent, mais uniquement le temps nécessaire à sa fabrication. Et c’est la meilleure manière de réguler la production et de maîtriser les crises de manière « naturelle ».
Bon, je doute qu’il y en ait un seul ici qui comprenne réellement ce que j’écris, et donc, à moins que je l’explique plus en détail, de rester lettre morte.
Mais qui sait, un autre l’a déjà peut être écrit ou en en train de l’écrire...
Cela dit, ce n’est certainement pas les dirigeants actuels !