@HELIOS
La localité a certes son importance, mais n’est pas centrale du point de vue monétaire. Ce qui importe, c’est l’équité et l’équilibre des échanges.
Le problème central évoqué par les commentaires, est le déséquilibre systémique provoqué par l’intérêt prélevé sur la monnaie et la plus-value sur la production.
Le capitalisme est le fait de la volonté d’exploitation du temps de vie d’autrui à son profit exclusif, pas de développer les territoires et les activités au sens social, c’est à dire, pour la collectivité, donc, pour les citoyens, les salariés. Autrement dit, la prédation financière n’est pas un outil technique au bénéfice de tous, mais au détriment de tous.
Ce que vous écrivez est la définition de la folie selon Einstein.
Mais on peut aussi citer Bossuet écrivant « Dieu se rit de ceux qui vénèrent les causes, dont ils déplorent les conséquences ».
Si vous tenez à préserver la source des crises et guerres, c’est par peur et non par conviction. Par conditionnement et non par réflexion.
Car non, le capitalisme n’est pas réformable, il ne peut être que dépassé par une autre conscience des relations sociales et économiques. Et la seule valeur supérieure à la propriété économique, dont la seule fonction est de permettre le profit, est la responsabilité économique.
Aussi, désolé, mais le principe de relation de causalité est implacable, tant que vous défendrez le système capitaliste, vous aurez toujours affaire à un système de prédation, de vivre dans un environnement en état d’urgence permanent et de guerre cyclique ici, mais toujours présente en quelques endroits sur Terre.
Le capitalisme n’a pu se développer et triompher que par la guerre et la destruction, il ne peut survivre qu’en poursuivant dans cette voie, toute autre option signant à terme sa fin. Autrement dit, la guerre, la violence, la dictature, la manipulation des masses sont les outils indispensables du système capitaliste, car fondamentalement, c’est le système le plus inique et injuste qui puisse exister !