Pour une fois mon cher Nabum je vais vous faire une critique. Non pas sur ce que vous racontez... mais sur ce que vous ne racontez pas.
Votre titre m’a effectivement « attiré », vous vous en doutez sachant où je vis et quelles peuvent être certaines de mes activités.
Le « triangle landais » ( au nord Médoc, Adour au sud, Ténarèze à l’est et, évidemment rivage océanique à l’ouest), et plus particulièrement « la grande lande » (sud Gironde à nord de Mt de Marsan) est un pays d’eau. Il est de fait que Brémontier et Haussman ont beaucoup fait pour « démarécager » (excusez le néologisme) ce territoire qui reste un formidable château-d’eau en plateau. Son important réseau hydrologique naît, sourd, directement de la nappe. Malgré les arasements et assèchements forestiers et agricoles, les lagunes y sont encore nombreuses (origine très probablement glaciaire pour la plupart d’entre elles ; quelques lagunes « éoliennes » également).
Sable et eau, et depuis Brémontier formidable extension du pinhadar.
Tout ce qui est Natura 2000 sur ce territoire est attaché à l’eau.
J’ai donc, voyant votre titre, pensé que c’était là que vous alliez nous attirer. Mais il y a un lien, dont je pense que vous le connaissez et qu’il est présent implicitement dans votre texte : lac de Léon et « courant d’Huchet », un extraordinaire site où l’eau douce et l’eau de l’océan non seulement produisent des phénomènes spectaculaires, mais ceignent un site, un écosystème, une réserve de biodiversité... extraordinaires.
Cpordialement vôtre.
