@Fifi Brind_acier
Là, c’est de la rhétorique…
La question fondamentale est
de savoir qui, concernant la France, se plie aux décisions de l’Europe, voire
collabore aux intérêts des puissances financières.
Vous soulignez, à juste
titre, que Bruxelles décide pour la France. Mais il y a bien en France un
gouvernement qui s’engage à respecter ces décisions. Cela est indéniable.
Si vous voulez sortir de l’Europe
et mettre un terme à cette situation, faite en sorte que ceux qui décident pour
la France et souscrivent aux décisions de l’Europe, soient écarté du pouvoir.
Les décideurs énumérés dans
l’article que vous avez mis en lien, mélange tout : non seulement les
époques (L’Europe n’était pas ce qu’elle est aujourd’hui) mais aussi les
profils de personnalités (industriels, politiques, médias, etc.), lesquels ont
aussi un intérêt pour l’Europe.
De manière sous-jacente, mais non moins majeure, il y
a les énarques…
« Les énarques sont très peu nombreux au Parlement, moins de 5% à
l’Assemblée et encore moins au Sénat. Mais ils tiennent les ministères et les
ministres ne peuvent rien faire sans eux. » L’omnipotence
des énarques
« Au-delà,
il est montré que l’influence des administrateurs oscille de la pré décision au
moins à la co-décision souvent. Ce pouvoir se matérialise sous trois formes
principales : leur rôle-clé dans la définition interactionnelle de ce qui est
« politique » et de ce qui est « administratif’, c’est-à-dire de
leur propre champ de compétence ? un pouvoir relatif de blocage des projets
qu’ils désapprouvent, un pouvoir de proposition enfin qui, variable selon les
lieux, les dote parfois d’un rôle quasi-politique de co-auteurs de la décision. »
Les
Gardiens de l’état, une sociologie des énarques de ministère