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Commentaire de Ruoma

sur Italie, un reporter d'AgoraVox poursuivi pour avoir raconté le NoTav


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Ruoma Ruoma 27 avril 2016 08:58

@Le421
C’est à peu près ça, mais je voudrais compléter votre commentaire...
Lorsque vous dites « Notre pays... ne vénère que la pourriture humaine », il me semble qu’il faudrait ajouter : c’est-à-dire les 1%, nos « élus », nos banquiers, nos actionnaires et nos « rédacteurs en chef », qui imposent dans les médias de ne donner la parole qu’à leurs maîtres ou à leurs dévoués complices.
Ce qui signifie que la population elle (les 99%), maintenue dans l’ignorance, la confusion, harassée par la précarité, le chômage, ne fait que subir, même si des voix nombreuses, mais toujours occultées (merci Internet) s’élèvent pour dénoncer cette situation (voir à ce sujet la prolifération exponentielle des pétitions ou autre ICE).
Il est donc très important de ne pas faire l’amalgame, ce à quoi nous incitent en permanence tous nos médias.
 
S’ajoute à cela que, depuis des décennies, nos « élus », les « législateurs », n’ont eu de cesse de modifier les lois pour qu’elles soient à leur convenance et autorisent ce qui était illégal auparavant. Par ex. retrait du crime de haute trahison de la constitution française pour le chef d’État ou les responsables du gouvernement (comme par « hasard »).
Ce qui permet aussi de condamner maintenant un lanceur d’alerte, puisque la législation considère illégales les conditions de leurs révélations et les qualifie désormais de délit ou de crime.
 
En fait, la législation a été modifiée pour la faire correspondre et anticiper ce qui est prévu dans le TAFTA/TTIP, le « fameux » grand marché transatlantique, autrement dit une gigantesque escroquerie internationale en bande organisée...
Il s’agit de mettre en place un « secret des affaires » qui permette aux multinationales, sous prétexte de lutter contre le pillage des brevets et procédés de fabrication, d’interdire la divulgation de tout secret financier et donc de toute escroquerie.
 
Cela fait partie du scandaleux volet ISDS qui permettra aux grandes multinationales ou fonds de pension (essentiellement américains) de porter plainte contre n’importe quelle collectivité publique (État, région, département, municipalité, etc.) pour entrave à son business et préjudice sur ses profits devant un « tribunal arbitral » PRIVÉ (voir CIRDI).
Cet organisme aura le pouvoir de les condamner à de très lourdes sanctions financières et de les contraindre à annuler leurs décisions.
Avec l’ALENA, par ex. - accord USA-Canada, aucune multinationale américaine n’a été déboutée et tous les instances canadiennes accusées ont été lourdement condamnées. Au passage, il faut savoir que le CETA (accord de libre échange Canada-UE) a déjà été adopté.
 
Rien de surprenant donc, à ce que ces « négociations » soient entourées du plus grand secret.
Rien d’étonnant non plus à ce que les « négociateurs » en soient à leur 13ème session, alors que cette « proposition » ne mériterait depuis le début qu’une seule décision : le REFUS.
 
Mais on sait que les nombreux lobbies présents à Bruxelles et les représentants de l’administration américaine en coulisse font pression constamment pour faire fléchir les « dirigeants » européens.
Ce n’est pas pour rien que Obama en personne est venu au Royaume-Uni demander à ce que les britanniques votent le maintien dans l’UE.
Un document américain a d’ailleurs « fuité » récemment. Il révèle que ce projet n’aura d’avantages que pour les entreprises américaines et uniquement des conséquences néfastes pour la partie européenne.
 
En définitive, l’oligarchie au pouvoir n’est constituée en majorité que d’escrocs et de traîtres et il y a tout lieu de penser que ce projet de TAFTA finira par être adopté, malgré la fronde des populations européennes...


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