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Commentaire de bakerstreet

sur Le meilleur des mondes


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bakerstreet bakerstreet 28 avril 2016 00:31

Bravo pour ce bel article, exhaustif, fouillé, qui m’a remis le roman en mémoire, un de ceux qu’il fallait avoir lu quand on avait 18 ans dans les années 70. On lisait beaucoup, à l’époque, on refaisait le monde, on prenait la route, des bouquins de SF plein le sac, et puis Hesse, Kerouac, Miller, les écrivains tendance de ces années là, et Huxley était du nombre...Par contre, maintenant, si je constate l’incroyable profusion et richesse des médiathèques, pas sûr que ce soit les jeunes qui les fréquentent. Ils sont déjà c’est vrai dans le cinéma auto sentant. Et voilà qu’ on parle de casques 3 D, misère de misère en boucle...IL y a fort à parier que certains ne sortiront plus de cette réalité virtuelle. Huxley a été un sacré prophète. Bien qu’Orwell ait lui aussi développé une utopie probable, mais qui n’était déjà plus une utopie politique...J’avais été impressionné à l’époque par « contrepoint », et « jouvence », un roman qu’on oublie pas malgré les années. L’histoire d’un milliardaire, une sorte de citizen kane payant des scientifiques pour lui trouver le remède contre l’immortalité. Ils trouveront la capacité de conserver la jeunesse du corps mais l’esprit continuera à décliner ! C’est un gigantesque éclat de rire sur fond de vanité. Shakespeare nous avait prévenu. La vie est une farce dite par un idiot...Les liens sont nombreux, et vous n’avez même pas oublié Swift, le créateur de Gulliver, et son regard distancié, le relativisme qu’il prône en donnant sur une île la parole aux chevaux et en transformant les humains en idiots primitifs, ce qui inspirera bien sûr Pierre Boule dans la planète des singes..... Vraiment « Gulliver » est un des 20 ou 30 grands livres indispensables dans le quel bien sûr « Brave new word » a sa place ! Avez vous parlé de Wells, qui lui aussi fut un grand prophète des temps à venir, avec des fables amusantes, sur les manipulations génétiques à venir, comme dans « l’ile du docteur Moreau ». Même Conan Doyle eut l’intuition de Gaïa, d’une terre-mère vivante, répondant aux exactions de ses parasites par des ouragans, dans « le jour où la terre hurla »...


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