@microf
L’auteur n’a fait que passer en revue des faits établis et incontournables. Pour différentes raisons, il y a un redémarrage général du nucléaire dans le monde, et l’Afrique n’est pas à l’écart de ce mouvement. Les raisons sont essentiellement que la production pétrolière va plonger inévitablement, après le coup de folie des saoudiens. D’autre part, la bulle financière de l’éolien va bientôt crever, et tous les experts (je ne parle pas des idéologues soit disant écolos) savent que c’est une catastrophe. C’est très cher, ça ne tient que grâce aux subventions massives (en France la CSPE), et ça demande, à cause de l’intermittence, un gros équipement en thermique (fuel, charbon).
Quand un Borloo appelle à l’électrification de l’Afrique via les éoliennes, il roule pour ses bailleurs de la finance internationale. Le principe est simple : faire subventionner, au nom des bons sentiments, le business éolien par la communauté internationale et par les gouvernements africains. Les gangsters de l’éolien, ils ramassent le fric à une vitesse prodigieuse.
L’ Afrique ne maîtrise pas, selon vous, la technologie nucléaire ? Ce n’est pas tout à fait vrai. L’Afrique du Sud est actuellement un des leaders mondiaux dans le domaine de la recherche sur le nucléaire futur, et pourrait devenir le pays leader du continent dans ce domaine.
L’investissement dans le nucléaire est un investissement sur le long terme (au moins 60 ans), ce qui ne plait pas aux managers des fonds de pension. En revanche, il garantit le prix du Kwh le plus bas et stable sur une longue durée.
Quand vous accusez la France de vouloir conquérir des marchés, vous n’êtes pas au courant de la situation. Suite aux bons soins des écolos politiques, de la classe journalistique et de la classe politique dans son intégralité, pour des raisons politico-politiciennes, l’industrie nucléaire française est à l’agonie. Il ne reste plus qu’à finir d’achever EDF et AREVA, ce qui est en cours. Non, les leaders mondiaux du nucléaire, ceux qui sont les mieux placés en Afrique, ce sont la Russie, la Chine, le Japon, la Corée du Sud, et bientôt les Etats Unis qui reviennent. Peut-âtre un jour l’Afrique du Sud.