Monsieur Vilach, si tant est que c’est à moi que vous faites l’honneur de répondre, je n’ai aucunement pris position sur le fond ou la valeur ni meme le mode de lecture de votre article que je ne me suis non plus permis de juger.
Si j’ai réagi c’est à votre obstination à prétendre que votre article est clair et que c’est le lecteur qui est abscon, ce que l’ensemble des commentaires infirme.
Ne vous en déplaise, tout auteur n’existe que par la grace de ses lecteurs et ceux ci, meme acquis d’avance se sont dans leur immense majorité fourvoyés dans les méandres piégeux de votre ironie volontairement alambiquée...
Vous avez de votre propre aveu parsemmés vos phrases de chausses trappes, vocabulaire s’il en est révélateur de votre désir d’accessibilité et vous vous étonnez à cris d’orfraies que le lecteur musardant au fil de vos mots en remparts n’y tombe à bras raccourcis, qui hurlant à l’assassin, qui demandant pourquoi....
Mais comment a t’on pu douter de moi nous écrivez vous ulcéré dans votre correctif de ce jour, les gens sont des imbéciles mal elevés qui ne comprennent rien a rien ...
Ou alors, hypothèse certe audacieuse et de lèse majesté mais que je maintien cependant,on a douté de vous, monsieur, parce que cela était possible, et que votre article tombait à plat.
C’est d’ailleurs ce que tendrait à prouver le nombres de correctifs, explicatifs et justificatifs dont vous avez cru bon d’abreuver à postériori le lecteur, l’instruisant sans relache, poussant meme aujourd’hui la mansuétude jusqu’à renouveller la leçon afin qu’il apprenne, sot qu’il était, à exprimmer de votre prose la substantifique moelle.
Ou bien votre article, pour faire écho à monsieur West que j’ignorai prompt à juger sans connaitre, votre article donc est peut etre comme certaines oeuvres d’art, hors de portée du commun des mortel parce que trop fortes, et en cela nécessitant aprentissage et précaution, force avertissements et surtout un écrin très fermé, afin de pouvoir etre apréhendées à leur juste valeur par la seule et digne élite.
Jetées en pâture à la foule ces joyaux hermétiques ne peuvent, nous le voyons, que frustrer leurs auteurs ...
Pierrarnard