La suite :
Le Libéralisme c’est la liberté
C’est quoi cette antienne ? Un mantra ? La méthode Coué ? Nous n’avons jamais été si près de la dictature que depuis que nous sommes sous le joug de l’Europe libérale. Un Sarko n’aurait pas fait long feu il y a 40 ans. Les méfaits d’un Hollande auraient été sévèrement sanctionnés par la rue il y a seulement vingt ans, et il aurait, lui et ses sbires, été acculé à la démission. Le libéralisme a fabriqué des peurs, un chantage à l’insécurité sociale, et les a nourries au gré d’une propagande savamment orchestrée, qui a conduit les peuples à la crainte et à la résignation. Le flicage est omniprésent, notre bureaucratie n’a jamais été si intrusive, notre justice n’a jamais été si arbitraire et nos politiciens si corrompus. La liberté d’expression est brimée, la presse n’est plus qu’un vecteur de propagande et toute espèce de subversion, de quelque façon qu’elle s’exprime, est suspendue à la menace des juges.
L’Europe est libérale, la plupart des anciens pays communistes sont devenus libéraux (ils ont connu le communisme et compris le piège qu’il se révèle être)
OK pour le piège du communisme. Pour le reste, si vous pensez que passer de la dictature communiste à des dictatures mafieuses comme il en sévit en Hongrie, Pologne, Roumanie, Albanie (plaque tournante du trafic d’armes entre Moyen-Orient et Europe de l’Ouest), si vous pensez que l’état de détresse des peuples de ces pays est une avancée, comme les trafics qui s’y organisent en direction des pays plus « riches », de filles notamment, sont de nature à pavoiser, réfléchissez sur l’évolution de certains de ces pays qui dérivent lentement mais sûrement vers le statut de potentats nationalistes. Péril qui nous pend au nez.
Pas de conclusion. L’Histoire est un feuilleton qui s’écrit au quotidien.