L’article annonce une bonne nouvelle,
toutefois sans grande importance : en France ces dernières années, la preuve a
été faite, à de multiples reprises, que la séparation
des religions et de l’état était devenue inefficace
pour empêcher les meurtres commis au nom d’une religion.
De sources sûres - les textes sacralisés
par les religions - on peut affirmer que la
principale cause de ces meurtres, ce sont les prétendus appels du Dieu de
ces religions à commettre de tels meurtres « pour de bonnes raisons ».
Avant même le 11 septembre 2001, dans un petit
essai, j’avais proposé qu’on prenne le problème plus sérieusement afin d’en
finir avec les violences religieuses, au moins sur le long terme. J’ai pu,
enfin, le publier ces dernières semaines aux éditions du Panthéon. Son titre :
DÉSACRALISER
LA VIOLENCE RELIGIEUSE
La
Décennie « au profit des enfants du monde » va finir en catastrophe est le titre d’un article reproduit à la
suite de ce petit essai.
Il a été publié en décembre 2007, à une
époque où l’UNESCO n’avait toujours pas
inscrit la destruction de la croyance criminogène dans sa belle initiative
de promotion, de 2001 à 2010, d’une
culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde.
En 2016 l’ONU n’a toujours pas mis fin à ce
tragique « oubli ». L’attribution à Dieu d’appels à tuer est donc
encore aujourd’hui justifiée par les religions monothéistes abrahamiques.
Faut-il alors s’étonner que des massacres soient toujours effectivement commis
par des croyants fanatisés de l’une de ces religions ?
Pierre Régnier