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Commentaire de Layly Victor

sur L'Eurovision manipulée par la guerre froide


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Layly Victor Layly Victor 17 mai 2016 02:36

Certains ici comparent ce qui se passe à la guerre froide, alors que ça n’a strictement rien à voir. Pendant la guerre froide, c’était l’opposition de deux mondes séparés par leur idéologie et leur organisation sociale. Mais il y avait de très nombreux ponts, comme les échanges entre les scientifiques, la littérature qui était à l’époque universelle dans sa reconnaissance, les ballets du Kirov et du Bolchoï, la coopération spatiale, les efforts communs pour la sécurité.

De nos jours, c’est une conception mondialiste et globalisante de l’économie et de la société, qui veut imposer sa loi à des Russes qui ont leur propre vie, ce désir hégémonique se superposant à la guerre au proche Orient. Donc, tout ceci n’a rien à voir avec la guerre froide des années 50-80.

Comme je suis né en 1947, la guerre froide a fait partie de ma jeunesse, et le point central était la terrible guerre du Vietnam qui a suivi la terrible guerre de Corée.
Cependant, il y avait, culturellement, un grand respect et une sincère admiration pour ceux du camp d’en face. C’était un monde inconnu, mais pour lequel on avait une certaine affection, et auquel on reconnaissait une humanité équivalente à la notre, même si nos armes étaient tournées contre eux. On disait « les russkoffs », c’était presque avec sympathie.

Ce qui a changé aujourd’hui, et qui témoigne d’un effondrement de notre civilisation, c’est tout ce concert d’invectives, d’insultes, de rejet inconditionnel, de trafics de l’Histoire, de la part des occidentaux. La raison est peut-être dans l’absence totale de direction politique qui laisse la place à la toute puissance des médias appointés (par des bellicistes bien connus).

La plus représentative de ce mauvais esprit a été ce Samedi 14 la grosse gourde Marianne James. Elle a déclaré ne vouloir aller pour rien au monde à Sotchi. Tant mieux : ça fera au moins un endroit non pollué
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