@ Zoblard le terrible
« On à les jeunes que l’on mérite. La maitrise de la fête avait ses règles
ses maitres et ses apprentis »
Pas faux !
Une nuance toutefois : pour ce qui est du tabac, il était difficile aux élus de laisser en place des lieux de tabagie irrespirables alors que la baisse de consommation de la clope était significative. Et si l’on se plaint de cette loi anti-tabac chez les buralistes ou dans les bistrots populaires à l’ancienne (là où il en reste), force est de constater que nombre de patrons sont, à l’usage, satisfaits de cette interdiction. Bref, il y a les pro et les anti, comme sur tous les sujets.
Qui plus est, les bistrots n’ont pas besoin de cela pour disparaître. En Alsace, il n’y en a plus dans de nombreux villages, et en Auvergne, c’est tout juste s’il en reste 1 dans les villages où il y en avait 3 ou 4 il y a 30 ans. Et la loi anti-tabac n’y est pour rien, le seul responsable étant le changement de mode de vie des gens.
En définitive, c’est précisément dans les lieux qu’affectent les bobos que les bistrots sont les plus nombreux et les plus prisés. A cet égard, les soirées des rues Oberkampf et Jean-Pierre Timbaud à Paris sont éloquentes : les consommateurs débordent largement dans la rue, comme par exemple au Café-Charbon du 109 rue Oberkampf. Même chose dans le 13e à la Butte-aux-Cailles, et en d’autres lieux, eux aussi boboïfiés.