La Lettre du Front National du
27 mai 2016
Si les blocages et la prise en otage des Français
par la CGT sont inacceptables, il convient de ne pas oublier qu’il s’agit bien
d’une conséquence de l’obstination anti-démocratique du gouvernement à travers
l’utilisation, désormais à répétition, du 49.3. En pleine dérive autoritaire,
François Hollande et Manuel Valls portent une écrasante responsabilité dans le
désordre actuel.
La loi El Khomri est rejetée par 70% des Français et réussit l’exploit de voir
communier dans son refus la CGT et le MEDEF. Telle qu’elle a été adoptée, cette
loi fragilise les salariés tout en n’apportant aucune réponse aux dirigeants de
TPE et PME qui réclament avant tout un allégement des charges et des
contraintes pesant sur leurs entreprises.
A l’attitude d’un gouvernement minoritaire, y compris dans son propre camp,
répond celle d’un syndicat ultra-minoritaire. Ne rassemblant plus que 2,6% des
salariés, la CGT se radicalise à mesure que sa représentativité s’écroule. Sa
récente campagne de communication contre la police en était une flagrante
illustration.
Au lieu d’imposer une loi dont personne ne veut et dont le retrait s’impose, le
gouvernement ferait mieux de se pencher sur une réforme de la représentativité
syndicale permettant enfin de rétablir un véritable dialogue social apaisé dans
notre pays.adicalise à mesure que sa représentativité
s’écroule. Sa récente campagne de communication contre la police en était une
flagrante illustration.
Au lieu d’imposer une loi dont personne ne veut et dont le retrait s’impose,
le gouvernement ferait mieux de se pencher sur une réforme de la
représentativité syndicale permettant enfin de rétablir un véritable dialogue
social apaisé dans notre pays.
Nicolas Bay