• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de alinea

sur « Vivre avec les animaux » de Jocelyne Porcher


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

alinea alinea 29 mai 2016 12:44

@ouragan
Oui,nous avions compris que Jocelyne Porcher n’était pas une enragée de l’équilibre naturel ni étouffée par sa sensibilité.
Il faut juste comprendre que la transhumance qui amalgame des dizaines de troupeaux, ça n’a rien de naturel et cette multitude de proies domestiquées a de quoi rendre fou le loup, si nous occultons certaines thèses qui disent que le loup est désormais un bâtard.
Aussi, le pastoralisme, l’élevage en extensif devrait pouvoir être conduit par chaque berger, en entente les uns avec les autres. Les éleveurs des plaines n’ont pas à monter dans les alpages ; il faut bien évidemment atteindre le but que chacun puisse vivre de son travail, aussi, peut-être réduire le nombre total de têtes mais surtout vendre au juste prix.
Ce qui cloche dans cette histoire, ce n’est pas le loup, c’est le gigantisme nécessaire désormais à la moindre activité.
Si la Crau veut être un haut lieu de l’élevage ovin, elle ne doit pas dans le même temps être le haut lieu de la production de foin.
On ne peut pas ménager la chèvre et le chou, ni le loup et le mouton ; il faut donc fermer les frontières aux ovins néozélandais et anglais et faire du mouton un aliment de luxe, réservé aux riches , comme dirait foufouille, ou bien rare.
À moins de le garder dans les plaines, en petits troupeaux, et le nourrir au foin le cas échéant.
Je ne connais pas la situation actuelle au Pays Basque mais je sais qu’il y a partout dans nos campagnes de quoi nourrir des moutons toute l’année, s’ils ne sont pas mille !


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès