• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > « Vivre avec les animaux » de Jocelyne Porcher

« Vivre avec les animaux » de Jocelyne Porcher

 Jocelyne Porcher (1) a commencé comme éleveuse avant de retourner en formation préparer un Bac agricole à l’âge de 34 ans. Un premier stage provoquera une prise de conscience et une réflexion qui décideront de ses engagements : il s’est agi d’une porcherie auprès de truies encagées dans des bâtiments où le jour ne se distingue pas de la nuit, où l’on ne respirait qu’avec peine, avec des « éleveurs » qui n’avaient à la bouche que le mot « argent », qui battaient les animaux, les insultaient. Le choc fut rude !

 

1 - Jocelyne Porcher est directrice de recherches à l’INRA-SAD (UMR Innovation, Montpellier). Ses recherches portent sur la relation de travail entre éleveurs et animaux en élevage et dans les productions animales. Elle s’est engagée dans une démarche de recherche après avoir été éleveuse et technicienne agricole...   

  la suite ICI

 _______________

 

  "Les nouvelles formes de management des ressources humaines et des ressources animales sont très similaires puisqu’elles se réduisent à un rapport d’intérêt à court terme pour les uns des conditions de vie au travail des hommes et des animaux, lesquels tendent à partager un statut commun de « bêtes de somme ». La fonction implicite de « DRA » (directeur des ressources animales) est pensée de façon très proche à celle de « DRH » (directeur des ressources humaines)."

 Dans cet ouvrage, l’auteure précise que « certaines règles du travail qui ont changé dans l’entreprise ont également changé dans les productions animales ; la carrière d’un animal qui est le terme exact pour décrire la place d’un animal dans le travail sur la durée, est également aujourd’hui une chose révolue ; la carrière de l’animal est résumé à ses courbes de performance et arrêtée dès que celle-ci n’est plus conforme aux objectifs.... » avant de prendre à partie la zootechnie enseignée dans les écoles d’agriculture qui se veut la “science de l’exploitation des machines animales”.

Jocelyne Porcher rappelle qu’au milieu du 19e siècle, la zootechnie s’est imposée comme la théorie de l’élevage en dehors de toute pensée de la relation de travail avec les animaux et de toute perspective historique : « Chercheurs et techniciens, les bonnes pratiques d’élevage ont été en grande partie détruites pour lui substituer en l’imposant un savoir-faire comportementaliste sans rapport avec le travail d’élevage. Cette approche scientifique repose sur un déni : celui de l’intersubjectivité des relations entre humains et animaux. »

L’auteure poursuit : « cette quête de connaissance scientifique s’est faite contre les savoirs profanes des paysans. La diffusion du modèle économique dans la relation de travail aux animaux s’est opérée contre leur affectivité et leurs valeurs morales ».

D’où l’exercice d’une violence à la fois physique et symbolique qui a une conséquence terrible chez les éleveurs et les travailleurs : c’est l’humiliation : « L’organisation hiérarchique du travail, dans l’agriculture héritée de la prise en main par la science technicienne des activités agricoles pèse sur les personnes d’une manière sous-estimée. »

jocelyne porcher,élevage,production industrielle animale,dra directeur des ressources animales,zootechnie,humiliation chez les éleveurs et les travailleurs,élevage industriels,système industriel de production animale,novlangue,george orwell,1984,élevage rationalisé,unité de production animale,antispécisme,antispéciste,végératarisme,végétarien,bien-être des animaux

  La vraie découverte de Jocelyne Porcher est celle-ci : la souffrance des animaux est aussi celle des éleveurs « dont la relation aux animaux reposait, outre la visée de rentabilité économique, sur une dimension d’empathie, de don et de contre-don. Dans l’élevage les animaux restent individualisés ; ils ont un nom, ils sont hébergés, nourris, soignés. Il existe une vraie contagion de la souffrance entre les animaux et les travailleurs : éleveurs, transporteurs, employés des abattoirs. La souffrance résulte de la pénibilité physique du travail avec les animaux dans les conditions industrielles. Les maladies engendrées par les productions animales, chez les humains comme chez les animaux ont des causes communes liées aux conditions de vie au travail dans les systèmes industriels et intensifiés. Les maladies épidémiques des animaux et leur abattage par dizaines de milliers, ont par ailleurs de conséquences affectives et morales sur les travailleurs : culpabilité, sentiment de faire un travail morbide et de trahir les animaux, de les avoir laisser tomber »

Pour Jocelyne Porcher, l’élevage industriel n’existe pas ; seuls existent les systèmes industriels : « Ensemble des activités fondées sur la division du travail et la spécialisation qui ont pour objet l’exploitation à grande échelle d’animaux domestiques en vue de leur transformation en biens de consommation avec le meilleur et le plus rapide rendement technique et financier possible. Les animaux parqués, attachés, engraissés artificiellement, bourrés d’hormones, sont réduits à l’état de machines à profit ; un monde dés-animalisé pour un monde déshumanisé. L’une des propriétés des systèmes industriels est de n’être rattachés à aucun territoire ou pays, de n’être plus paysan. »

On ne saurait être plus clair. Néanmoins, un élément qui prend aujourd’hui une dimension particulière doit être ajouté : la novlangue digne de 1984 d’Orwell dénoncée par l'auteure : « soins aux porcelets » consiste en fait à mutiler les animaux ; « abattage technique » désigne l’élimination des animaux improductifs ; « élevages rationalisés » désigne les systèmes industriels ; le terme « unité » désigne l’animal…

Cette novlangue appliquée à la production animale n’a qu’un but : masquer la vérité de la réalité des conditions de vie et de travail.

 

jocelyne porcher,élevage,production industrielle animale,dra directeur des ressources animales,zootechnie,humiliation chez les éleveurs et les travailleurs,élevage industriels,système industriel de production animale,novlangue,george orwell,1984,élevage rationalisé,unité de production animale,antispécisme,antispéciste,végératarisme,végétarien,bien-être des animaux

  Contre la production industrielle animale, à propos de la problématique du « bien-être des animaux », l’auteure fait preuve d’une lucidité à toute épreuve : "Cette problématique s’inscrit dans une démarche paternaliste ; elle vise à minorer les effets dévastateurs de l’exploitation des animaux sans remettre en cause l’industrialisation des productions animales, considérée comme inévitable."

Quant à la position des « antispécistes », l’ancienne éleveuse qu’est Jocelyne Porcher n’hésite pas à rendre le diagnostic suivant : « Leurs théories bénéficient de l’absence de théorie de l’élevage, de théorie morale de l’élevage a fortiori et imposent un système de valeurs apparemment indiscutable. Les animaux d’élevage sont inexistants dans ce champ d’étude comme si le statut de l’animal d’élevage se résumait à son devenir alimentaire dans la souffrance et l’indifférence de l’éleveur. Ces théories ne prennent pas en compte le travail réel de ceux qui le pratiquent avec leur esprit et leur corps en tant que travail vivant. »

Et c’est alors que l’antispécisme devient le porte drapeau du végétarisme dont les agissements et modes de fonctionnement sont assez proches de ceux des sectes.

 « A l’heure où la conversion au végétarisme se marie avec la dénonciation de l’élevage, c’est une autre voie que Jocelyne Porcher propose : notre monde ne restera humain qu’aussi longtemps que nous saurons encore vivre et coopérer avec les animaux... » conclue Alain Caillé, le préfacier de l’ouvrage.

Mais alors, le degré de civilisation du rapport de l’homme à l’animal serait-il le meilleur indicateur du degré de civilisation humaine tout court ?

 

jocelyne porcher,élevage,production industrielle animale,dra directeur des ressources animales,zootechnie,humiliation chez les éleveurs et les travailleurs,élevage industriels,système industriel de production animale,novlangue,george orwell,1984,élevage rationalisé,unité de production animale,antispécisme,antispéciste,végératarisme,végétarien,bien-être des animaux

  Et l’auteure de nous proposer à la fin de son ouvrage, une pérennité de l’élevage et de nos liens avec les animaux domestiques dans le reconsidération du statut de ces derniers : reconnaître leurs compétences affectives et cognitives : « Comment pourrait-on au XXIe siècle en finir avec l’industrialisation de la mise à mort sinon en ré-instituant une relation d’élevage cohérente avec nos sensibilités, nos aspirations et celles des animaux ! Animaux et éleveurs sont impliqués dans un cycle du « donner-recevoir-tendre » à l’échelle d’une vie d’homme et d’animal mais aussi à l’échelle de la vie d’un troupeau et d’une famille. La relation avec l’ensemble des animaux repose sur une base commune : le respect et la gratitude. Les éleveurs se reconnaissent une dette envers les animaux et le don de la vie bonne est la reconnaissance de cette dette et la reconnaissance de la valeur des animaux. »

 

______________

 

Pour prolonger, cliquez : Le site de Jocelyne Porcher

 


Moyenne des avis sur cet article :  3.86/5   (7 votes)




Réagissez à l'article

48 réactions à cet article    


  • colere48 colere48 28 mai 2016 15:01

    LA FRANCE INSOUMISE :

    Nous ne nous soumettons pas à l’injustice et l’inégalité,
    aux terroristes ni aux racistes. Nous voulons la paix, la
    dignité sociale, la laïcité, la sécurité et la fraternité. Nous
    refusons le chômage et la précarité. Se soigner, se loger,
    s’instruire ne doivent plus être des privilèges. Nous voulons
    le partage des richesses. Nous ne nous soumettons pas
    à cette monarchie présidentielle ni à la caste d’oligarques
    qui dirigent. Nous voulons une assemblée constituante
    pour passer à la 6e République. Nous ne nous soumettons
    pas aux traités européens qui donnent tout pouvoir à la
    finance. Nous voulons le peuple souverain. Nous ne nous
    soumettons pas aux lobbys productivistes. Nous voulons
    la planification écologique et la sortie du nucléaire et des
    énergies carbonées. Nous voulons inventer, créer, partager.
    Nous ne nous soumettrons pas au futur que les puissants
    veulent nous imposer. Nous voulons la liberté et l’égalité.
    Nous sommes la France insoumise ! Tournons la page de cet
    ordre injuste et cruel. Proposons la candidature de Jean-Luc
    Mélenchon pour l’élection présidentielle de 2017.
    Retrouvons-nous le dimanche 5 juin à Paris,
    place Stalingrad pour le défilé
    de la France insoumise et fière de l’être !

    La France Insoumise Meeting du 5 juin 2016 avec JL Mélenchon


    • alinea alinea 28 mai 2016 15:16

      @colere48
      Il est le seul à parler de ça !! EELV ne parle plus que d’Europe sans états !! cette douleur, cette souffrance qui imprègne notre monde, à nous rendre malades, personne n’y attache d’importance ! C’est littéralement hallucinant.


    • Old Dan 28 mai 2016 15:09

      Bon article !

      [ Non, le végétarisme n’a rien de sectaire. C’est une éthique perso. ]


      • Osis Oxi gene. 29 mai 2016 09:29

        @Old Dan
         
        [ Non, le végétarisme n’a rien de sectaire. C’est une éthique perso. ]
         

        Si cela reste une éthique personnelle, c’est tout à fait responsable et respectable.
        Mais ce n’est pas toujours le cas.
        Généralement les végétariens sont très très chiants, sans même parler des extrémistes et des allumés... 

        Quant à bouffer de la merde ou du poison industriel, très peu pour moi.
        Non seulement c’est une faute de gout impardonnable, mais c’est surtout un crime contre le vivant, humains compris.
        Il n’est que de voir l’état écologique, sanitaire et économique de certains départements pour s’en convaincre.

         Une bonne viande de temps à autre ne me coute pas plus cher que de la merde chaque jour... sans compter qu’ainsi, les antibiotiques, c’est pas automatique.

         


      • Osis Oxi gene. 30 mai 2016 07:06

        @Old Dan
         
         
        « Généralement les végétariens sont très très chiants, sans même parler des extrémistes et des allumés... » 
         
        J’ai dit généralement...
        Et je m’attendais à beaucoup plus de réactions négatives ayant dit cela. 
        Finalement, il y a très peu de sectaires parmi les végétariens.  


      • papakill papakill 30 mai 2016 07:27

        @Oxi gene.

        Bonjour,

        effectivement le végétarisme (et le végétalisme) n’ont rien d’une secte.

        « Généralement les végétariens sont très très chiants » ?
        Belle remarque.
        Quand une personne tue ou tortue un être vivant, c’est choquant pour un végétarien/végétalien et cela semble logique qu’il donne son point de vue et essaie de faire stopper cela car pour lui c’est inadmissible (Enfin si il suit ce régime alimentaire par éthique, si c’est pour maigrir ou autre raison égoïste il va pas faire « chier »).

        Toute personne qui défend ses idées et essaie de convaincre l’autre sera vu comme chiant. Et oui certaines personnes pensent que leurs idées valent la peine de se battre et de convaincre les autres.

        De la même manière, si j’essaie de convaincre un raciste d’adhérer à ma position de non-raciste, si j’insiste un peu je vais passer dans la catégorie « personne très très chiante ».
        Mais ça dépend quand même, il peut y avoir des batailles d’arguments intéressantes de temps en temps mais la plupart du temps, les gens ne veulent pas prendre la peine de discuter et sont arrêtés sur leur idées.

        Moi j’essaie effectivement de convaincre les autres qu’être végétalien c’est excellent. Mais beaucoup n’ont pas envie de discuter de ça.

        Ici dans cet article je vois beaucoup d’arguments pour justifier l’élevage et continuer ce métier.
        Je ne comprends pas très bien l’intérêt de poursuivre l’élevage alors qu’il est maintenant connu que manger végétalien n’apporte aucune carence et permet de vivre en très bonne santé.

        A part le plaisir pour soi-même. Gustatif le plus souvent, et dans le cas de cet article, le plaisir de faire ce métier si je comprends bien.
        « Une bonne viande de temps à autre » par exemple montre bien le plaisir gustatif prépondérant sur la vie de l’animal par exemple (Enfin moi je comprends ça)


      • Osis Oxi gene. 30 mai 2016 12:51

        @papakill
         
        « Une bonne viande de temps à autre » par exemple montre bien le plaisir gustatif prépondérant sur la vie de l’animal par exemple (Enfin moi je comprends ça)

        Vous avez tout compris.
        C’est un plaisir.

        Ce qui exclut toutes viandes ou produits industriels.
        La viande n’étant pas, vous avez raison, indispensable, je n’en mange pas souvent, mais je ne mange que de la vraie viande et juste par plaisir, je ne vois pas où est le problème.
         
        J’assume parfaitement le fait d’être un maillon de la chaine alimentaire.
        Nier cela, c’est simplement, à mon sens, de la sensiblerie très mal placée.
          
        Il y a des combats infiniment plus importants...


      • papakill papakill 31 mai 2016 15:19

        @Oxi gene.

        Ben le jour où tout le monde mangera comme vous, ce sera déjà une grande évolution c’est clair !

        Et je vous rejoins sur le fait qu’il existe des combats plus importants. Mais l’important est différent de chacun alors c’est pas évident !


      • alinea alinea 28 mai 2016 15:12

        Il lui fallait aller à l’école pour apprendre cela ?
        Le seule réalité indépassable est qu’il est impossible de prendre le travail avec les animaux, avec la terre, comme un autre ; s’enrichir ou ne serait-ce que vivre selon les normes contemporaines de revenus sont inconciliables avec l’amour du travail à faire quand on est éleveur ou agriculteur. Car alors nous sommes dans le domaine du pillage, de l’exploitation, et on sait que ce domaine n’a pas de limites !

        Toute culpabilité morale ou philosophique n’a plus aucun sens dans cette perspective ; pour trouver un vague équilibre de sa conscience, il faut cent fois plus d’hommes, cent fois plus d’espace et dix fois moins de bêtes. Donc manger dix fois moins d’animaux beaucoup plus cher ! Donc pluriactivité relocalisée pour les actifs agricoles. Et prise de conscience des consommateurs.


        • foufouille foufouille 28 mai 2016 17:11

          @alinea
          "il faut cent fois plus d’hommes, cent fois plus d’espace et dix fois moins de bêtes. Donc manger dix fois moins d’animaux beaucoup plus cher !"
          donc juste pour les riches .................


        • alinea alinea 28 mai 2016 18:04

          @foufouille
          non ! dix fois moins chacun ! une fois par semaine, mais comme tout, cela se sentira moins dans le portemonnaie du riche, mais du pauvre aussi qui n’est pas le dernier à se bâfrer ! les pauvres aussi mangent trop, foufouille, trop et mal !


        • foufouille foufouille 28 mai 2016 20:48

          @alinea
          les vaches se font déjà découpé dans les champs ................
          ce qui est rare est cher et comme tu ne pourras interdire au riche de manger de la viande, ce sera bien que pour les riches. et pas une fois par semaine mais juste pour les fêtes des pauvres.
          tu devras aussi songer a entourer tes chevaux dun grand grillage solide et de barbelés pour éviter les voleurs. etc


        • alinea alinea 28 mai 2016 22:52

          @foufouille
          Mais non foufouille, les gens comprendraient, retrouvant la santé, ils comprendraient !


        • foufouille foufouille 29 mai 2016 12:48

          @alinea
          manger de la viande ne rends pas malade. c’est possible pour végétarien, par contre.


        • alinea alinea 29 mai 2016 13:00

          @foufouille
          Je n’ai pas dit ça !! mais manger dix fois moins de viande est bien pour tout le monde ; la santé des mangeurs, et le bonheur des animaux, une pollution amoindrie et notre âme apaisée !! Toute cette violence sociale autour de cette gabegie et cette surconsommation, ça ne donne pas du bonheur !
          Manger dix fois moins de viande, pour nous, c’est en manger un peu moins d’un kilo par mois ! C’est quand même pas la mer à boire ! Tout l’équilibre mondial en serait rasséréné.
          sans compter que la moyenne de presque cent vingt kilos par an, inclut les végétariens, les très vieux, les bébés et ceux qui en mangent déjà peu ! mais cela inclut aussi le gaspillage ! Il est urgent d’arrêter ça.


        • doctorix, complotiste doctorix 28 mai 2016 15:27

          C’est Descartes qui enseigne que les animaux sont des machines : ni pensée ni sentiments. Pour la souffrance, il ne s’étend guère : un assemblage de rouages et de mécanismes pourrait-il souffrir ?

          Je crois qu’en ce monde, les machines sont mieux traitées...
          A lire :

          • sparker808 (---.---.48.194) 28 mai 2016 15:40

            Les moutons mis en confiance suivent les bergers car ils ne peuvent anticiper que ce même berger leur tranchera la gorge au final.
            L’animal est-il une ressource naturelle à l’instar du charbon ou du cuivre ?
            Pour repenser nos rapport à l’animal, ne faudrait-il pas d’abord lui trouver une place autre dans nos représentation.


            • doctorix, complotiste doctorix 28 mai 2016 20:07

              Il y a en France 4 millions de bovins à viande et 7 millions d’ovins.

              Certes, l’élevage d’animaux pour la viande (surtout les bovins) est peu écologique et peu charitable.
              Mais si on ne mangeait plus de viande, ces animaux ne vivraient pas.
              Il faudrait pouvoir leur demander s’ils préfèrent vivre d’une vie assez courte, ou ne pas vivre du tout...
              Je crois qu’ils choisiraient quand même la vie, du moins si c’est une vie et une mort supportables.
              Et les 1,5 milliards de volaille que nous mangeons, c’est le même problème.
              Finalement, si on réfléchit, la vie est mieux défendue par les carnivores que par les végétariens, qui nous proposent au final de supprimer des millions d’existences.
              Etonnant paradoxe !
              Un paradoxe qu’aucune morale ne peut trancher.
              Le problème des poissons est bien différent : eux peuvent vivre sans nous.
              La solution est la culture de viande in vitro, qui concilie nourriture et respect de la vie. Mais le navarin de veau synthétique n’est pas pour moi. Ni pour demain.

              • doctorix, complotiste doctorix 28 mai 2016 20:22

                On remarque que nous mangeons 100 fois plus de poulets que de mammifères ( si on ajoute les 40 millions de lapins).

                D’un côté, cent vies supprimées, de l’autre une seule.
                Le choix est cornélien !

              • alinea alinea 28 mai 2016 22:56

                @doctorix
                Ils ne vivent pas doctorix, ils souffrent, encagés ; de plus les non nés ne peuvent avoir de désir ni de regret. Il suffira que nous soyons nombreux à adopter qui un cochon qui un coquelet, qui un lapin qui un veau !


              • Old Dan 29 mai 2016 02:40

                @doctorix
                Crois-moi, les animaux d’élevages modernes préfèreraient ne pas être né !
                .

                 [Je suis véto en élevage... et quotidiennement de + en + horrifié... ]


              • Serge ULESKI Serge ULESKI 29 mai 2016 10:01

                @doctorix

                "La solution est la culture de viande in vitro, qui concilie nourriture et respect de la vie. Mais le navarin de veau synthétique n’est pas pour moi. Ni pour demain."

                Porcher s’oppose à la disparition de l’élevage ; son ouvrage n’a de cesse de nous rappeller toute la noblesse de cette activité humaine... humaniste. En revanche, elle s’oppose à la production industrielle animale autant dans le souci du bien-être des salariés que des animaux prisonnier d’un mode de production qui dés-animalise et déshumanise : entonnoir mortifère et morbide.


              • ouragan ouragan 29 mai 2016 10:11

                Excellent article de notre amie Jocelyne Porcher avec qui le réseau dont je fais parti travaille sur la problématique des écologistes promoteur des loups dans les zones d’élevage. Les zones les plus riches en biodiversité dans lesquelles vivent les derniers hommes décrit par Jocelyne : « Des éleveurs et bergers travaillant dans le respect, la proximité, la traçabilité tout en proposant des produits de qualité. »


                Et ces hommes, dont une grande partie d’entre eux, ont été favorable a une cohabitation avec les carnivores, se sont vu obligés de se rendre à l’évidence : Ce qui pour des écologistes ressemble a une nature sauvage, est en fait un vaste maillage de petits élevages. Le maximum à vol d’oiseau entre 2 structures pastorales excède rarement 2 km. Et l’évidence est que cette cohabitation, par les insupportables et inhumaines contraintes qu’elle exige, marquera la fin des derniers élevages du « donner-recevoir-tendre » avec la bénédiction des écologistes inconscients :
                « Les éleveurs ne peuvent pas laisser la « part du loup », comme le leur demandent les écologistes, car ils ont un devoir de protection envers leurs animaux qui exclut complètement de les abandonner aux prédateurs. Ce serait un déni profond du sens de leur métier. » Extrait de la part du loup Jocelyne Porcher

                • alinea alinea 29 mai 2016 12:44

                  @ouragan
                  Oui,nous avions compris que Jocelyne Porcher n’était pas une enragée de l’équilibre naturel ni étouffée par sa sensibilité.
                  Il faut juste comprendre que la transhumance qui amalgame des dizaines de troupeaux, ça n’a rien de naturel et cette multitude de proies domestiquées a de quoi rendre fou le loup, si nous occultons certaines thèses qui disent que le loup est désormais un bâtard.
                  Aussi, le pastoralisme, l’élevage en extensif devrait pouvoir être conduit par chaque berger, en entente les uns avec les autres. Les éleveurs des plaines n’ont pas à monter dans les alpages ; il faut bien évidemment atteindre le but que chacun puisse vivre de son travail, aussi, peut-être réduire le nombre total de têtes mais surtout vendre au juste prix.
                  Ce qui cloche dans cette histoire, ce n’est pas le loup, c’est le gigantisme nécessaire désormais à la moindre activité.
                  Si la Crau veut être un haut lieu de l’élevage ovin, elle ne doit pas dans le même temps être le haut lieu de la production de foin.
                  On ne peut pas ménager la chèvre et le chou, ni le loup et le mouton ; il faut donc fermer les frontières aux ovins néozélandais et anglais et faire du mouton un aliment de luxe, réservé aux riches , comme dirait foufouille, ou bien rare.
                  À moins de le garder dans les plaines, en petits troupeaux, et le nourrir au foin le cas échéant.
                  Je ne connais pas la situation actuelle au Pays Basque mais je sais qu’il y a partout dans nos campagnes de quoi nourrir des moutons toute l’année, s’ils ne sont pas mille !


                • ouragan ouragan 29 mai 2016 14:18

                  @alinea
                  « Les éleveurs des plaines n’ont pas à monter dans les alpages »

                  Inutile d’en dire plus on a compris, car comme il est impossible de vivre à l’année dans les alpages et que les éleveurs des plaines n’ont pas assez d’herbe en été et de terres pour engranger suffisamment de fourrage pour l’hiver sans monter en Alpage, la conclusion est toute faite « dans les zones ou évolueront les grands prédateurs il faut de fortes restriction a l’élevage a l’herbe »

                • ouragan ouragan 29 mai 2016 14:38

                  @alinea « mais je sais qu’il y a partout dans nos campagnes de quoi nourrir des moutons toute l’année, » 

                  la vous venez de nous faire la démonstration de votre totale ignorance du sujet, a peu prés comme a chaque réponse sur ce thème. (nota : je n’ose pas analyser vos autres thèmes)
                  La moyenne des troupeaux en région PACA tourne autour de 400 mères, ce qui nous donne autour de 1000 bétes avec les petits pendant la transhumance !
                  400 mères étant actuellement le minimum pour en vivre décemment. 
                  Dans nos régions de parcours en landes et sous bois, il faut 1 ha par animal pour espérer obtenir le label en respectant le cahier des charges. 
                  Donc ce que vous savez c’est que vous ne savez rien, pire vous avancez systématiquement des théories qui n’ont aucune valeur réaliste.
                  Dans le temps il y avait dans ma commune de 1500 ha une trentaine de troupeau de 50 mères, aujourd’hui il y en a 3 pour un totale inférieur a 1500 mères pour 6 éleveurs (gaec de 2, gaec de 3 et un individuel) dont le plus important monte en alpage dans la commune voisine en partenariat sur un site natura 2000. c’est dire le gigantisme et le peu de naturel du pastoralisme selon vos théorie idéologiques a sens unique. 
                  Votre rhétorique préférée et de faire l’amalgame avec agro-industrie et pastoralisme, avec toujours en toile de fond la destruction de la nature par ces petites structures familiale.

                • ouragan ouragan 29 mai 2016 14:47

                  @alinea
                  « mais surtout vendre au juste prix. » Trés juste, mais pour vendre au juste prix, il faut surtout que l’élevage se fasse sans les contraintes insupportables liées aux prédateurs, dans le calme, la sérénité, le respect... Loin de l’agitation des chiens de protections qui nuisent à la tranquillité des animaux et posent des problèmes de cohabitation avec les usagers de la montagne. Sans les obligations d’aller et retour vers les parcs de nuits qui favorisent les maladies, la destruction de la flore et la pollution. Loin du stress des attaques qui gréve la qualité, nuit au développement, tarit les allaitantes, provoque des avortements, détruit les acquis génétiques, occasionne la dépression chez le berger, participe à l’abandon des terres, crée des conflits entre les citoyens et finit par éteindre la vie sociale dans nos campagnes...


                • alinea alinea 29 mai 2016 15:48

                  @ouragan
                  Là où je manque de réalisme, je vous le concède, c’est bien qu’il nous faudrait sortir du capitalisme mondialisé !
                  J’habite une région où il y a quarante ans il y avait dix fois plus de troupeaux ! La SMI n’était pas de rigueur, les éleveurs, tout comme les agriculteurs, n’avaient pas vendu leur liberté pour des leurres ; et je vous affirme qu’il y a à manger pour autant de troupeaux aujourd’hui alors qu’il n’y en a plus !
                  Seul, depuis deux ans, un berger vient l’hiver faire brouter les pâtures, les luzernes,etc.
                  Je connais bien ce problème, mais ce qui me différencie de vous, c’est que je n’en accepte pas les règles imposées par qui on sait ; et je ne vois aucune solution, même sans le loup, tant que vous les accepterez.
                  par ailleurs, il est certain que si l’on conduit son troupeau comme on conduit ses engins sur les chantiers, en « gagnant » sa vie, enfin son « salaire », qu’on accepte le donnant/perdant imposé aux qui-ne-sont-plus-paysans, ça n’ira pas ; ce métier est une passion, un mode de vie, le rendre plus doux et plus confortable est possible, le rendre égal aux autres ne l’est pas.


                • ouragan ouragan 29 mai 2016 19:46

                  @alinea
                  Votre conclusion est une incroyable pirouette, une ode à la mauvaise foi.

                  Dans cet article et dans ce que je défends il n’a jamais été question d’adoucir ou de rendre plus doux notre métier, simplement de pouvoir continuer à le faire avec amour et passion
                   sans que dans les zones ou évolueront les grands prédateurs il faille condamner le pastoralimse ! WWF, UICN, LCIE

                • thierry75 (---.---.20.191) 29 mai 2016 16:38

                  de toute façon, les éleveurs n’aiment pas leurs animaux. pour moi, un éleveur qui a 100 000 poules entassées dans un hangar ne peut pas aimer ses b^tes, c’est impossible. Et des élevages de 200 000 poules est monnaie courante. idem pour les élevages de 10 000 lapins en cages, ou les élevages de porcs, quand on élève 6000 porcs charcutiers par an dans des bâtiments, on ne peut pas les aimer... d’ailleurs, on ne parle pas de brevets d’éleveurs, BTS d’éleveurs, mais de productions animales.... j’ai décidé de ne plus être complice de ces horreurs, sans même parler des abattoirs. Je suis donc devenu végétarien, par pure logique, tout simplement. Et je fais des économies, en plus...


                  • ouragan ouragan 29 mai 2016 19:52

                    @thierry75
                    Encore un amalgame, il s’agit ici de défendre le contraire de ce que vous n’aimez pas. Vous êtesdonc devenu végétarien, libre a vous, mais vous avez surtout condamné ceux qui font leur métier avec respect, dans la proximité, la durabilité et la traçabilité en proposant des produits de grande qualité et une vie rurale sociale et économique exemplaire.


                  • papakill papakill 30 mai 2016 07:50

                    @ouragan
                    Bonjour Ouragan,

                    Si thierry75 est végétarien par éthique, il ne peut que condamner ceux qui font le métier d’éleveur, quelque soit leur manière de faire.
                    C’est comme si un défenseur de la corrida venait dire qu’on condamnait ceux qui font leur métier de torero dans le respect, etc...

                    Si l’éthique d’un végétarien/végétalien est de ne pas tuer/exploiter les animaux tant que faire se peut, alors quelque soit la manière, il sera contre.
                    On peut vivre très bien sans manger de viande ou de produit issus des animaux, donc l’élevage est bien un choix de tuer/exploiter sans réelle nécessité.

                    Donc sauf erreur de ma part, il est possible de faire un amalgame entre 2 éleveurs, l’un industriel et l’autre traditionnel, si on se base sur la finalité de l’élevage.


                  • foufouille foufouille 30 mai 2016 09:51

                    @papakill
                    tu as aucune ressemblance entre un élevage de poule poudeuse en plein air et un autre en hangar ou avec des cages..


                  • papakill papakill 30 mai 2016 11:13

                    @foufouille

                    Euh... si ça reste de l’exploitation.
                    Il reste évident qu’à choisir je préfèrela première c’est certain, je suis tout à fait d’accord avec le fait que c’est « mieux » pour les poules.

                    Dans le principe, je préfère la disparition des deux.


                  • ouragan ouragan 30 mai 2016 12:50

                    @papakill
                    « Si thierry75 est végétarien par éthique, il ne peut que condamner ceux qui font le métier d’éleveur, quelque soit leur manière de faire. »


                    Espérons que thierry et ses amis, ne prennent pas le pouvoir, parce que jusqu’a nouvel ordre les végétariens, que je respecte, ne détiennent que leur vérité. Ce qui ne justifie aucune condamnation de ceux qui sont éleveurs respectueux et mérite un combat de solidarité contre l’élevage industriel. 



                  • foufouille foufouille 30 mai 2016 13:40

                    @papakill
                    ben non désolé.
                    j’ai élevé des poules donc je sais de quoi je parle.
                    ce sont des animaux domestiques et d’élevage. pas des animaux sauvages qui adorent se geler le cul et crever de faim. d’ailleurs, une poule préfère les restes aux graines.
                    une poule pondeuse ne fait que pondre. elle ne peut élever des poussins ou presque pas.


                  • papakill papakill 30 mai 2016 14:07

                    @ouragan

                    Bah au moins pendant la grande première bataille contre l’élevage industriel on sera côte à côté, ça nous laisse pas mal d’année avant d’aborder la seconde étape et d’avoir des différends smiley


                  • papakill papakill 30 mai 2016 14:23

                    @foufouille

                    A l’origine c’est un animal sauvage si je ne m’abuse, mais donc une fois qu’on domestique un animal et qu’on considère que c’est un animal d’élevage on peut faire ce qu’on veut ?
                    Est-ce que le fait de créer un animal justifie en soi son exploitation ?

                    Et c’est un argument ça qu’ils aiment pas se geler le cul et crever de faim ? Il y a un animal sur Terre qui adore ça ?
                    Ce n’est pas parce que dans notre société, on fait ce chantage même aux humains avec le travail que c’est une bonne chose.

                    Un poule préfère les restes aux graines... Et alors ? J’ai pas pigé l’argument. Tous les animaux qui préfèrent manger les restes des humaines sont candidats à l’exploitation ?

                    Une poule pondeuse peut élever des poussins ou ne peut pas, presque pas ça veut dire quoi, ça veut dire qu’elle peut non ?
                    Si elle peut, est-ce qu’elle a le droit ? Vous lui autorisez à en faire ou pas ? A les garder ou pas ?
                    Elle préfère quoi la poule pondeuse ?

                    Bizarre votre argumentaire.


                  • foufouille foufouille 30 mai 2016 14:49

                    @papakill
                    un animal domestique est juste un animal préférant vivre suivant certaines conditions, sinon il se sauve.
                    oui certains animaux supportent bien la liberté avec ses inconvénients.
                    dans ta nature, une poule mange des graines et des vers de terre.
                    une poule rousse ne peut couver ou une fois sur 20 max ( mais j’en ai jamais eu)i. mais d’autres races le peuvent. une pondeuse industrielle ne se reproduira que rarement. il faudra ensuite qu’elle s’occupe des poussins.
                    achètes toi des poules de races, naine de préférence. et des poules rousses. tu verras la différence.
                    évites les coqs roux, c’est une plaie.
                    même parmi les poules de races, certaines ne veulent pas couver du tout ou ensuite s’occuper des poussins.
                    c’est compliqué pour un végét-aryen ?


                  • ouragan ouragan 30 mai 2016 15:15

                    @papakill
                    surtout si les différents consistent à subir les jugements de ceux qui détiennent la vérité :




                  • papakill papakill 30 mai 2016 15:17

                    @foufouille

                    végét-aryen ? Sérieusement ?
                    Genre on est en désaccord sur un sujet et tu te sens obligé de lancer une comparaison nazie ?

                    C’est un peu nul tu ne trouves pas ?
                    Si on veut pinailler, un végétarien il n’en a rien à cirer de tes poules pondeuses car il mange aussi des oeufs, un végétalien lui par contre sera contre, comme moi. Mais le jeu de mot nazi ne fonctionne plus. smiley

                    Allez on va rester sur l’explication que tu donnes plutôt que sur la fin.

                    La première phrase est intéressante dans le débat, la suite j’ai pas pigé le lien avec le fait que ça justifie l’exploitation que certaines veulent pas couver ou rarement etc..

                    Donc un animal domestique, préfère vivre selon certaines conditions, sinon il se sauve.
                    Du coup on devrait avoir uniquement des élevages sans aucune barrière, là effectivement l’animal choisit de rester ou pas, ça me va. C’est nickel.

                    Le chat par exemple c’est un des rares animaux domestique que mes parents ont eu et qui rentre bien là dedans. Il pouvait aller où il voulait et ne jamais revenir si il le désirait.

                    Par contre on a tous une vie différentes qui nous amène à avoir des vues différentes sur certains sujets, on peut en discuter tranquillement sans insulter l’autre de nazi je t’en prie.


                  • papakill papakill 30 mai 2016 15:34

                    @ouragan
                    Qui détient la vérité ?

                    Moi j’essaie de convaincre selon mon point de vue. Comme toutes les autres personnes qui veulent défendre leur point de vue non ?
                    Effectivement je pense que c’est mieux de ne pas tuer et de ne pas faire souffrir, et j’essaie de convaincre les gens d’adhérer à mon point de vue.

                    Autant quelqu’un qui par exemple croit en Dieu et moi pas, on peut en discuter, essayer de convaincre l’autre, mais théoriquement ça restera cordial car l’un ou l’autre n’impacte que soi.

                    Un sujet qui implique autrui (tuer des animaux, taper des femmes, etc..) est plus délicat car on se sentira « obligé » de prendre la défense d’autrui.
                    Je ne vais pas rester insensible aux droits des femmes dans d’autres pays, pourtant qui suis-je pour imposer ma vision ? Mais c’est plus fort que moi.

                    Si une femme se fait taper devant moi, je vais vouloir la défendre mais qui suis je pour intervenir ?

                    Si un animal se fait tuer devant moi, je vais vouloir le défendre de la même manière.

                    De la même manière qu’un humain ne peut appartenir à un autre humain, je considère qu’aucun animal ne peut appartenir à un humain.

                    Je ne dis pas que j’ai la vérité, d’ailleurs le concept de vérité est assez difficile à définir.


                  • foufouille foufouille 30 mai 2016 17:28

                    @papakill
                    @papakill
                    quand tu sauras de quoi tu parles, tu ne seras plus aryen.
                    une poule est différente d’un chat et assez idiote pour certaines. mais elle reste un oiseau volant assez mal même pour les naines. les poules pondeuses sont celles que nous avons sélectionner car elle sait juste pondre des oeufs et beaucoup. mais c’est pas rentable en élevage du tout même avec 330 oeufs par an la première année. dans une basse cour amateur, la pondeuse donne ses oeufs à la couveuse. une couveuse couve quatre fois par an maxi et en hiver si elle sait qu’elle va couver au chaud. dans le tas de poule de poule, tu as des deux mais les couveuses et qui savent s’occuper des poussins sont minoritaires. une poule pondra des oeufs sans avoir envie de couver.
                    elle est aussi cannibale et n’hésite pas a tuer les poussins égarés.
                    c’est un partenariat.
                    tu les protèges, elles vivent plus longtemps. sinon elles crèvent.
                    l’inverse, ce sont les cols verts qui sont non domestiques et donc un élevage normale est impossible.
                    ou non rentable vu la place nécessaire.
                    une vache pèse 800kg, un cochon creuse, donc si ils veulent pas rester c’est possible.
                    pareil pour une chèvre.
                    j’ai des poules et des chèvres.
                    donc commence par la pratique après tu pourras en parler d’exploitation.


                  • papakill papakill 30 mai 2016 21:23

                    @foufouille

                    Je donne mon avis par rapport à mes connaissances. Et j’ai une position sur la condition des animaux.
                    Effectivement je ne connais pas les millions d’espèces animales sur le bout des doigts.

                    Et comme je ne suis pas spécialiste des poules je ne peux pas en parler et donner mon avis ? On a pas le droit d’échanger sur un sujet qu’on ne connait pas sinon on est aryen ?

                    Ce qui est dommage c’est que tu prends la peine d’essayer de m’expliquer ta vision qui est intéressante car tu es dedans mais tu te sens obligé de traiter de nazi en même temps.

                    J’aurais bien continuer la discussion, car tu parles de rentabilité, et la rentabilité quand ça rentre dans l’équation, c’est rarement une bonne chose mais je vais arrêter c’est assez dérangeant de me faire insulter à chaque message.

                    Je te souhaite quand même une bonne soirée.


                  • ouragan ouragan 30 mai 2016 23:20

                    Au végétalien, végétarien, et à ceux qui condamne les petits éleveurs sous différents prétextes.

                    Les industriels vous remercient de stigmatiser les éleveurs sans distinctions, ils sont en train de préparer la riposte : " Les robots bergers écologiques (et écologistes ?)les fermiers éprouvent des difficultés à recruter de nouveaux bergers pour garder les troupeaux. Ces robots fonctionnent à l’énergie solaire et peuvent suivre chacun 150 bêtes. Ils sont dotés de caméras, de capteurs thermiques et optiques capables de mesurer la température des animaux, mais également de les compter. Les robots peuvent aussi s’assurer de la qualité des pâturages en analysant leur couleur. Ces robots-bergers font partie d’un plan plus vaste, visant à robotiser d’autres espaces des fermes isolées.   

                    • papakill papakill 30 mai 2016 23:24

                      @ouragan
                      Qu’est-ce qu’il faut pas entendre.
                      A te lire on croirait presque que les végétariens/végétaliens en veulent plus aux petits éleveurs qu’à l’élevage industriel.
                      En plus je ne vois pas le rapport avec les robots éleveurs, pour un végétariens et un végétaliens ça revient au même, ils n’en veulent pas plus.
                      Z’êtes bizarres avec vos arguments quand même.


                    • ouragan ouragan 1er juin 2016 10:03

                      @papakill

                      « A te lire on croirait presque que les végétariens/végétaliens en veulent plus aux petits éleveurs qu’à l’élevage industriel. »
                      ou l’art et la manière de retourner la situation, je vous cite «  Si thierry75 est végétarien par éthique, il ne peut que condamner ceux qui font le métier d’éleveur, quelque soit leur manière de faire. »

                      C’est bien là le problème, vous ne voyez jamais le rapport avec ce qui résulte de vos positions rigides. Pendant que les petits éleveurs sont les premières cibles de votre idéologie qui se permet de juger ceux qui n’y adhère pas, les industriels eux à l’autre bout du monde oeuvre pour produire plus, mal et sans aucun respect avec le champ libre puisque nous n’aurons plus rien à proposer en échange. Car nous disparaîtrons les premiers face à la pression unanime des écologiste, des végétariens, végétaliens, industriels, sans oublier les promoteurs immobiliers, les banques qui proposent les actions environnementales de compensation et qui ont besoin de nos terres conservées intactes, les multinationales dans rewilding Europe qui en besoin elles aussi pour proposer un tourisme de classe internationale, l’Europe dont la priorité écologique est la forte restriction des élevages traditionnels dans les zones ou évolueront les grands prédateurs....
                      Mais que tout ce monde soit sur notre dos ne gène aucun des biens pensants. D’ailleurs si l’A.O.P. Ossau Iraty des Pays-Basque et du Béarn disparaît, c’est pas grave, le Canada vient de recevoir l’autorisation de le fabriquer.


                    • papakill papakill 1er juin 2016 10:17

                      @ouragan

                      Je pense qu’il y a un problème là.
                      Nous sommes contre l’activité d’élevage. Pourquoi insister sur le fait que les petits éleveurs sont la première cible ? Pour ma part l’élevage industriel est ma première cible, pas les petits éleveurs.
                      C’est juste que l’article concerne les petits éleveurs alors je parle des petits éleveurs c’est tout.

                      Ton commentaire est un mélange de pleins de sujets qui ont a voir de près, de loin ou pas du tout avec le sujet principal. C’est un peu un fourre-tout de ton énervement on dirait.

                      A la base je dis juste qu’un élevage artisanal tue/exploite les animaux et que je suis contre tuer/exploiter les animaux pour manger.

                      Mais tu sais ma philosophie est juste de convaincre les gens avec qui je discute de les faire adhérer à ce point du vue. Je ne veux pas interdire ou faire quoique ce soit de répressif.

                      Si les gens changent tout simplement de mode d’alimentation, ça me va. Les exploitation disparaîtront d’elles même. Si il reste des endroits où des gens mangent de la viande je n’irai pas leur faire la guerre pour qu’ils arrêtent. J’irai leur parler pour expliquer mon point de vue c’est tout.

                      Je vois vraiment pas pourquoi dès qu’on touche à ce sujet les gens partent en vrille. Vous êtes pas capables de discuter gentiment sans traiter de nazi ou mélanger avec d’autre sujets ?

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité