L’article de luniterre confirme que la classe ouvrière reprend le
rôle dirigeant qui lui revient. Et l’image des étudiants et des lycéens brandissant les drapeaux CGT est pleine de sens, si on pense à mai 68.
Si une partie d’entre elle peut bloquer le pays, cela signifie que
tout entière, elle tient dans ses mains le pouvoir de briser ou de faire
renaître l’économie, toute l’économie du pays, y compris virtuelle, immatérielle et tutti quanti.
Sans elle les catégories intermédiaires n’ont pas d’issue, les paysans en difficulté n’ont pas d’issue non plus, parce que c’est la seule classe capable d’affronter le grand capital.
Au-delà de la lutte syndicale et politique contre la loi travail,
il n’y a pas de perspective. Pas de perspective électorale s’entend. Ceci
confirme l’échec de la stratégie électoraliste d’Union de la Gauche. Pas
de perspective électorale signifie aussi que la seule issue est une révolution,
cela dit sans anticiper la forme qu’elle prendra. Et « pour faire la révolution il faut un parti révolutionnaire ».
Il manque juste à la classe ouvrière ce parti révolutionnaire "indépendant
de toutes les formations bourgeoises". C’est là que se trouve l’issue : reconstruire le parti
communiste.
Ça tombe bien, son congrès commence jeudi. On ne va pas rêver mais
d’une manière ou d’une autre l’avenir pousse et l’enfant devra sortir. L’époque noire des Thatcher et des Mitterrand est révolue. No country for the old man.