@Nemrod
La Turquie a cru
astucieux de se ranger aux côtés de l’Allemagne en 1914 en pensant
qu’elle serait victorieuse de la France que la petite Prusse avait
écrasée facilement en 1870-71. Et qu’elle vaincrait ensuite
l’ennemi véritable pour elle, la Russie.
Ce qui permettrait à
l’empire de soumettre d’autres peuples non turcophones qui comme les
Arméniens auraient pu s’attendre alors à une occupation très dure,
voire criminelle.
Bien sûr, la
victoire de l’Allemagne aurait signifié également la victoire de
l’Autriche. Ce qui aurait gêné le retour d’une prépondérance de
la Turquie dans les Balkans. Mais on ne peut pas tout avoir, n’est-ce
pas ?
Pari perdu à cause
de cette fichue armée française qui ne s’est pas "laissé
saigner" à Verdun ! pendant que le blocus naval des inattendus
Britanniques asphyxiait le deuxième Reich.
Le prix à payer de
la déaite finale fut le démantèlement d’un empire conquis par la
violence, tout comme fut démantelé l’empire autrichien dominant les
Hongrois et les « slaves ».
Les nationaliste
turcs ne se remettent pas de ce ratatinement de leur pays et de leur
puissance passée. Mais pour les empires, l’Histoire ne repasse pas
les plats.