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Commentaire de Owen the Saints

sur Nous sommes les proies de dirigeants cinglés et incultes


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Owen the Saints (---.---.238.94) 2 juin 2016 14:42

alinea, Fifi Brind_acier,

Je vais tenter de continuer avec ce que disent vos deux commentaires.
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Fifi, vous avez un radar puissant. Mon côté anarchro-libéral fait de moi, en effet, un libertarien (Owen l’américain !). Je crois le groupe important, c’est ma tendance communautaire, ou identitaire, selon la météo, (parole d’expatrié...). Un groupe n’a de sens qu’avec son ou ses biens communs (sinon, ça tourne en besoin pathologique de réencastrement, toutes les années 30... qui renaissent...), je suis donc socialiste. J’ai une lecture communiste hégelienne, de l’infrastructure productive, mais plus sensible à la mutualisation de l’outil, d’approche coopérative, donc non marxiste.
C’est bon ? Le radar est à fond ? Alors lâchez tous les -ismes et passons à autre chose, notamment un libre échange.
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Un groupe d’amis a fait liste commune et a pris le conseil municipal d’un village. La population étant fortement rurbaine il y avait besoin d’une cantine pour l’école primaire, mais le budget municipal était insuffisant. Les gens du village ont complété les travaux facturés des maçons pour avoir leur cantine. Dire que du local, c’est des choix de couleur de ronds-points, c’est de la caricature et vous rendra hermétique par exemple à la démarche des villes en transition. 
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La démarche résiliente permet notamment de distinguer, comme le pointe alinéa le travail : "qu’est-ce qu’il y a à faire« de l’emploi »où est-ce qu’il y a du taf pour avoir les sous dont j’ai besoin ?".
Un agriculteur qui vend des terres à des riches promoteurs, ou maintenant des chinois selon les dernières infos, est pleinement dans le modèle libertarien "c’est à moi et je fais ce que je veux". Dans une commune morte. Où les uns et les autres ont un « travail », - pour ceux qui en ont -, dans un système bureaucratique poussé par le chef au dessus du sien, ou aveugle dans un segment de processus de mondial de fabrication.
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Dans le Jura, côté Français, on paye un forfait pour utiliser les pistes de ski de fond, tracés et entretenus par le Conseil Général et ses employés. Côté Suisse le forfait sert à payer le gasoil, les machines et matériels utilisés par les bénévoles de la commune pour entretenir les pistes. Les crèches sont aussi bénévoles. Allez dans les grandes surfaces en Suisse, vous ne trouverez ni Carrefour, ni WallMart, mais que des enseignes suisses (coopératives pour la plupart).
Je peux vous dire qu’ils savent ce qu’est un territoire cantonal avec la population qui y vit et savent très bien ce que choisir et gérer veut dire.
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Vous le connaissez, vous, le nom du Président de la Suisse ? Les Suisses ne s’emmerdent ni avec l’UE, ni l’OTAN, ni le TAFTA. Ils ne sont pas non plus accrochés tous soirs au JT à essuyer les mensonges de leur président, ni à espérer désespérément le suivant.


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