Le 2° contradicteur (pro-vaccin) abonné, est (le frelon) guepe qui m’a branché sur la baisse de 96 % de l’incidence de l’hib à partir de données canadiennes. Ce n’était pas le sujet, mais bon ... après vérifications des données françaises du Réseau EPIBAC, publiées par l’INVS, je constate la similitude entre les 2 observations statistiques. Et si effectivement il y a une baisse « significative » - en valeur epsilonesque de 1,76 / 100 000 (0,0000176) à 0,08 / 100.000 (0,0000008) - des cas de méningites Haemophilus influenzae attribuable semble-t-il au vaccin hib en raison de la simultanéité de la vaccination, globalement l’impact sur le nombre de méningites toutes causes confondues (Haemophilus influenzae ; Neisseria meningitidis ; Streptococcus pneumoniae ; Streptococcus agalactiae ; Listeria monocytogenes), infections invasives (si je ne me trompe pas) reste assez faible *** en terme de rendement 15 % entre les chiffres 1994 et 2014, mais assez stable entre 1995 et 2013, valeur entre + ou - 1000 / 1100.
A l’échelle du Canada sachant qu’il y a environ 370.000 naissances par an, sur une base annuelle le vaccin aurait permis de passer 6,51 cas/an à 0,29.
*** Ce qui confirme l’analyse et la validité des conseils du site infovaccins.ch sur le vaccins hib - qui n’est pas un site « anti-vaccins »,
je précise, (Groupe médical de réflexion sur les vaccins a été fondé en
1987 par une dizaine de médecins praticiens de Suisse romande) :
Noms de marque : Hibérix®, ACT-Hib® et les vaccins combinés .
[...]
L’utilité
du vaccin est limitée, car les complications graves sont rares et le
bénéfice de la diminution des méningites à Haemophilus est annulé par
l’augmentation des méningites à méningocoques et à pneumocoques. De
plus, la vaccination contre l’Haemophilus de type B favorise une
sélection des germes et l’on voit apparaître des méningites à
Haemophilus de type F et E sur lesquelles le vaccin n’a aucune action.
Le nombre total de méningites bactériennes n’a donc pas été diminué par
ce vaccin. Si la vaccination diminue la virulence des bactéries, elle
n’empêche pas celles-ci de coloniser les muqueuses du nez et de la gorge
de la personne vaccinée. Ceci explique le retour d’infections sévères à
Haemophilus dans les pays où la couverture vaccinale reste pourtant
très élevée. Enfin, certaines études suggèrent un lien entre cette
vaccination et l’augmentation de diabète chez le jeune enfant.
Nos recommandations
La décision d’une vaccination contre l’Haemophilus doit tenir compte des facteurs individuels tel
l’allaitement du nourrisson qui s’est révélé être un facteur de
protection important contre cette infection. D’autre part, la
fréquentation précoce d’une crèche augmente légèrement les risques qui
restent toutefois faibles, cette affection n’étant pratiquement pas
contagieuse. Si vous décidez de vacciner votre enfant, nous proposons de
ne pas le faire avant 4 mois, et si possible pas avant un an, afin de
réduire le nombre d’injections.
Référence : Qui aime bien, vaccine peu ! - Edition 2009