Une fois de plus le problème est mal posé .
Nous avons de bons professeurs de mathématiques .
De bons instituteurs aussi pour en enseigner les bases .
Mais comme d’hab. se greffent par dessus , nos gourous , bien placés dans la hiérarchie à tous les niveaux , des « pédagogues » qui arrivent à imposer leurs points de vue et leurs méthodes de façon autoritaire ...
Ce qui peut fonctionner dans certaines conditions , certaines structures , mais pas dans toutes .
Une fois de plus la « liberté pédagogique » est ridiculisée .
Les pressions viennent de partout : des centres de formation qui vénèrent tel ou tel prof , telle approche (et au passage imposent leurs manuels , ce qui représente des sous ), puis en remontant dans les hiérarchies : conseillers pédagos , IEN , jusqu’au M.E.N qui concentre les « grosses têtes » mais hors sol .
Ah« les avions renifleurs » ( de pétrole sous Giscard , pour ceux qui ne sont pas au courant...)
Et dans notre pays quand il y a un souci , nous avons le chic pour nous cramponner dans l’erreur .
Car bien peu ont le courage de déclarer : « nous avons fait fausse route ».
J’ai fait partie de la génération des élèves « des maths modernes » (théorie des ensembles) dès la 6 éme, dans les année 60 et je pourrais en reparler .
En gros « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué »...
Et pourtant dans ce cas il n’y avait pas à ma connaissance de brevets à la clé , non , que des égos .
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Mais ce qui m’importe c’est le présent .
Vous avez des élèves capables d’abstraction , d’autres non ...
Certains doivent toucher , manipuler pour apprendre à compter : des billes ,des bons points, des pièces de monnaie , etc etc ...
D’autres avec un crayon et des ciseaux peuvent aisément remplir des cases , des rectangles sur des cahiers et se représenter et intégrer mentalement une collection d’objets de 5 à 16 environ .
Certains peuvent travailler en groupe, d’autres non .
Pareil que pour les bases de la grammaire : ça ne s’invente pas : il faut aussi parfois apprendre par coeur .
Ainsi des « tables de multiplication. »...
Vous ne voulez pas peiner , fatiguer , énerver ces petits chéris ?
Vous leur donnez des années pour se familiariser avec , pour les apprendre ?
Résultat : au collège ils ne les savent toujours pas .
Mais ils ont droit à la calculette ... !
Pareil, encore pour les opérations .
Ca ne s’invente pas , ça ne se découvre pas tout seul ....
Je reviens à l’addition.
Dont la base est la manipulation de collections ...
La soustraction c’est le contraire : faut manipuler, enlever , ôter ...
La multiplication découle de l’addition : c’est une façon plus rapide d’additionner :
12+12+12 c’est pareil que 3x12 ...
7+7+7 = 3 x 7 = 21
Donc pour retrouver la table de 7 par exemple c’est fastoche : si on sait additionner 7+7 (=14) pour 3x7 on ajoute encore 7 ...
Et ça on peut le faire sur les doigts de la main sauf si l’es pédagos l’interdisent ...
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Et pourtant si nous fonctionnons en système décimal, c’est bien que théoriquement nous avons dix doigts (et deux oreilles qui peuvent encore servir) .
Il y a bien longtemps le calcul n’existait pas ....
Pour représenter un troupeau de moutons par exemple , nous transportions et échangions leur équivalent en cailloux ....15 cailloux c’est plus facile à déplacer , montrer que 15 moutons ...
Et si nous étions en confiance , suffisait de se taper dans les mains :
« D’accord pour tes moutons !
Je les achète » , je les échange, et tu gardes tes cailloux" !
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Oui, mais faut que ça rentre ...
Et tout ça se fait petit à petit .
Mais à 4 ou 5 ans certains enfants sont capables de calculs relativement difficiles .
D’autres un peu plus tard ?
Albert Einstein a longtemps été considéré comme un attardé .
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De fait il aurait pu s’abstenir de travailler sur la bombe atomique ...
Il l’a regretté sur la fin de sa vie , peut être , mais trop tard...
Cela dit sincèrement la fission atomique dans les années 35/45 était largement dans les tuyaux ....