Quel beau chantre de la mondialisation.... !!
Keynes, « C’est une nostalgie des temps industriels... » écrit-il. Mais il ne se pose aucune question sur le pourquoi de la désindustrialisation qui a ravagé des régions entières ?
C’est notre belle Europe de la prospérité qui a imposé la fin du contrôle des capitaux. (articles 32 & 63 du TFUE) Tout doit circuler librement, dans l’ UE et dans le monde, les capitaux, les hommes, les marchandises, les services... TINA, TINA, TINA...
Quand un pays refuse d’appliquer les bons conseils du FMI ou ceux des Traités européens, un pays ruiné sort de la crise ... , étonnant, non ?
C’est ce qu’a fait l’ Islande, laisser les banques faire faillite, protéger les comptes bancaires des Islandais, remettre en place le contrôle des mouvements de capitaux, et dévaluer la couronne islandaise ----------------> résultat : 1,9% de chômage. Alors que la Grèce s’enfonce dans la pauvreté.
L’auteur devrait aussi lire
l’article de 3 économistes du FMI..."
Les économistes déroulent en effet une série d’arguments solidement
étayés, qui sont autant de critiques en règle des politiques de
dérégulation menées partout dans le monde depuis quarante ans, sous
l’égide…du FMI ! Mieux vaut tard que jamais.
L’article égratigne
en particulier deux piliers de la doctrine économique dominante : la
libre circulation des capitaux, et la priorité donnée à la réduction des
déficits.
(...) L’idée brillante des néolibéraux était qu’en réduisant les déficits, les
pays encourageaient le retour de la confiance - celle des
consommateurs, des entrepreneurs, aussi bien que des investisseurs
étrangers - et donc de la croissance.
Chiffres à l’appui, les auteurs de
l’étude démontrent qu’il n’en est rien : au contraire, le plus souvent,
l’austérité - puisqu’il faut bien appeler les choses par leur nom - a
enclenché un cercle vicieux de baisse de la demande, défiance des
investisseurs, récession, et finalement augmentation de la charge de la
dette… et donc de nécessité encore plus grande de réduire les déficits.
La Grèce offre une illustration aussi caricaturale que dramatique des
dégâts que peuvent occasionner le dogmatisme et l’idéologie, surtout
lorsqu’ils sont parés des atours flatteurs de la science."
Le vent tourne, faudrait peut-être sortir de l’idéologie et regarder la réalité.