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Commentaire de Analis

sur Les “crimes invisibles” de Bachar el-Assad (et le soutien secret d'al-Qaïda par l'Occident)


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Analis 6 juin 2016 16:12

À l’auteur (et à Thomas Abarnou) : vous dîtes "Depuis le début du conflit, les forces loyalistes de Bachar el-Assad ont commis des exactions massives contre la population civile". Il y en a eu, mais il faut les remettre à leur juste place.

Les soit-disantes répressions sanglantes des manifestations supposées pacifiques du printemps 2011 n’ont guère existé que dans l’imagination de certains médias propagandistes occidentaux, en revanche il apparaît maintenant établi à travers de multiples enquêtes que les manifestations avaient été corrompues par des infiltrateurs anti-Assad qui avaient ouvert le feu tant contre la police que contre les manifestants (une pratique réitérée à Kiev lors du coup d’État de février 2014), d’où la répression. Les massacres atttribués à l’armée syrienne à Houla, Kosseir, Daraya en 2012 étaient en réalité sous toutes apparences le fait des rebelles, tandis que les rebelles dynamitaient des immeubles à Homs et Hama afin de faire croire à des bombardements indiscriminés. Les attaques chimiques apparaissent toutes avoir été le fait de rebelles, qui les entouraient de procédés de propagande très similaires à ceux entourant les précédents massacres.

S’il y a eu bien sûr des exactions des deux côtés (et aussi de la part de civils syriens excédés par les atrocités des rebelles), en plus des dégât collatéraux des bombardements (bien que les troupes syriennes aient souvent fait preuve de retenue, préférant ne pas détruire des villes investies par les terroristes), les plus fréquentes, les plus massives et les plus systématiques ont bien été le fait des rebelles. Ce qui fait que l’indignation envers les discours à deux poids deux mesures des journalistes français (définis comme tels en raison de leur complaisance envers les politiques d’interventions de Bush ou générales des occidentaux) devrait en fait être dirigée contre toute autre chose : contre la culpabilité des dirigeants occidentaux et de leurs séides qui soutiennent les atrocités des rebelles dans ce conflit même, soutien indiscutable car les dirigeants savent parfaitement ce que font ces rebelles qu’ils appuient (aucune défense n’étant ainsi recevable d’un point de vue pénal).


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