@escoe « Cet imbécile criminel de Maritain ne comprenait même pas l’expérience de Michelson et Morley. Et Pencho toujours pas »
En 1887 l’expérience de Michelson-Morley confirma, sans équivoque, la variation de la vitesse de la lumière prédite par la théorie de l’émission de Newton (c’=c+v) :
http://www.amazon.ca/Oeuvres-compl%C3%A8tes-Jacques-Maritain/dp/2850492752 Jacques Maritain, Oeuvres complètes, Volume 3, p. 268 : Jacques Maritain cite Jean Perrin : « Il est remarquable qu’un retour à l’hypothèse de l’émission, en admettant que les particules lumineuses sont émises par chaque source avec une même vitesse PAR RAPPORT A ELLE dans toutes les directions expliquerait dans les conceptions de la Mécanique classique le résultat négatif de l’expérience de Michelson et de Morley quel que soit le mouvement d’ensemble du système... » James H. Smith, « Introduction à la relativité », édition française dirigée par Jean-Marc Lévy-Leblond, pp. 39-41 : « Si la lumière était un flot de particules mécaniques obéissant aux lois de la mécanique, il n’y aurait aucune difficulté à comprendre les résultats de l’expérience de Michelson-Morley.... Supposons, par exemple, qu’une fusée se déplace avec une vitesse (1/2)c par rapport à un observateur et qu’un rayon de lumière parte de son nez. Si la vitesse de la lumière signifiait vitesse des »particules« de la lumière par rapport à leur source, alors ces »particules« de lumière se déplaceraient à la vitesse c/2+c=(3/2)c par rapport à l’observateur. Mais ce comportement ne ressemble pas du tout à celui d’une onde, car les ondes se propagent à une certaine vitesse par rapport au milieu dans lequel elles se développent et non pas à une certaine vitesse par rapport à leur source. (...) Il nous faut insister sur le fait suivant : QUAND EINSTEIN PROPOSA QUE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE SOIT INDÉPENDANTE DE CELLE DE LA SOURCE, IL N’EN EXISTAIT AUCUNE PREUVE EXPÉRIMENTALE. » Banesh Hoffmann, « La relativité, histoire d’une grande idée », Pour la Science, Paris, 1999, p. 112 : « De plus, si l’on admet que la lumière est constituée de particules, comme Einstein l’avait suggéré dans son premier article, 13 semaines plus tôt, le second principe parait absurde : une pierre jetée d’un train qui roule très vite fait bien plus de dégâts que si on la jette d’un train a l’arrêt. Or, d’après Einstein, la vitesse d’une certaine particule ne serait pas indépendante du mouvement du corps qui l’émet ! Si nous considérons que la lumière est composée de particules qui obéissent aux lois de Newton, ces particules se conformeront à la relativité newtonienne. Dans ce cas, il n’est pas nécessaire de recourir à la contraction des longueurs, au temps local ou à la transformation de Lorentz pour expliquer l’échec de l’expérience de Michelson-Morley. Einstein, comme nous l’avons vu, résista cependant à la tentation d’expliquer ces échecs à l’aide des idées newtoniennes, simples et familières. Il introduisit son second postulat, plus ou moins évident lorsqu’on pensait en termes d’ondes dans l’éther. »
Pentcho Valev