En finir avec la relativité générale ! Du séisme scientifique aux enjeux politiques et religieux avec la nouvelle théorie de la Matière
Les grands bouleversements dans les sciences accompagnent les changements radicaux dans les sociétés. Il y a quatre siècles, les travaux de Galilée puis Newton ont marqué une époque moderne pénétrée par d’immenses bouleversements. Pour le dire simplement, l’homme a cherché à se rendre maître de la nature tout en adhérant à la doctrine du progrès avec une vision mécaniste de cette nature issue de la nouvelle physique qui succéda à l’ancienne conception scolastique. La mécanique quantique née autour de 1930 a également perturbé l’image du monde tout en accompagnant des changements technologiques d’envergure dont nous pouvons constater l’aboutissement. Néanmoins, si la nature quantique est énigmatique, la vision du monde n’a pas trop changé. Le jour où les savants connaîtront la signification de la dynamique quantique, une révolution se dessinera, entraînant avec elle la théorie de la gravité qui pour l’instant semble d’une solidité à toute épreuve. La relativité générale d’Einstein a fêté son centenaire.
Ce jour va bientôt arriver alors c’est l’occasion de faire partager le grand bouleversement au public instruit et ce n’est pas une mince affaire en cette époque qui refuse l’audace sauf si elle sert le marché. Je vais tenter d’expliquer en quelques lignes le changement de vision qui s’opère en ne considérant que la relativité générale. Pour aller droit au but, il sera question de Matière et cette question qui nous propulse dans le futur nous amène aussi à examiner le passé et l’affaire Galilée. C’est parti, accrochez-vous !
Etape 1 : la matière et la gravité quantique
La relativité générale repose d’abord sur une équation qui établit une équivalence entre l’influence de la matière et un espace dynamique décrit par une formule compliquée utilisant des tenseurs. Cette équation s’écrit R = T. Dans cette formule, R décrit la géométrie dynamique de l’espace, T la matière. Dans la conception d’Einstein, R possède une signification physique. L’espace exerce une influence sur la matière et réciproquement. Le sort de la relativité repose sur une seule question, celle du sens physique de la géométrie gravitationnelle. Mon hypothèse est que cette réalité physique n’existe pas mais constitue un outil de calcul gravitationnel. On le retrouve dans le calcul des géodésiques qui sont en réalité des projections mathématiques permettant de représenter une trajectoire sur une carte dont les coordonnées sont mobiles. Ces cartes géodésiques sont des fictions mathématiques comme l’est aussi l’étendue géométrique décrite par les tenseurs R.
La nouvelle cosmologie développée comme gravité quantique reposera sur une conception nouvelle de la matière, non plus comme des masses, champs et forces, mais comme un système d’énergie et d’information. La matière, en plus de communiquer, est un système d’interprétation de l’information. Autrement dit, la matière gravitationnelle fonctionne comme un système de géolocalisation. Mais ce système n’est pas artificiel, ne repose pas sur un calcul numérique. Il est basé sur des processus de résonance. C’est un peu comme si la matière entend les vibrations de l’univers et ce faisant, parvient à se situer relativement aux masses disposées dans le cosmos. Je n’en dis pas plus. Cette conception émergera prochainement et les physiciens découvriront les processus impliqués dans cette géolocalisation. Avec à la clé une nouvelle cosmologie. Les jeunes physiciens ont le choix entre effectuer leurs travaux avec les théories actuelles ou bien tenter l’aventure avec la nouvelle cosmologie. Comme à l’époque de Galilée mais sans prendre de risque autre que le risque de la carrière scientifique. A notre époque si minable, la plupart sacrifient la vérité et les valeurs pour un peu de pognon et de notoriété.
Etape 2 : retour sur le procès de Galilée
Galilée, auteur de la fameuse formule ; et pourtant elle tourne ! ; a été condamné en 1633 par l’Eglise pour avoir adhéré à l’héliocentrisme de Copernic. Telle est la version officielle qui court dans les livres d’Histoire, ainsi que dans les cercles du Vatican. Mais en 1983, Pietro Redondi, jeune historien, eut accès à un document du Saint-Office signé d’un jésuite, le père Grassi, accusant Galilée de soutenir une théorie de la matière incompatible avec l’eucharistie. Rappelons que quelques siècles auparavant, saint Thomas avait établi la théorie de la transsubstantiation en s’inspirant de la conception aristotélicienne de la matière. Et que cette théorie fit confirmée lors d’un des plus importants conciles de l’Eglise, celui de Trente, tenu en 1545 car il y avait le « feu » dans la maison suite à la Réforme entreprise par Luther.
D’après Redondi, le procès de Galilée instruit à partir de l’héliocentrisme aurait eu en fait comme objectif une double protection. D’une part il fallait préserver l’intéressé du bûcher suite à un éventuel procès en hérésie qui aurait pu être instruit si le tribunal ecclésial avait pris acte de la théorie atomiste de la matière proposée par Galilée et susceptible de menacer le dogme de l’eucharistie. D’autre part, il fallait protéger le pape Urbain VIII, protecteur de Galilée et surtout partie prenante dans le terrible conflit secouant l’Europe pendant la guerre de trente ans. Urbain VIII s’était attiré l’hostilité de notables cardinaux ainsi que de membres de la puissante confrérie jésuite. Autant dire que Redondi a éclairé un point névralgique, autant pour l’Eglise qui ne veut pas revenir sur cette période « douteuse » de son histoire, que pour les scientifiques pour qui ce procès est celui de la vérité scientifique contre l’obscurantisme religieux. La thèse de Redondi n’est que rarement citée et on sait pourquoi. Le matérialisme de Galilée était à l’époque une option métaphysique, voire même théologique et non pas une théorie scientifique, comme le fut l’héliocentrisme ou la chute des graves.
Ce basculement de la théorie de la matière signe l’avènement de la modernité, autant sinon plus que la physique mathématique de Galilée puis de Newton. La théorie de la matière concerne l’essence des choses. La cosmologie scientifique concerne les phénomènes et le « comment se présentent les choses » dans l’étendue.
Etape 3 : les enjeux de la nouvelle conception de la matière
Connaître la matière reste un enjeu pour le 21ème siècle. Comment ça, les scientifiques ne connaissent pas la matière ? Et non, ils ont une certaine idée de la matière qui répond aux exigences épistémologiques présente dans chaque spécialité. Ainsi, la matière est connue à partir de la méthode expérimentale permettant de l’étudier. La matière n’est pas la même, selon que l’on soit astrophysiciens, physique quantique, thermodynamicien, généticien ou neuroscientifique. Néanmoins, une conception domine, c’est l’atomisme. Elle détermine l’un des piliers de notre modernité scientifique et sert de cadre doctrinal à la plupart des sciences, de la physique à la médecine. Le jour où cette doctrine s’effritera, nous entrerons dans la vraie post-modernité. Contrairement à ce que disent les intellectuels de masse, nous ne sommes pas entrés dans la « post » mais dans « l’hyper » modernité depuis quelques décennies.
La fin de l’atomisme ne conduira pas les savants post-modernes au bûcher. Mais les enjeux seront bel et bien présents. La conception de la matière quantique et gravitationnelle repose sur l’information naturelle et un ordre régissant les informations. Cette conception s’applique également au monde du vivant et à l’étude des processus de pensée ainsi que de la conscience. L’ordre matériel est résonnant peut représenter une source d’harmonie, de bonheur, de réparation voire de guérison. L’homme réellement augmenté est l’homme qui sait entrer en résonance avec le cosmos. En usant d’une vieille terminologie, il est habité par la grâce.
La nouvelle connaissance de la matière entre en concurrence avec les conceptions atomistes et toute les sciences restées mécaniste dans leurs méthodes, notamment la physique et surtout la médecine. Dans ce nouveau contexte, le transhumanisme n’a plus aucune chance d’attirer les croyants. L’homme augmenté n’est qu’une lubie de la nouvelle religion qui pratique la transsubstantiation technologique avec les prothèses et autre artifices numérique. L’homme en résonance avec le cosmos entend le Temps et voit plus loin que le type augmenté avec ses lunettes connectées. La connaissance par résonance est authentique. Les prothèses technologiques n’offrent aucune liberté. Elles ne sont que le signe d’une nouvelle religion pratiquée avec l’eucharistie numérique, le computer qui se fait chair. Et aussi cher car nous abordons maintenant les enjeux politiques.
Le marché possède un pouvoir d’autant plus marqué que les publicités et les idéologies jouent sur les désirs de toutes catégories, sans oublier l’autre versant du désir, la crainte. La matière possède deux faces. La science moderne ne connaît que la face atomique et objective. Les interfaces technologiques sont un prolongement de la chair. Elles servent le plus souvent à la dévoration du monde, livré aux carnassiers, alors que d’autres se mettent sous perfusion numérique et s’abreuvent de formes divertissantes. La nouvelle théorie de la matière ouvre la voie à la relation avec les résonances universelles et permet de se relier au transpersonnel. L’homme éclairé comprend que la consommation, le divertissement et les gadgets technologiques ne procurent pas le bonheur qui lui, s’acquiert par d’autres voies que le culte matérialiste moderne. La théorie de la matière s’accorde avec un chemin consistant à se déconnecter et se débrancher du technocosme pour se relier à l’universel. Ce chemin n’est pas forcément bon pour le marché. Cela dit, il sera difficile aux gens de se défaire des perfusions technologiques auxquelles ils se sont habitués tels des junkies du numérique en manque, attendant leur dose de divertissement.
La nouvelle théorie de la matière fonctionne aussi dans le champ médical et entre en concurrence avec une médecine de plus en plus pressante, vendue comme une marchandise pour soigner des gens qui la plupart ne sont pas vraiment malades et qui lorsqu’ils le sont, peuvent souvent se soigner en limitant les soins médicaux conventionnels, voire en jouant sur les capacités de guérison que procure la matière intérieure qui résonne et accorde. La pratique de méthodes alternatives comme la méditation, le yoga et autres médecines basées sur l’âme, se répand de plus en plus. On voit se dessiner une prise de conscience sur les limites de la médecine moderne et mécaniste. Mais les dévots de la science matérialiste moderne résistent et surveillent de près les dissidences.
Etape 4 : conclusion sur la Matière
La théorie de la matière est décisive. Elle a accompagné le tournant moderne à l’époque de Galilée. Les physiciens contemporains se réclament de Démocrite, Epicure et Lucrèce pour donner un verni philosophique à leurs travaux. Ils se fourvoient complètement, passant à côté de la philosophie antique autant que la vérité de la Matière. La révolution vient de la physique quantique mais c’est la gravité quantique qui va nous amener vers une nouvelle théorie de la Matière. C’est fascinant comme enjeu. Toute la science va basculer avec une nouvelle théorie de la matière qui empruntera plus à Plotin qu’à Spinoza.
Nous changeons d’époque. Mais il sera difficile d’amener les hommes vers un nouveau monde tant les résistances sont puissantes et notamment cette dévotion à l’égard de la science moderne, ses théories ontologiquement fausses, son Eglise de scientifiques régnant sur les doctrines officielles, ses prélats et autres intellectuels propageant la bonne parole numérique et technologique. Michel Serres est un âne savant. Et ses fidèles sont des crétins !
On ne va pas terminer sur une note si pessimiste. La lumière est au bout du tunnel ! Et ces paroles sont prophétiques.
lien sur l’affaire Galilée
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