@Spartacus
Avec Boloré c’est ce qu’elle fait. Il ne fournit pas de l’aide sans
compter, mais valorise le travail dans des secteurs en
développement. Les employés sont africains. Les locaux, les biens ne
sont pas volés mais achetés. La ou il investi, il y avait avant lui la
misère, maintenant il y le progrès, les emplois et la richesse.
http://survie.org/francafrique/diplomatie-business-et-dictatures/article/bollore-monopoles-services-compris-170
Extrait :
Au Cameroun, l’exploitation de la forêt est désastreuse : la forêt
littorale est quasiment épuisée, les routes fractionnent la forêt
primaire, aucune essence coupée n’est replantée et l’exploitation vers
l’est du Cameroun s’effectue maintenant à plus de 1 000 kilomètres de
la côte. Si cette tendance ne s’inverse pas, toute la forêt primaire
aura disparu dans une échéance de 5 à 10 ans. Ceci pousse les
exploitants forestiers vers le Congo-Brazzaville et le Centrafrique.
sur le fleuve Ntem, frontière entre le Cameroun et la Guinée Equatoriale, se trouve l’île de Dipikar, classée
au Patrimoine mondial par l’UNESCO, ce qui n’a pas empêché le groupe
Bolloré d’opérer des coupes de bois jusqu’à ce que les pressions de la
Banque mondiale (en particulier sur le gouvernement camerounais) fassent
cesser ces activités.
Au niveau social, on constate que l’exploitation des forêts oblige à des
déplacements de populations. Leur sécurité alimentaire est compromise
par la coupe d’essences comme le moabi (Bailonnella toxisperma) dont
les fruits fournissent la seule huile alimentaire disponible en forêt.
Ajouté au braconnage à grande échelle qui compromet la chasse
vivrière, ce type d’exploitation forestière (qui supprime les
plantations vivrières traditionnelles) pousse les populations locales à
une dépendance envers les aliments importés (riz, poulet...).
L’absence de gestion rationnelle et respectueuse de l’environnement, de
la Forestière de Campo par le groupe Bolloré a donc des conséquences
dramatiques sur les forêts (la faune et la flore), mais également sur la
population. Des infractions ont d’ailleurs été relevées récemment sur
la société Sibaf (la seconde société forestière au Cameroun appartenant
au groupe de Bolloré). Le groupe Bolloré a été condamné à une amende de
60 000 FF.