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Commentaire de ecophilopat

sur Dégâts de l'économie collaborative : le temps de la réaction est venu !


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ecophilopat 9 juin 2016 16:56

@Spartacus
Avec Boloré c’est ce qu’elle fait. Il ne fournit pas de l’aide sans compter, mais valorise le travail dans des secteurs en développement. Les employés sont africains. Les locaux, les biens ne sont pas volés mais achetés. La ou il investi, il y avait avant lui la misère, maintenant il y le progrès, les emplois et la richesse.

http://survie.org/francafrique/diplomatie-business-et-dictatures/article/bollore-monopoles-services-compris-170

Extrait :
Au Cameroun, l’exploitation de la forêt est désastreuse : la forêt littorale est quasiment épuisée, les routes fractionnent la forêt primaire, aucune essence coupée n’est replantée et l’exploitation vers l’est du Cameroun s’effectue maintenant à plus de 1 000 kilomètres de la côte. Si cette tendance ne s’inverse pas, toute la forêt primaire aura disparu dans une échéance de 5 à 10 ans. Ceci pousse les exploitants forestiers vers le Congo-Brazzaville et le Centrafrique.

sur le fleuve Ntem, frontière entre le Cameroun et la Guinée Equatoriale, se trouve l’île de Dipikar, classée au Patrimoine mondial par l’UNESCO, ce qui n’a pas empêché le groupe Bolloré d’opérer des coupes de bois jusqu’à ce que les pressions de la Banque mondiale (en particulier sur le gouvernement camerounais) fassent cesser ces activités.

Au niveau social, on constate que l’exploitation des forêts oblige à des déplacements de populations. Leur sécurité alimentaire est compromise par la coupe d’essences comme le moabi (Bailonnella toxisperma) dont les fruits fournissent la seule huile alimentaire disponible en forêt. Ajouté au braconnage à grande échelle qui compromet la chasse vivrière, ce type d’exploitation forestière (qui supprime les plantations vivrières traditionnelles) pousse les populations locales à une dépendance envers les aliments importés (riz, poulet...).

L’absence de gestion rationnelle et respectueuse de l’environnement, de la Forestière de Campo par le groupe Bolloré a donc des conséquences dramatiques sur les forêts (la faune et la flore), mais également sur la population. Des infractions ont d’ailleurs été relevées récemment sur la société Sibaf (la seconde société forestière au Cameroun appartenant au groupe de Bolloré). Le groupe Bolloré a été condamné à une amende de 60 000 FF.


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