Il en va de certains penseurs , philosophes , écrivains comme de certains artistes .
Ou plus exactement de ceux qui se revendiquant artistes , rêvent de notoriété et soufrent de rester dans l’ombre
Ici beaucoup d’appelés, peu d’élus .... !
C’est pas parce que l’on se débrouille bien au ballon que l’on va devenir un champion international et adulé .
C’est pas parce que l’on est bon mélomane , que l’on a appris et monté un répertoire dans des conservatoires , que l’on se débrouille très bien , que l’on deviendra le soliste apprécié, reconnu mondialement .
Question de profondeur d’abord :l’interprète , le compositeur , le peintre investit bien au delà de la technique .Il joue son âme et se moque d’ailleurs souvent de la notoriété .
ce qui le pousse vient de lui, du plus profond .
En seconde analyse on peu dire que les places sont chères , la clientèle limitée , que la culture , la littérature, la philosophie ne paient pas .
Et ça c’est une évidence .
Mieux vaut avoir une autre activité pour gagner sa croûte .
Le public est restreint et a des exigences .
Le livre est en crise : la lecture et l’expression de la pensée se perdent au profit d’autres activités souvent plus ludique :l’exemple de la TV est parlant : selon ses responsables son but premier est de divertir et non d’informer et pousser à la réflexion .
La vérité c’est dangereux , Ferré disait qu’elle est dégueulasse .
Dans le sens révolutionnaire , subversive .
Dangereuse pour le système et ceux qui en profitent .
« ne pas scier la branche sur laquelle on est assis »
Que voilà une forte parole .
Eviter les ruptures .
Les ruptures du flux financier par exemple .sens
Donc les gens , les investisseurs , les éditeurs ,les directeurs de structures culturelles , d’orchestre , de musée , d’expos recherchent plutôt le scoop, le buzz, la distraction...
Le retour rapide sur investissement.
Quitte à utiliser les voies de la publicité .
Le sérieux, non .
Et puis il y a les réseaux .
Le trajet de BHL par exemple est exemplaire :
Prétention , culot phénoménal , fric personnel , réseaux, lobbisme ...
Mais au delà il y a le problème du don véritable et de la vocation que rien ne décourage .
Et puis les génies sont rares .
Et il y a un saut entre celui qui est très intelligent , cultivé , très diplômé et le génie qui fonctionne avec plusieurs niveaux d’avance, qui révolutionne son domaine .
Et il n’est pas facile d’admettre que l’on n’est pas forcément un génie , mais un simple humain qui peut apporter d’ailleurs sa pierre à l’édifice de la connaissance ,ou de l’art .