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Commentaire de Christian Labrune

sur Lénine face au sionisme et au séparatisme juif


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Christian Labrune Christian Labrune 11 juin 2016 19:38

@Klima

Vous feriez mieux d’arrêter d’écrire les conneries fabriquées par une propagande infecte dans les pires officines. Lisez les historiens. Les bibliothèques, en France, sont ouvertes à tout le monde et gratuites.
Je vais quand même vous recopier quelques paragraphes du bouquin de Küntzel que je citais, et qui illustrent fort bien la « collaboration » avec l’Allemagne nazie des années 30. Cette collaboration n’est pas du tout celle, toutefois, que vous paraissiez rêver.
Pages 66 et 67.

"En été 1937, la situation change suite au plan de partition de la Commission Peel, qui comprenait la création d’un Etat juif. Le ministre des Affaires étrangères von Neurath souligna dans un mémorandum que « la création d’un Etat juif » n’était pas « dans l’intérêt de l’Allemagne » puisqu’un tel Etat "créerait une nouvelle position de force pour la juiverie internationale, sous le couvert de la loi internationale. Par conséquent l’Allemagne a tout intérêt à renforcer le monde arabe comme un contrepoids à l’accroissement possible de la puissance du monde juif".
Renforcer les Arabes contre les juifs - il est vrai que Berlin commença à suivre cette nouvelle ligne dans la discrétion. Mais l’échelle des opérations lancées était néanmoins impressionnante. Les étudiants des pays arabes reçurent des bourses allemandes, les entreprises prirent des apprentis arabes, les leaders des partis arabes étaient invités aux congrès du Parti nazi à Nüremberg, et les chefs militaires étaient conviés aux manoeuvres militaires de la Wehrmacht. Un "Club arabe" fut ouvert à Berlin comme centre d’agitation liée à la Palestine et de diffusion de la lange arabe.
Sous la direction du ministère de la Propagande, le Deutsches Nachrichtenbüro (Agence allemande -DNB), dont le quartier général à Jérusalem avait un service arabe en 1936, se mit à l’ouvrage. Le chef de DNB-Jerusalem, Dr Franz Reichert, qui avait d’excellents liens non seulement avec le mufti, mais aussi avec la presse arabe, soudoya les journalistes et remit sur pied des journaux dissidents, grâce à des contrats publicitaires lucratifs
En septembre 1937, deux membres du département juif des services secrets de la SS (Sicherheitsdienst - SD) dont Adolf Eischmann, passèrent plusieurs semaines au Moyen-Orient pour mener une mission d’exploration. Suivirent les longues visites du chef des Jeunesses hitlériennes, Baldur von Schirach, et du directeur de l’Abwehr (service du contre-espionnage), Wilhelm Canaris. En avril 1939, le directeur du département oriental du ministère des Affaires étrangères, Otto von Hentif, passa quelques temps en Palestine et en Egypte. Cet activisme eut des résultats : von Schirach finança un "Club arabe » à Damas où les nazis allemands entraînaient des recrues pour les insurgés du mufti, et Canaris couvrit la région d’un réseau d’espions . »

Note : le mufti dont il est question c’est Mohammed Amin al-Husseini, ami de Heinrich Himmler, qui contribua à créer en 1943 la division Handschar, 13e division de la Waffen-SS.


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