@thomas abarnou
Pour avoir discuté avec plusieurs entrepreneurs ultra-libéraux de ce qu’ils pensent de la loi travail, force est de constater la violence patronale de leurs propos,
Sur ceux qu’ils considèrent comme des citrons à presser et à jeter ensuite : les travailleurs !
Sur ceux qu’ils considèrent comme des pièces de rechanges jetables pour leurs entreprises : du matériel humain,
Sur ceux qu’ils méprisent profondément : les travailleurs réduits à l’esclavage.
La loi Travail pour les entrepreneurs est une « excellente opportunité », pour reprendre leurs termes de management, car le code du travail était une entrave à leur « esprit d’entreprise », c’est-à-dire, la permission institutionnelle d’exploiter à fond et autant que faire se peut, et d’en retirer le maximum de profit ces mêmes travailleurs. Comme disait une publicité dans les années quatre-vingt-, il n’y a pas de petit profit !
Réduire donc tout ce monde du travail à l’esclavage, mais pas un esclave des temps anciens, une nouvelle sorte d’esclave moderne, non encore identifié, et qui sera un peu le prototype de demain : flexible dans sa servitude volontaire à l’insu de son propre gré !
Mais force est de constater que ceux qui d’ores et déjà se frottent les mains, peuvent se mettre d’ores et déjà les doigts dans le nez, le peuple est dans la rue ! Et ça va continuer !
Au fait, Gattaz, Macron ne les voit plus, on ne les entend plus ? En congé maladie ?