@l’auteur
C’est quand même bien pratique d’avoir une langue avec laquelle on peut parler avec beaucoup de monde dans n’importe quel pays.
Et encore heureux que ce soit l’anglais dont à peu près 50% du vocabulaire vient du français du fait de la conquête de l’Angleterre par nos valeureux Normands du XIe siècle. Je n’ose pas imaginer ce que les francophones penseraient si au lieu de l’anglais, le russe, l’allemand ou le chinois était devenu la langue commune.
Je parle anglais mais je ne bois pas de coca (je préfère la vodka) et on ne me fera pas mettre les pieds dans un MacDo. La pratique de cette langue ne transforme donc pas tout le monde en Américains. Pour ce qui est de la pensée unique, on n’a pas besoin de l’anglais. Les politiciens et les médias arrivent très bien à l’imposer en français.
À propos des mots anglais qui se glissent dans le français : il y a quelques années, le ministre Toubon leur avait déclaré la guerre. Il a tout au plus réussi à se faire appeler « monsieur Allgood ».