@Jeussey de Sourcesûre
D’autres pensent que Ravaillac n’a pas agi seul et qu’il était « télécommandé » :
« Un procès bâclé en douze jours, des témoins essentiels qui ne sont pas interrogés, des individus arrêtés -manifestement au courant des intentions du meurtrier- qui ne lui sont pas confrontés et que l’on se gardera de juger. A ces indices troublants s’en ajoutent d’autres, tirés de documents méconnus ou peu exploités : une lettre de l’ambassadeur de Genève à Paris, une autre de l’ambassadeur de Venise, le rapport d’un diplomate sur d’étranges rumeurs circulant à l’étranger, annonçant la mort du roi huit, dix, douze jours avant le drame. Or, tous ces indices convergent vers une piste nouvelle qui mène à Bruxelles et à l’archiduc Albert de Habsbourg...
» Il y a peu de chances de trouver de nouveaux documents. Toutes les archives des Etats liés à la maison d’Autriche (Simancas, Prague, Vienne, Bruxelles, Turin) ont été expurgées des correspondances diplomatiques pour la période allant de janvier à juin 2010. Preuve peut-être que le roi d’Espagne... a tenu à faire le ménage pour préserver l’un de ses proches.«
Jean-Christian Petitfils - »L’assassinat de Henri IV. Mystères d’un crime"
Les armes du pouvoir évoluent en tchnologie, mais très peu en stratégie.