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Commentaire de scylax

sur Tragédie d'Orlando : qui pleure-t-on vraiment ?


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scylax 21 juin 2016 12:53

Nous savions déjà que Salah Abdeslam, co-auteur encore vivant des attentats du 13 novembre 2015, est homosexuel. Plusieurs médias européens (The Sunday Times, La Libre, Paris Match Belgique) ont relayé une information quasiment passée sous silence par les médias français, à savoir que Salah Abdeslam était connu à Bruxelles pour sa fréquentation régulière des bars homosexuels. « C’était un jeune prostitué, il trainait toujours avec ce genre de personnes », a expliqué au journal britannique un barman d’un de ces établissements.

Nous venons d’apprendre que feu le héros takfiriste du Pulse à Orlando, Omar Matin (Mateen en anglais), était lui aussi de la même orientation sexuelle. Nos élites médiatiques et politiques, stupéfaites car d’une ignorance crasse s’agissant du monde musulman, tentent désespérément de minorer les implications de cette information.

Et pourtant les faits sont têtus. Venons en donc à la réalité anthropologique et historique des liens entre homosexualité et culture arabo-islamique, par delà les incontestables anathèmes du Coran et de toute la tradition musulmane (Sounna et Hadiths) contre la « sodomie ».

 

 

Déjà au XIVe siècle, le Dominicain Guillaume Adam, qui avait voyagé en pays d’Islam, s’écriait : « Ces Sarrasins, oubliant la dignité humaine, vont jusqu’à vivre entre hommes comme chez nous on vit entre hommes et femmes ».

En 1853, Edouard Duchesne, dans son étude sur la prostitution à Alger, observe que l’homosexualité était « rampante » (sic) dans la société indigène. Il remarque que les femmes algériennes sont « couvertes et enfermées », et que les Arabes « se laissent tenter par la beauté remarquable de presque tous les jeunes gens. Ces belles têtes se montrent à nu par les rues, dans les bazars et les promenades publiques, tandis qu’on ne voit à côté d’eux que des femmes dont les yeux seuls sont apparents ».

A Paris, jusqu’aux années 1950, des bars fréquentés par les « sidis » aux « bains maures », aux vespasiennes de la porte de la Chapelle et aux bals de Montmartre ou de la Montagne Sainte-Geneviève, la cartographie de la scène homosexuelle recouvrait alors, en grande partie, celle de l’immigration maghrébine.

Quant à Tanger, ville marocaine à statut international, dans les années 1950, elle était qualifiée de métropole mondiale de l’homosexualité.

On se souvient de ce manifeste provocateur du Front homosexuel d’Action révolutionnaire (FAHR) qui proclamait : « Nous sommes plus de 343 salopes. Nous nous sommes faits enculer par des Arabes. Nous en sommes fiers et nous recommencerons. » (Tout, n°12, le 25 avril 1971).

Et c’est une banalité de dire que les homosexuels masculins sont très nombreux dans les milieux politiques pro-arabes et autres intellectuels à divers titres fascinés par le monde arabo-musulman et « l’orientalisme ».

 

 Commençons par ceux qui nous ont quitté.

Pierre Loti, écrivain français. Son premier roman « Azadié » avait pour thème une histoire d’amour dans le cadre exotique de la Turquie de 1876-1877 entre un officier de marine européen et une jeune femme du harem d’un riche vieillard. Pas dupes, les frères Goncourt évoquaient Loti en disant de lui : « Cet auteur, dont l’amante, dans son premier roman est un monsieur ».

Ernest Psichari, lieutenant français. Il séjourna trois ans en Mauritanie, où il exprima son admiration pour le corps des jeunes Maures, comme celui de Mohammed, « souple et mince comme un jeune palmier ».

André Gide, écrivain français, compagnon de tourisme sexuel d’Oscar Wilde à Tanger.

Lawrence d’Arabie, aventurier anglais et promoteur d’une unité arabe sous les Hachémites.

Hubert Lyautey, maréchal de France, gouverneur du Maroc.

Louis Massignon,. grand arabisant et islamologue français.

Jacques Benoist-Méchin, historien français et politicien vichyste. Il était proche de plusieurs chefs d’Etat arabes. Il a été notamment invité à un anniversaire d’Hassan II.

Henri de Montherlant, écrivain d’extrême-droite. Ses pérégrinations autour de la Méditerranée l’ont amené au Maghreb, où il s’est installé pendant deux périodes , respectivement à Alger et à Tunis. Dans ”La Rose de sable” , il exprime sa pitié pour “ nos indigènes musulmans, sans armes, sans presse, sans puissance civique ni politique ” et affirme dans “ Pour le chant profond ”, ”combien les Français leur sont inférieurs”.

Daniel Guérin, militant libertaire. Il disait qu’après la Seconde Guerre mondiale, les Algériens immigrés offraient une disponibilité sexuelle que n’avaient plus les ouvriers français. Au lendemain de l’Indépendance algérienne, il effectua plusieurs voyages en Algérie.

Jean Genet, écrivain pro-palestinien obsessionnel, sanctifié par Sartre. Il disait « Il est naturel que cette piraterie, le banditisme le plus fou qu’était l’Allemagne hitlérienne provoque la haine des braves gens, mais en moi l’admiration profonde et la sympathie ». En 1982, il écrivit « Quatre heures à Chatila », ode à la Palestinitude.

Roger Peyrefitte, écrivain français pédophile. Il publia en 1954 « Le petit Arabe », dans la revue Arcadie, no 1.

Oscar Wilde, écrivain irlandais. Après sa virée sexuelle à Tanger avec son giton André Gide, il proclamait que les pays musulmans sont un paradis pour les pédérastes et vantait les talents d’un certain adolescent marocain qui l’avait comblé.

E. M. Forster, écrivain anglais. Travaillant pour la Croix-Rouge en Égypte en 1916, il tomba amoureux d’un jeune Égyptien de 17 ans, Mohammed el-Adl qui mourut prématurément en 1922.

Joe Orton, écrivain anglais. Il séjourna en 1965 à Tanger

William Burroughs, écrivain américain. Il parcourut l’Afrique du Nord, avant de séjourner à Tanger, au Maroc de 1954 à 1956.

Paul Bowles, écrivain américain,. A 37ans, il s’installa au Maroc définitivement.

Truman Capote, écrivain américain. Il séjourna à Tanger en 1949

Allen Ginsberg, écrivain américain. Il séjourna à à Tanger en 1957

 

 Parmi les individus qui bougent encore, on note :

Gabriel Matzneff, écrivain français pédophile assumé. Arabophile béat, il va jusqu’à dire après le 13 novembre 2015 : « On est accablé par la médiocrité petite-bourgeoise, l’insignifiance des propos tenus par les survivants de cette « génération Bataclan ! »

Thierry Meyssan, activiste français d’extrême-droite complotiste. C’est un agent d’influence de l’Iran et de la Syrie baathiste.

Thierry Schaffauser, prostitué français, co-fondateur du Strass (Syndicat du travail sexuel). Il publie le 03.08.2014, une pétition : « Gays pour une paix juste en Palestine, contre le racisme et l’islamophobie », contresignée entre autres par signé par « Rainbow Caucus France « (Union française des étudiant/e/s et diplômé/e/s queers et de leurs proches) ;

Philippe de Saint-Robert, écrivain français gaulliste jurassique. Il fait partie du jury du prix Palestine-Mahmoud Hamchari.

 

Des explications ont été tentées pour expliquer cette « disponibilité homosexuelle » dans le monde arabo-musulman, alors que la Charia est d’une férocité sans égale à l’encontre des « invertis ».

Henri Marrou, historien des religions, affirmait en 1961 : « L’exclusion matérielle des femmes, tout effacement de celles-ci, entraînent toujours une offensive de l’amour masculin : qu’on pense à la société musulmane. ».




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