• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Tragédie d’Orlando : qui pleure-t-on vraiment ?

Tragédie d’Orlando : qui pleure-t-on vraiment ?

JPEG

Le sujet est complexe. D’abord parce qu’il tient à une tragédie humaine qui appelle à un silence de recueillement, ensuite parce qu’il s’agit d’un sujet deux en un qui prêterait aisément à confusion. Je dissocierais l’analyse des mobiles probables de ce massacre de la réaction tout aussi symptomatique que discutable qu’il a suscité en Occident, particulièrement à Paris où les autorités ont hissé le drapeau LGBT au sommet de la Tour Eiffel, sur les murs de l’Hôtel de Ville et du ministère de la Culture. Je suis loin de porter Hollande dans mon cœur mais de là à lui faire un procès sur la base d’une dite maladresse quand il affirme dans son hommage tweeterien que tout homme est libre de « choisir » son orientation sexuelle, il faut vraiment le faire !

Mais commençons par le commencement. Qui est Omar Mateen, l’homme qui a inexorablement liquidé une cinquante de personnes dans un night-club de profil gay et en a blessé environ le même nombre ? Une lecture synthétique des journaux permet d’établir deux faits :

  1. Primo, Mateen était issu d’une famille musulmane rigoriste, lui-même s’était radicalisé quitte à collaborer (ou, qui sait, à rejoindre ?) l’EI.
  2. Secundo, le personnage aurait été un habitué du lieu de la tragédie. Son mode de détente divergeait quelque peu des prescriptions de l’islam sachant qu’il se saoulait volontiers et avait un faible pour les spectacles trans.

Pour la plupart des lecteurs, ces deux faits sont en parfaite contradiction. C’est en apparence le cas mais qu’en est-il en pratique ?

Sans être psychologue ou psychiatre, j’opterais pour trois scénarios avec une certaine préférence, autant le signaler de suite, pour le dernier.

  • La thèse la plus récente, celle sur laquelle le mainstream médiatique a choisi de s’appuyer, c’est celle de l’amant éconduit. Pris d’un accès de démence, il décide de se venger à grande échelle. Nous avons là un crime passionnel dans toute sa splendeur diabolique. L’islam n’a rien à voir là-dedans – et cela est vrai ! – mais l’islamisme lui n’est évoqué que dans la mesure d’une possible influence exercée par une poignée d’imams salafistes déambulant à travers les vastes étendus US en passant d’abord par l’Australie et le Québec. L’imam Farrokh Sckalestefer est d’abord pointé du doigt avec ses prêches homophobes, les médias pensent avoir trouvé le coupable en quelques clics, mais voilà que ce dernier verse dans le déni : ses propos auraient été extraits de leur contexte, jamais il n’a préconisé la peine capitale pour les gens de la mouvance LGBT. Aussitôt, les mêmes médias reviennent sur leurs griefs en essayant presque de redorer le blason d’un prêcheur notoirement radicalisé. Nous en revenons automatiquement à l’hypothèse de l’amant éconduit.
  • Les rescapés ont témoigné de seize coups de fil passés par Mateen après l’attentat. Ses interlocuteurs auraient été des membres de l’EI auxquels il avait fait un rapport exhaustif de son « exploit ». Peu après, l’EI revendique officiellement cette boucherie. S’il en est ainsi – et je ne vois aucune raison de ne pas croire tant de témoins – il faudrait considérer que les bacchanales de Mateen n’était qu’une vaste ruse pour, de un, endormir d’éventuels soupçons de la part de la communauté, de deux, sonder le terrain pour augmenter le nombre de victimes. Un islamiste qui se force à picoler, me direz-vous … Oui, mais un terroriste est avant tout un être humain qui souvent a du mal passer à l’action et cherche refuge dans les drogues ou breuvages défendus.
  • Maintenant, pourquoi ne pas supposer qu’un gay en pleine inhibition émotionnelle et/ou sexuelle rejoigne les rangs de l’EI ? J’ai connu dans le temps un homme provenant d’une famille catholique de sensibilité lefebvriste qui était homo en puissance et se détestait en tant que tel. Il ne ratait pas une seule messe et projetait d’émurer son « vice » au plus profond d’un cloître lointain. L’histoire n’a rien d’exclusif, nous pourrions être dans un cas de figure similaire mais dont le dénouement est plus typique des envoûtements salafistes. En se résolvant à commettre ce massacre, Mateen se savait condamné à la même peine que ses victimes. Ne croyait-il pas être acquitté de la sorte par un Dieu qu’il croyait être Allah ? En d’autres termes, se purifier et servir une cause qu’il pensait juste ? Les journalistes se trompent quand ils laissent entendre que ce genre de personne instrumentalise le discours religieux pour maquiller une homophobie avérée. Ils n’instrumentalisent rien du tout, ils y croient. Mais cela, les bobos de la plume ne sont pas fichus de le comprendre. Même quand ils savent que dans certains pays islamiques et wahhabites dont l’Arabie Saoudite l’homosexualité est passible de la peine suprême. Est-ce précisément là que le bât blesse les monarchies du Golfe, des EI qui « ont réussi » comme l’a si bien dit Kamel Daoud, étant les alliés de la France et les créatures chéries (à quelques tensions près) des USA ? Mais il faudrait aussi expliquer comment est-ce que font des prédicateurs de la trempe d’un Sckaleshfer pour se produire en toute liberté en Australie, au Québec, aux USA sans oublier les pays de l’UE où les Frères Musulmans pourtant interdits dans une grande partie du monde arabo-musulman se la coulent douce ?

Il est donc très clair que les interprétations livrées ne sont que d’humbles bribes suintant la lâcheté et l’hypocrisie.

Le 13 juin, Paris était en deuil. Cette synecdoque pour désigner les têtes bien-pensantes d’Europe occidentale qui, sans le vouloir, ont mis à nue un aspect partiellement abordé suite à la tragédie de Charlie (au fait, fera-t-il des caricatures sur le sujet ??) : celui du deux poids deux mesures – il y a des morts et des morts – corrélé ici à un culte étrange et maladif voué à la tendance LGBT … si même Hollande s’excuse d’avoir mal formulé un hommage pourtant tout à fait sincère !

  • Si les morts du night-club avaient été membres d’une organisation pour la défense des chrétiens d’Orient, aurait-on vu flotter ses insignes sur la Tour Eiffel ? Et s’ils avaient été membres du PKK ? Les exemples ne manquent pas, la réponse est évidente.
  • Il est bien facile de revêtir les murs de l’Hôtel de Ville de l’arc-en-ciel LGBT. Il est en revanche difficile et surtout dangereux de déclarer une guerre ouverte aux alliés islamistes qui pendent et décapitent sur la place publique les gays et qui financent les prédicateurs radicaux à l’oeuvre dans les cités.

Avec tout ça, qui pleure-t-on ? Des GENS, des êtres humains hors de leur orientation sexuelle ? Une maman qui est allée chercher son fils gay au club pour l’exhorter à rentrer et qui est tombée, criblée de balles ? Pardonnez-moi, mais ce n’est pas mon impression. Une fois de plus, le PS joue à des valeurs qu’il n’a pas. Une fois de plus, l’on joue à paraître sans être.

Françoise Compoint

http://novorossia.today/tragedie-d-orlando-qui-pleure-t-on-vraiment/


Moyenne des avis sur cet article :  4.33/5   (12 votes)




Réagissez à l'article

18 réactions à cet article    


  • Milla (---.---.1.10) 20 juin 2016 15:58
    Des exercices de simulation d’attentats sont un indice qu’un attentat se prépare par les services secrets français, américains et israéliens. En plus, ces exercices ne servent évidemment à rien (forcément, puisque ce sont eux qui font ces attentats). Et ils ont voté l’état d’urgence ; à chaque fois qu’ils le votent, il y a un attentat (ce qui permet de « rentabiliser » l’état d’urgence avec de nombreuses arrestations, perquisitions... chez des innocents). Le film de ces attentats est sans doute déjà tourné : bientôt, ils vous le serviront à la télé.

    • Louise Louise 20 juin 2016 16:00

      C’est le drapeau américain qui aurait dû flotter sur la tour Eiffel !


      Aurait-on mis une Croix si les victimes avaient été assassinées dans une église ?

      • Phalanx Phalanx 20 juin 2016 16:15

        Les représentants de la communauté gay nous serinent que cela n’a rien à voir avec l’Islam, ils doivent se trouver un responsable blanc et mâle (pour retourner dans leur zone de confort idéologique). C’est fait, il blâme la NRA, Trump, etc etc ...


        La vérité est que les homos se ruent sur les armes en Floride, et qu’en France, le FN est le premier parti dans la commuanuté gay.

        Pas besoin d’être un grand devin pour comprendre que l’Islamisation est de loin la pire menace qui pèse sur les homos en occident. Les cathos tradi à coté sont des enfant de choeur.

        • Milla (---.---.1.10) 20 juin 2016 16:19

          « Je suis inquiet pour la sécurité de notre belle nation ; pas tant à cause d’une quelconque menace de l’extérieur, mais davantage à cause des forces insidieuses qui y opèrent de l’intérieur. » Douglas McArthur


          • Milla (---.---.1.10) 20 juin 2016 16:22

            Acteurs recherchés sur (Craigslist)spour assister à des exercices militaires dans le Vermont entre le 26 et le 31 juillet prochain : gardez cette page et inscrivez-là dans votre agenda http://www.brujitafr.fr/2016/06/usa-acteurs-recherches-sur-craigslist-pour-assister-des-exercices-militaires-dans-le-vermont-entre-le-26-et-le-31-juillet-prochain-g

            Cela ne présage rien de bon pour la rentrée…. Nos services secrets Cia Mossad.nous préparent un faux attentat.

            Les conséquences sur des musulmans innocents seront rafles et perquisitions arbitraires


            • Milla (---.---.1.10) 20 juin 2016 16:28
              Le réseau Gladio, armée secrète d’Europe, est un documentaire choc (1h24) sur un sujet ignoré. En effet, plusieurs services secrets d’États européens avec l’OTAN, sous la pression des USA, ont commandité des attentats terroristes sous fausse bannière, ou False Flag, fabriqués pour accroître la stratégie de la tension contre leur propre population pour contraindre les gouvernements à renforcer leurs systèmes sécuritaires, et/ou empêcher la montée des partis de gauche ou d’extrême gauche au pouvoir.

               

              Le réseau Gladio a été mis en place sous l’égide de la CIA et du MI6 britannique, comme structure de l’OTAN. L’organisation secrète « Stay behind », rebaptisée plus tard Gladio, le « glaive », a vu le jour en 1948 à l’initiative des États-Unis. Ces réseaux fonctionnaient le plus souvent sans que les gouvernements nationaux en aient connaissance.
              Ses agents devaient être prêts à effectuer des missions d’espionnage et à commettre des actes de sabotage en cas d’offensive soviétique. Celle-ci n’ayant finalement pas lieu, ce sont les intérêts politiques des gouvernements de droite voire de groupes d’extrême droite que Gladio s’attache à défendre. Des contacts existent avec les différents services secrets nationaux, à l’abri de tout contrôle parlementaire. C’est le Shape, le commandement militaire de l’OTAN en Europe, qui assure la coordination.
              Ce documentaire se concentre sur les opérations du réseau Gladio dans l’Italie et l’Allemagne des années 1960 à 1980. Les attentats de la Piazza Fontana à Milan en 1969, celui de la gare de Bologne en août 1980, puis celui de la Fête de la Bière à Munich, qui, quelques semaines plus tard, furent attribués à des anarchistes ou à l’extrême gauche. On saura plus tard la vérité...

              Alors que l’Europe est progressivement scindée en deux blocs à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les américains et les britanniques mettent en place des armées secrètes destinés à réagir en cas d’invasion soviétique. Mais, alors même qu’une attaque russe devient improbable, ces réseaux ne seront jamais démantelés. Ils sont même à l’origine d’actes de terrorisme et responsables de la mort d’innocents civils.
              A chaque fois que la gauche menaçait d’accéder au pouvoir, ils ont usé de la force et sont intervenus dans les processus démocratiques nationaux. Parfois, ils ont été protégés par les forces de Police et les services de sécurité pour préserver leur capacité de combat. Dans la plupart des pays européens, ces armées secrètes ont joué un rôle trouble, de terrorisme.

              Dans beaucoup de pays, les américains recrutèrent des partisans de l’extrême droite pour former les réseaux Stay-Behind de l’OTAN. C’est ainsi que l’officier SS et responsable de la Gestapo Klaus Barbie, le « Boucher de Lyon », avait été recruté en 1947 par le CIC, le Counter Intelligence Corps américain, qui l’avait ensuite aidé à échapper aux poursuites pour crimes de guerre au procès de Nuremberg, avant d’organiser sa fuite d’Europe vers l’Argentine en 1951. De même, Reinhard Gehlen, un des Généraux de Hitler et d’autres nazis ont été recrutés pour Gladio par les américains.
              L’étude scientifique de l’historien Daniele Ganser de l’Université de Bâle intitulée « Les armées secrètes de l’OTAN, Réseaux Stay Behind, Gladio et terrorisme en Europe de l’Ouest », qui a travaillé sur des documents ultra-confidentiels, mais aussi avec le témoignage d’anciens soldats de Gladio, est parue en 2007 en français. Dans cet ouvrage brillamment rédigé, Ganser présente les faits de manière nuancée et aisément compréhensible pour le profane. Ce qu’il nous apprend va changer fondamentalement l’historiographie de l’époque de la guerre froide.

              Ganser montre que de la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu’à 1990, existaient dans les pays membres de l’OTAN, à côté des troupes ordinaires de l’Alliance, des armées secrètes de l’OTAN qui avaient été mises en place par la CIA et le MI6 britannique. Ces armées de l’OTAN étaient commandées et coordonnées par un bureau de la sécurité secret au sein du quartier général de l’OTAN à Bruxelles. Selon l’ex-président américain Richard Nixon, L’OTAN elle-même était soumise au Pentagone.
              Selon un document de l’état-major américain, le Field Manuel, les armées secrètes de l’OTAN avaient entre autres aussi la mission d’empêcher ou d’éliminer des gouvernements qui ne convenaient pas aux Etats-Unis, comme encore aujourd’hui. En 1961, elles planifièrent, mais sans succès, un putsch contre le gouvernement de Gaulle, mais réussi en 1968. En 1967, elles renversèrent en Grèce le gouvernement Papandréou et y installèrent une junte militaire des plus brutales. En Turquie, elles participèrent aux putschs militaires de 1960, de 1971, et à celui du Général Evren de 1980.

              Dans le Field Manual 30-31B, sont décrites des opérations sous fausse bannière. Il s’agit d’attentats terroristes initiés ou perpétrés par des services secrets ou les armées clandestines de l’OTAN et qui ont ensuite été imputés aux communistes ou aux socialistes. Dans certains pays membre de l’OTAN, on a, selon Ganser, eu recours à ce concept secret. Cette lutte contre l’ennemi intérieur faisait partie du concept dans certains pays. Elle faisait partie de la stratégie de la tension, et reposait sur le terrorisme.
              C’est sans doute en Italie et en Turquie que cette stratégie quasi diabolique fut appliquée avec le plus de succès, à l’aide d’attentats à la bombe et de massacres contre la population civile que l’on attribua ensuite à l’adversaire politique, c’est-à-dire à la gauche.

              L’existence de Gladio fut révélée par le Premier ministre italien Giulio Andreotti en 1990, à la suite de quoi la presse parla du secret politico-militaire le mieux gardé depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, et nota que « l’histoire semble tout droit sortie des pages d’un thriller politique ».
              Depuis, ces armées secrètes de l’OTAN ont également été découvertes en France, en Belgique, au Luxembourg, en Suisse, en Espagne, au Portugal, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Danemark, en Norvège, en Suède, en Finlande, en Autriche, en Grèce et en Turquie. Au niveau international, leurs actions étaient coordonnées par le Pentagone et l’OTAN, et leur dernière réunion « connue » se déroula à Bruxelles en octobre 1990. À ce jour, il reste impossible d’avoir accès aux archives de l’OTAN et des services secrets concernés pour en savoir plus sur les agissements du réseau…

              Les hommes politiques d’aujourd’hui et les agences de renseignement vivent de la peur populaire de l’Étranger. Ce sont des vampires politiques qui savent s’y prendre pour sucer le sang du peuple. De temps en temps, en particulier avant une élection ou une guerre, ils entaillent profondément les veines du corps politique, par exemple en orchestrant une attaque terroriste, et laissent alors le sang s’écouler. Après une telle tragédie, le pouvoir et l’argent coulent à flot vers l’État, et le public réclame davantage de sécurité et des dirigeants plus forts.
              La seule solution est l’éducation du public et sa prise de conscience. Les journalistes occidentaux restent en marge de l’Histoire, et regardent les attentats terroristes étatiques se dérouler l’un après l’autre, générant un long flot de terreur. Ce flot de terreur, qui jusque-là a été piloté et dirigé par les gouvernements des USA, israéliens et occidentaux, finira par former une mer de sang et une guerre dans laquelle se noiera le monde entier. C’est le sombre avenir qu’ils sont en train de crée

              

              • MILLA (---.---.1.10) 20 juin 2016 16:48

                Aujourd’hui, que penser des corrélations avec les attaques terroristes en Europe, en France, et ailleurs dans le monde, quand en réfléchissant un peu on s’apperçoit que ce sont les mêmes qui règnent et décident pour le monde, et que ces attaques d’aujourd’hui apportent les mêmes répercussions et effets que celles du passé avec Gladio... ? 


                • Rincevent Rincevent 20 juin 2016 17:01

                  @ l’auteur

                  Le drapeau LGBT sur des bâtiments officiels ? Ben oui, 2017 approche, voyons…


                  • Svetlana Kissileva Svetlana Kissileva 21 juin 2016 00:23

                    @Rincevent Vous croyez, ils se préparent aux élections ? smiley


                  • Milla (---.---.1.10) 20 juin 2016 17:06

                    L’attaque terroriste est l’œuvre de mercenaires, recrutés par les Etats-Unis ou Israël, dont l’objectif est de salir l’islam

                    Nous relayons cette opinion car elle émane du général Leonid Ivashov qui fut le chef d’état major de l’armée russe au moment des attentats du 11 Septembre 2001. Ivashov a toujours dit que ces attentats émanaient de l’intérieur du complexe militaro-industriel des Etats-Unis, il a participé à bon nombre de conférences pour la paix, dont la conférence Axis for Peace à Bruxelles en 2005 et il est un de ceux qui en savent beaucoup sur pas mal de choses. Il est toujours bon d’écouter et de noter ce qu’il dit…

                    usa_israel

                    Que se cache t’il derrière l’attentat terroriste de Paris ? (Ivachov)

                    « L’attaque terroriste, menée en France, est l’œuvre de mercenaires, recrutés par les Etats-Unis ou Israël, dont l’objectif est de détruire l’image de l’Islam » a estimé le général Ivachov, vice-Président de l’Académie des questions géopolitiques.

                    « Aucun vrai Musulman ne se livre à de tels actes », a-t-il précisé.

                    « Les vrais Musulmans ne sont pas à l’origine de tels actes, ce sont plutôt d’autres forces. Eventuellement, Israël et les Etats-Unis sont dernière cet acte », a-t-il indiqué.

                    Et Ivachov de poursuivre : « Actuellement, nous assistons à une guerre des civilisations. Ce qui se déroule, depuis les Etats-Unis vers le Moyen-Orient et en Afrique du Nord, est une tentative d’anéantir la civilisation islamique. Tout comme ce qui se passe, actuellement, en Ukraine, l’objectif reste le même. En effet, l’incident, survenu à Paris, n’est pas la guerre des Musulmans contre l’Islam. Cet incident est plutôt l’œuvre de mercenaires et de personnes fanatiques et extrémistes. C’est un acte bien calculé, commis par des mercenaires, qui, en contrepartie d’argent, se livrent à de tels actes. Ils se servent du nom de l’Islam, comme d’un instrument ».

                    La controverse des caricatures et l’outrage fait à l’Islam sont les seuls prétextes, pour donner à de tels incidents un aspect idéologique.

                    « Il est bien évident que l’Islam n’est pas derrière cet incident. Cet incident est, fort probablement, une opération organisée par les Etats-Unis, pour porter atteinte à la culture et à l’image de l’Islam, dans le but de soulever la nation européenne contre l’Islam. Ils font, ainsi, d’une pierre deux coups. Il est probable que les agents de sécurité d’Israël y soient impliqués. Tout comme nous sommes témoins, aujourd’hui, en Europe, et pour différentes raisons, de l’exacerbation du sentiment anti-israélien. L’une des raisons de cette exacerbation, ce sont les actes de ce régime, au Moyen-Orient, commis avec l’aide des Etats-Unis, ayant conduit à l’exode d’un grand nombre d’immigrants vers le continent européen. C’est pour cette raison que les Américains et les Européens ne sont pas, pour autant, satisfaits d’Israël, la reconnaissance, par certains pays européens, de l’Etat indépendant palestinien, assénant un autre coup à l’image des Etats-Unis et d’Israël.


                    • Milla (---.---.1.10) 20 juin 2016 17:08

                      Beaucoup d’incohérences dans cet attentat. Cette vidéo en recense plusieurs :

                      https://www.youtube.com/watch?v=rfufT0F-4_A

                      -  Un flic hilare qui fait des clins d’oeil à son collègue en conférence de presse.

                      -  Pas d’ambulances de visibles sur la scène de crime.

                      -  Des personnes ramènent les blessés vers le club à la place d’aller vers l’hôpital.

                      -  La rue de la fusillade n’est pas barrée.

                      -  Les archives audio de la police ne sont pas dispo pour la plage horaire de la fusillade (problème de serveur).

                      + les infos déjà vu sur le narratif des témoins qui diffère de celui des autorités.

                      La vidéo du gars qui laisse le blessé est également très intéressante. Franchement, ces gens n’ont même pas l’air blessé. Très suspect.

                      


                      • Milla (---.---.1.10) 20 juin 2016 17:23

                        De Amina  , 24 Mars 2016 - 21:10:35
                         

                        Vous rappelez du terrorisme rouge et brun des années de plomb ? C’était quand même saignant n’est-ce pas ! Et bien aujourd’hui le pouvoir sioniste à les réseaux et la logistique nécessaire pour faire la même chose en Europe mais multiplié par 10 ! Si personne ne les arrête et s’il le décide il peuvent créer sur l’ensemble de l’Europe de l’Ouest un état de quasi guerre civile et tout ceci pour nous emmener par le « bout de la tignasse » vers la guerre civile qui sera le coup de grâce pour les nations européennes.


                        • illusions1 (---.---.211.231) 20 juin 2016 19:20

                          Milla , tout à fait d’accord avec vous, merci de contiinuer à partager ces infos


                          • Milla (---.---.1.10) 20 juin 2016 23:01

                            @illusions1
                            - Merci à vous.


                          • Moonlander Moonlander 21 juin 2016 00:36

                            Ca voudrait dire que les DJadistes préfèrent les corpse avec plusieurs trous de balles.


                            • sls0 sls0 21 juin 2016 04:21

                              829 victimes de meutres de masse au USA depuis que l’on a lancé la mode.
                              On pleure au début, ensuite on s’habitue, c’est une coutume locale.
                              Le Brésil c’est carnaval, en Thaïlande c’est la fête de l’eau, chez moi c’est 23 fois plus d’homicides qu’en France et aux USA des meurtres de masse, des habitudes locales sans plus.
                              On y colle de l’islamisme, pourquoi pas mais les autres meurtres c’était pas le cas.
                              On y colle de l’homosexualité refoulée, OK, mais les autres cas ?

                              Le problème du prochain c’est que s’il ne veut pas passer pour un rigolo, il faut qui vise les 60 morts, ça se complique. Où il y a du monde, il y a des issus de secours, d’un point de vu sécurité c’est bien mais ça n’aide pas les barjots.

                              En Indonésie ça s’appelle amok ces envies meurtrières, autre coutume locale.


                              • leypanou 21 juin 2016 09:26

                                Il est bien facile de revêtir les murs de l’Hôtel de Ville de l’arc-en-ciel LGBT. : la défense de minorités sexuelles sert surtout à cacher leur état de soumission totale au monde de la finance.


                                • scylax 21 juin 2016 12:53

                                  Nous savions déjà que Salah Abdeslam, co-auteur encore vivant des attentats du 13 novembre 2015, est homosexuel. Plusieurs médias européens (The Sunday Times, La Libre, Paris Match Belgique) ont relayé une information quasiment passée sous silence par les médias français, à savoir que Salah Abdeslam était connu à Bruxelles pour sa fréquentation régulière des bars homosexuels. « C’était un jeune prostitué, il trainait toujours avec ce genre de personnes », a expliqué au journal britannique un barman d’un de ces établissements.

                                  Nous venons d’apprendre que feu le héros takfiriste du Pulse à Orlando, Omar Matin (Mateen en anglais), était lui aussi de la même orientation sexuelle. Nos élites médiatiques et politiques, stupéfaites car d’une ignorance crasse s’agissant du monde musulman, tentent désespérément de minorer les implications de cette information.

                                  Et pourtant les faits sont têtus. Venons en donc à la réalité anthropologique et historique des liens entre homosexualité et culture arabo-islamique, par delà les incontestables anathèmes du Coran et de toute la tradition musulmane (Sounna et Hadiths) contre la « sodomie ».

                                   

                                   

                                  Déjà au XIVe siècle, le Dominicain Guillaume Adam, qui avait voyagé en pays d’Islam, s’écriait : « Ces Sarrasins, oubliant la dignité humaine, vont jusqu’à vivre entre hommes comme chez nous on vit entre hommes et femmes ».

                                  En 1853, Edouard Duchesne, dans son étude sur la prostitution à Alger, observe que l’homosexualité était « rampante » (sic) dans la société indigène. Il remarque que les femmes algériennes sont « couvertes et enfermées », et que les Arabes « se laissent tenter par la beauté remarquable de presque tous les jeunes gens. Ces belles têtes se montrent à nu par les rues, dans les bazars et les promenades publiques, tandis qu’on ne voit à côté d’eux que des femmes dont les yeux seuls sont apparents ».

                                  A Paris, jusqu’aux années 1950, des bars fréquentés par les « sidis » aux « bains maures », aux vespasiennes de la porte de la Chapelle et aux bals de Montmartre ou de la Montagne Sainte-Geneviève, la cartographie de la scène homosexuelle recouvrait alors, en grande partie, celle de l’immigration maghrébine.

                                  Quant à Tanger, ville marocaine à statut international, dans les années 1950, elle était qualifiée de métropole mondiale de l’homosexualité.

                                  On se souvient de ce manifeste provocateur du Front homosexuel d’Action révolutionnaire (FAHR) qui proclamait : « Nous sommes plus de 343 salopes. Nous nous sommes faits enculer par des Arabes. Nous en sommes fiers et nous recommencerons. » (Tout, n°12, le 25 avril 1971).

                                  Et c’est une banalité de dire que les homosexuels masculins sont très nombreux dans les milieux politiques pro-arabes et autres intellectuels à divers titres fascinés par le monde arabo-musulman et « l’orientalisme ».

                                   

                                   Commençons par ceux qui nous ont quitté.

                                  Pierre Loti, écrivain français. Son premier roman « Azadié » avait pour thème une histoire d’amour dans le cadre exotique de la Turquie de 1876-1877 entre un officier de marine européen et une jeune femme du harem d’un riche vieillard. Pas dupes, les frères Goncourt évoquaient Loti en disant de lui : « Cet auteur, dont l’amante, dans son premier roman est un monsieur ».

                                  Ernest Psichari, lieutenant français. Il séjourna trois ans en Mauritanie, où il exprima son admiration pour le corps des jeunes Maures, comme celui de Mohammed, « souple et mince comme un jeune palmier ».

                                  André Gide, écrivain français, compagnon de tourisme sexuel d’Oscar Wilde à Tanger.

                                  Lawrence d’Arabie, aventurier anglais et promoteur d’une unité arabe sous les Hachémites.

                                  Hubert Lyautey, maréchal de France, gouverneur du Maroc.

                                  Louis Massignon,. grand arabisant et islamologue français.

                                  Jacques Benoist-Méchin, historien français et politicien vichyste. Il était proche de plusieurs chefs d’Etat arabes. Il a été notamment invité à un anniversaire d’Hassan II.

                                  Henri de Montherlant, écrivain d’extrême-droite. Ses pérégrinations autour de la Méditerranée l’ont amené au Maghreb, où il s’est installé pendant deux périodes , respectivement à Alger et à Tunis. Dans ”La Rose de sable” , il exprime sa pitié pour “ nos indigènes musulmans, sans armes, sans presse, sans puissance civique ni politique ” et affirme dans “ Pour le chant profond ”, ”combien les Français leur sont inférieurs”.

                                  Daniel Guérin, militant libertaire. Il disait qu’après la Seconde Guerre mondiale, les Algériens immigrés offraient une disponibilité sexuelle que n’avaient plus les ouvriers français. Au lendemain de l’Indépendance algérienne, il effectua plusieurs voyages en Algérie.

                                  Jean Genet, écrivain pro-palestinien obsessionnel, sanctifié par Sartre. Il disait « Il est naturel que cette piraterie, le banditisme le plus fou qu’était l’Allemagne hitlérienne provoque la haine des braves gens, mais en moi l’admiration profonde et la sympathie ». En 1982, il écrivit « Quatre heures à Chatila », ode à la Palestinitude.

                                  Roger Peyrefitte, écrivain français pédophile. Il publia en 1954 « Le petit Arabe », dans la revue Arcadie, no 1.

                                  Oscar Wilde, écrivain irlandais. Après sa virée sexuelle à Tanger avec son giton André Gide, il proclamait que les pays musulmans sont un paradis pour les pédérastes et vantait les talents d’un certain adolescent marocain qui l’avait comblé.

                                  E. M. Forster, écrivain anglais. Travaillant pour la Croix-Rouge en Égypte en 1916, il tomba amoureux d’un jeune Égyptien de 17 ans, Mohammed el-Adl qui mourut prématurément en 1922.

                                  Joe Orton, écrivain anglais. Il séjourna en 1965 à Tanger

                                  William Burroughs, écrivain américain. Il parcourut l’Afrique du Nord, avant de séjourner à Tanger, au Maroc de 1954 à 1956.

                                  Paul Bowles, écrivain américain,. A 37ans, il s’installa au Maroc définitivement.

                                  Truman Capote, écrivain américain. Il séjourna à Tanger en 1949

                                  Allen Ginsberg, écrivain américain. Il séjourna à à Tanger en 1957

                                   

                                   Parmi les individus qui bougent encore, on note :

                                  Gabriel Matzneff, écrivain français pédophile assumé. Arabophile béat, il va jusqu’à dire après le 13 novembre 2015 : « On est accablé par la médiocrité petite-bourgeoise, l’insignifiance des propos tenus par les survivants de cette « génération Bataclan ! »

                                  Thierry Meyssan, activiste français d’extrême-droite complotiste. C’est un agent d’influence de l’Iran et de la Syrie baathiste.

                                  Thierry Schaffauser, prostitué français, co-fondateur du Strass (Syndicat du travail sexuel). Il publie le 03.08.2014, une pétition : « Gays pour une paix juste en Palestine, contre le racisme et l’islamophobie », contresignée entre autres par signé par « Rainbow Caucus France « (Union française des étudiant/e/s et diplômé/e/s queers et de leurs proches) ;

                                  Philippe de Saint-Robert, écrivain français gaulliste jurassique. Il fait partie du jury du prix Palestine-Mahmoud Hamchari.

                                   

                                  Des explications ont été tentées pour expliquer cette « disponibilité homosexuelle » dans le monde arabo-musulman, alors que la Charia est d’une férocité sans égale à l’encontre des « invertis ».

                                  Henri Marrou, historien des religions, affirmait en 1961 : « L’exclusion matérielle des femmes, tout effacement de celles-ci, entraînent toujours une offensive de l’amour masculin : qu’on pense à la société musulmane. ».



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité