@JC_Lavau
oui. Breivik a fait un crime odieux... et je ne sais pas si il doit avoir des circonstances atténuantes... à la limite, c’est trop tard ! Le pire a déjà été accompli...
Le problème d’un point de vue trop restrictif, c’est qu’il ne nous protège pas contre d’autres « passages à l’acte »... et on ne peut pas se résoudre à attendre que d’autres fous nous frappent au hasard, sans rien faire
Le problème, c’est qu’il n’est pas possible de détecter les primo-criminels qui s’auto-radicalisent dans leur coin. Aujourd’hui c’est aussi cela la menace. Il faut être lucide.
Et il n’est pas possible de mettre des policiers partout. Du coup, les patrouilles dans nos rues ne font que déplacer la menace (on l’a vu tragiquement le 13 novembre à Paris).
Pire, nos armées sont parfois le théâtre de « pétage de plombs » où un militaire tire sur ses camarades (cf. Légion étrangère en Afghanistan).
Les pires dictatures du monde arabe sont le théâtre d’attentats permanants. Le tout-sécuritaire n’est pas une solution suffisament efficace.
Dès-lors que faire ? Vivre en dictature orwellienne tout en subissant malgré tout des attaques ?!
Le passage à l’acte de malades mentaux est souvent un politisation de leur situation. Le cas Breivik ou les djiadistes est flagrant. Mais c’est aussi le cas chez certains tueurs en série « de droit commun », qui règlent un problème avec la société.
Le problème du djiadisme contemporain, c’est qu’il offre une « voie royale » de politisation aux malades mentaux isolés... quasi incontrolâble et extrêmement angoissant pour la société. Et c’est d’ailleurs pour cela que le djiadisme attire autant les malades mentaux.
C’est donc sur cette faille de la politisation du malade mental qu’il faut agir pour (contribuer à) prévenir les passage à l’acte et (contribuer à) éviter d’autres tueries horribles.
Dans cette dynamique, il me semble que l’anti-psychiatrie proposait de bonnes pistes de radicalités alternatives et de politisation mutuelle entre le malade mental et la société.
Il faut retisser un continuum social entre le soleil et uranus, neptune et pluton... il ne faut pas séparer les pérphérie psychiatrique du centre de la société.