Ce que je n’exclue pas dans mon article. Je le répète, je ne nie pas la supériorié du dialogue sur la violence et l’aptitude de tout être humain à dialoguer. Néanmoins, le dialogue peut montrer ses limites car des pensées et idéologies opposées peuvent rarement s’accorder par le simple usage de la parole ou de l’écrit. L’usage de la force doit demeurer une option, une option en dernier recours d’accord, mais une option néanmoins.
Je ne pense donc pas m’égarer, je vous suis d’ailleurs gré de ne pas avoir qualifié ces errements que vous me prêtez d’idéologiques, mais faire preuve de réalisme. Il y a des conflits que le dialogue ne peut résoudre, et cela, les pacifistes ne l’admettent pas, ou ils l’admettent mais préfère une coupable inaction.
C’est pour cela que je lutte contre toute forme d’idéologie car, un tel carcan réduit l’espace de pensée en centrant ce derniers autour de piliers quasi-immuables dont il est difficile de se détacher. Je ne me qualifie pas de complètement « aidéologique », mais j’essaye en tout cas d’emprunter la voie qui m’y menera. L’étude du factuel est un excellent moyen d’y parvenir.
Et, en l’occurence, les faits montrent que le dialogue n’est pas la panacée. Parvenir à dialoguer avec un fanatique religieux tient par exemple du prodige. La force est donc parfois la seule réponse malheureusement.