@Phalanx
« Le Capitalisme est l’enfant du Christianisme »
Je dirai plutôt que le Capitalisme est l’enfant du Gnosticisme. Le Gnosticisme est une hérésie Judéo-Chrétienne du premier siècle où l’on considère que tout homme est Dieu à l’image du Christ. On est très loin de l’enseignement de Jésus. Cette idée de supériorité de l’individu conduit à tous les excès puisque rien ne vient limiter la toute puissance de l’homme. L’athéisme ou la Franc-Maçonnerie sont des religions gnostiques...
L’Islam est issu de l’autre hérésie Judéo-Chrétienne du premier siècle : les Judéo-Nazaréens qui pensent que le Christ va revenir pour fonder un royaume de Dieu sur terre dont la capitale serait Jérusalem. Ces Judéo-Nazaréens doivent préparer le terrain en supprimant tout ce qui est impur, même par la guerre. Il est logique que ces deux conceptions s’opposent mais on trouve parfois des synthèses des deux hérésies.
La violence est fille de l’Islam qui doit faire disparaître tout ce qui est impur (comprendre non Musulman), il apparaît assez logique qu’ils ne soient pas bien reçus par ceux qui ont une conception différente.
L’attitude qui consiste à se considérer comme une victime est tout à fait insupportable de la part de personnes qui doivent purifier le monde. Je crois que cela provient d’une construction intellectuelle idéologique autour de l’Islam. Les méthodes ne sont pas très différentes du maoïsme, du nazisme... Cette attitude victimaire est celle des fantassins, pas celle des recruteurs ou des penseurs du mouvement.
De mon point de vue, la montée de la violence dans l’Islam n’est pas le fait du capitalisme, mais plutôt un effet secondaire d’Internet. Les origines de l’Islam ne peuvent plus être cachées, tout le monde peut savoir et pour ceux qui culturellement n’ont pas été formés à une lecture critique du Coran et des traditions, le malaise ne peut que se transformer en violence.
L’Islam vit sans doute son dernier siècle avant de disparaître, mais son agonie risque d’être violente, sauf si les Musulmans se centrent sur la recherche sincère de Dieu plutôt que sur la récitation du Coran.