@politzer
Je ne suis d’accord avec vous qu’à 33%, votre critique découle presque complètement du discours opportuniste, et mensonger, de Kroutchev (1956) qui, en fait, était destiné à faire porter sur Staline, mort en 53, les difficultés économiques du moment. Manip bien connue sous toutes les latitudes.
Or cette situation était le résultat du choix de 1927 ’socialisme dans un seul pays" que Kroutchev avait, en son temps, comme la plupart des néos comunistes de l’époque, réclamé pour remplacer la NEP qui, à leur yeux, générait trop d’inégalités. Ceci dit, Staline a su mettre en regard de ses choix politiques, les moyens pour en surmonter les conséquences qu’il prévoyait.
Reste que la critique de Staline n’est intéressante que si elle porte sur les choix politiques concrêts plutôt que sur sur le superficiel (violence politique, caractère personnel de Staline, négligences plus ou moins avérées etc...) Par exemple la non réaction du dictateur devant les signes annonciateurs de l’invasion s’expliquent surtout par le fait qu’il observait tranquillement que, pour Hitler, la fenêtre était, en juin 41, en train de se refermer, et qu’une fois refermée il aurait, lui, gagné une année pour finaliser les fortifications sur la nouvelle frontière Ouest et pour finir de déplacer les industries militaires vers l’ Oural