@Fergus
... je ne voulais pas intervenir, mais en examinant le contexte général... je vous fait ce petit commentaire :
Melanchon, quel que soit le bien qu’on puisse en penser, s’assoit sur la souveraineté de notre pays... et sans souveraineté il n’y a ni liberté de choix, ni liberté tout court pour un pays.
A moins d’abandonner -lachement- ce que j’appelle « la France » il n’est pas possible de penser souveraineté AVANT de penser à une quelconque organisation politique.
En terme politiques et professionnels de la chose publique, c’est le résultat qui compte car on parle ici de nation... et ne croyons pas qu’une nation soit éternelle dans les conditions actuelles.
Melanchon comme tous les autres ont bien constaté que la division plus ou moins artificielle permise par le mécanisme des partis politiques, si elle est satisfaisante pour les petits égos est catastrophique pour le bien d’un pays qui ne fait que suivre la minorité la plus puissante.... et Melanchon, je lui fais peut etre ici un procés d’intention, mais il continue a jouer pour des idées nobles certes, mais inefficaces en terme de souveraineté et d’intérêt général.
Sapir, comme les autres peuvent crier haut et fort leurs convictions... ; quand il faut déboucher les toilettes, il faut mettre les mains dans la merde !
Sans vous dire où je vois de la merde, la seule chose que je peux vous dire, c’est que pour récupérer notre existence en tant qu’état, notre pouvoir d’action sur le milieu dans lequel nous existons et notre contribution a la civilisation a laquelle nous appartenons, il faut que cet etat français puisse agir comme un etat souverain.
Pour que cela se fasse, il faut que toutes les forces et les ressources de ceux qui contestent la soumission se réunissent pour chasser la minorité agissante parce que puissante de la confiscation des droits de ceux qui sont divisés.
Tout cela, comme préambule, pour arriver a la nécessaire alliance, conjoncturelle et bien comprise, des forces de libération (oui, c’est un grand mot, mais il est necessaire) dont les sensibilités les plus a gauches, comme les plus a droites le manifestent. A la libération justement, personne n’a rejeté l’alliance qui a permit a la France de renaitre... Aujourd’hui, nous ne sommes pas encore sorti de la guerre mais pour y arriver il faut au minimum un cessation des hostilités entre ceux qui concourent au même but.
En clair et finalement, Melanchon doit cesser de rejeter 15 millions de francais qui sont nécessaires a cette libération, Melanchon doit, pour le minimum cesser d’accuser le FN, comme tous les autres français désireux de redonner a la France sa souveraineté. On ne lui demande pas d’adhérer, on lui demande pour le moins de ne pas combattre ces français là qui ont le même objectif que lui, il sera bien temps, plus tard de le faire.
Ce faisant, il démontrera que l’intérêt de notre pays passe avant ses ambitions personnelles.