@njama
contrôler en vertu de quoi , de quels éléments de référence ? les
Écritures, mais il faut les lire dans notre contexte contemporain, pas
dans celui de la Galilée de Jésus, ou celui du VII° siècle ;
Ce sont bien à des vivants que reviendrait ce rôle, c’est à dire, des gens vivants dans la société actuelle.
Les écritures sont toujours et à nouveau réinterprétées par les vivants. Dans le cas d’un conseil, celui-ci serait composés de sages, en charge aux communautés de désigner ses représentants selon ses propres modalités.
Les communautés devraient avoir plein pouvoir sur ce qui touche le corps : naissance, mariage, sépulture,héritage ,vêtement ,alimentation etc.. Le rôle de ce conseil serait d’aplanir les points de frictions et d’empêcher l’état d’empiéter sur ce qui relève des communautés.
oui, mais on fait quoi pour représenter ceux dont la morale ne se
réfère pas à la religion ? des humanistes par exemple, ou pourquoi pas
des franc-maçons.
Ce ne sont pas des religions. Qu’ils fassent des communautés.
Par ailleurs, les sociétés secrètes n’ont pas vocation à exister dans une société libre. La transparence est la première des choses à exiger de celui qui veut participer au débat public. Les franc-maçons sont aujourd’hui le clergé obscur de la religion républicaine. Virés.
Charge a chacun de mettre en pratique ses préceptes moraux, religieux ou non, dans la vie de tous les jours, dans tout ce que l’on fait.
A ceci près que l’être humain n’est pas seulement la somme d’individualités, il y a aussi une humanité collective, dont la forme est la communauté. Et l’intérêt de l’être collectif, n’est pas celui de l’intérêt de chacune des individualités. Donc, il faut dire la norme, c’est à dire le cadre qui définit collectivement les limites des actions individuelles, pour le bien de la communauté.
Or le problème est : qui va dire la norme ?
Est-ce à l’état de dire la norme ? Comme il le fait avec la mariage pour tous.
Non. Ce n’est pas son rôle, il dépasse sa fonction. Il montre par là sa nature religieuse et sort de ses gonds.
Non, c’est à la société de dire la norme, non pas à l’état, et la réponse est religieuse.
Israël, ce pays sans constitution en est un exemple. Le Vatican, lui, en
est un autre exemple extravagant, et au final assez absurde d’un point
de vue religieux tant il est l’antithèse de la liberté évangélique.
Non Israël n’a rien de théocratique, pas plus que le Vatican, qui est contre-nature.
Dans la pratique, bien que la religion chrétienne était aux affaires, en
collusion avec la monarchie, ou d’autres régimes, bien qu’elle reste
culturellement présente, on sait très bien que le christianisme n’a pas
commencé, et qu’au bout de 2000 ans il est encore balbutiant.
On ne
change pas une équipe qui gagne, ok, mais quand ça marche pas, faut
changer de recette, car les mêmes causes produiront toujours les mêmes
erreurs.
De ce côté vous prônez un convaincu : moi j’appelle à se débarrasser de Jésus Fils de Dieu et de se tourner vers Dieu Seul.