"La députée européenne UDI Sylvie Goulard disait à ce
propos dans un débat à Science Po Paris le 25 mai 2016 avec Emmanuel Macron et Danierl Cohn-Bendit : « Ma responsabilité à moi, parce que c’est moi qui suis
en fonction, c’est de faire quelque chose qui est douloureux pour toi, mais qui
sera bon pour tes enfants, ou qui sera bon pour l’ensemble de la
collectivité« ? ».
Quelle suffisance ! Quelle prétention, par rapport à la réalité :
»Ma responsabilité à moi, parce que c’est moi qui suis en fonction, c’est de faire quelque chose qui est douloureux pour toi, mais qui, à mon avis, sera bon pour tes enfants, ou qui, selon moi, sera bon pour l’ensemble de la collectivité« ?
ou encore :
»Ma responsabilité à moi, parce que c’est moi qui suis en fonction, c’est de faire quelque chose qui est douloureux pour toi, mais qui, devrait être bon pour tes enfants, ou qui pourrait être bon pour l’ensemble de la collectivité« ?
Elle est qui, elle est quoi, cette Goulard pour savoir ce que seront, à court, moyen et long terme, les réelles conséquences de décisions basées sur ses connaissances (fragmentaires ?) et sur ses réflexions du moment ?
En fait, la seule chose qui soit certaine, dans le schéma proposé, c’est la douleur immédiate promise au destinataire du propos :
Et cela, parce que, face à la connaissance de l’avenir, le responsable, le sage, le »sachant", l’élu du peuple, est aussi démuni que le plus simple de ses administrés.
Or, maintenant que les politiciens et -ciennes ont, en face d’eux, l’infinie mémoire du web, ils devraient commencer par être plus modestes au niveau de leurs promesses et de leurs prévisions.