@Fifi Brind_acier
Merci pour ces passionnantes vidéos avec les analyses étayées d’une historienne qui n’a pas peur d’appeler un chat un chat.
On en tire une réelle compréhension de notre histoire : les causes des guerres sont occultées, ce qui n’empêche nullement ensuite nos dirigeants de verser des larmes de crocodile.
Puisque Victor « le Gaulois sans filtre » nous cite le Feu de Barbusse et nous incite à le lire, précisons que le Feu, écrit en 1915, décrivait déjà les fusilles pour l’exemple et que ce roman eut le Prix Goncourt 1916 ! A présent ce ne serait plus possible.
En 1917, P. Vaillant-Couturier et Barbusse ont cofondé l’ARAC ( Association Républicaine des Anciens Combattants) qui va donc bientôt fêter ses 100 ans. Son mot d’ordre : Guerre à la guerre ! ce qui implique d’en rechercher les causes. L’ARAC agit donc en ce sens ( tout en aidant les anciens combattants y compris ceux d’aujourd’hui !) oubliés après la bataille.
P. Vaillant Couturier est celui qui a justement recueilli et publié la Chanson de Craonne.
Barbusse a aussi écrit Paroles d’un combattant, réédité chez DELGA, avec une préface du vice-président de l’ARAC, biographe de Barbusse, P. Markidès.
Enfin, oui il y eut une infime minorité de résistants d’extrême-droite, au sein de l’OCM., et la force de la Résistance en France tint à son élément populaire et à son unité concrétisée par le programme du CNR.
Les actes de résistances commencèrent en réalité très tôt - n’en déplaise à certains qui cherchent à la salir et qui n’hésitent pas à verser dans l’anachronisme en exigeant de la Résistance qu’elle fût née et organisée avec un programme le jour où la Wehrmacht franchit les frontières de notre pays :
- comme aujourd’hui lors des référendums, on pourrait faire le constat du fossé entre la proportion de ses élus qui votèrent les pleins pouvoirs à Pétain, donc à la Collaboration, et son peuple chez qui l’adhésion aux plans du Reich fut surtout une affaire de classe, et ipso facto, très minoritaire.